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Créer votre propre réseau d'alimentation locale ? C'est facile, grâce à cette plateforme

Créer votre propre réseau d'alimentation locale ? C'est facile, grâce à cette plateforme
Production maraîchère en Australie (Crédit : Open Food Network) "La principale cause de tous nos problèmes alimentaires, c'est la concentration du système entre les mains de quelques multinationales. Ce sont elles qui forcent les prix à la baisse, ce qui entraîne des risques pour la santé et l'environnement", explique Myriam Boure. À LIRE AUSSI : Crise de l'agriculture : c'est le modèle qui est en cause Pour renforcer le lien entre producteur et consommateur, cette jeune entrepreneuse sociale contribue au lancement d' Open Food France. "La difficulté du créateur d'une Amap, d'un groupement d'achat ou d'un service de livraison à domicile, c'est de développer des outils de gestion. Sa solution ? À LIRE AUSSI : Nord-Pas-de-Calais : un drive met l'alimentation locale à portée de clic "Si un agriculteur veut par exemple participer à un drive fermier, il lui suffit de créer une page sur Open Food France pour que les clients puissent acheter en ligne ses produits", explique Myriam Boure. Related:  Consommation Responsable

La 3ème révolution alimentaire : vers un âge agro-communautaire Le secteur énergétique traverse une mutation profonde, qui l’emmène d’un modèle de production/distribution centralisé vers un modèle de production distribué couplé à des réseaux de distribution intelligents. L’agriculture suit le même chemin : après une tendance à la concentration et à l’intensification, une nouvelle révolution pointe le bout de son nez. Encore silencieuse, elle germe lentement, dans les jardins et dans les « hubs » que les communautés locales mettent en place. Symptômes et causes premières d’un système alimentaire malade Un tiers de la nourriture produite est jetée. 842 millions d’individus ne mangent pas à leur faim. 75% de la biodiversité de la planète a été perdue. Citons deux causes majeures à l’origine de ces externalités négatives : Distanciation physique et mentale : avec l’urbanisation, la mondialisation, et la centralisation de la distribution alimentaire, de nombreux intermédiaires se sont imposés entre nous et notre nourriture.

Etats-Unis. La Vallée de la Mort est en fleurs Dans l’ouest des Etats-Unis, la désertique Vallée de la Mort s’est couverte de fleurs. Un phénomène rarement observé avec une telle ampleur. Quand on pense à la Vallée de la Mort, viennent spontanément à l’esprit des images de poussière, de western ou de crâne de bovin abandonné sur un sol craquelé par la sécheresse. Pourtant, “l’un des lieux les plus chauds et arides de la planète connaît actuellement une explosion de couleurs due à l’éclosion de plus de vingt espèces différentes de fleurs sauvages”, rapporte The New York Times. En cause, des précipitations records il y a plusieurs mois. Le phénomène n’avait pas été observé avec une telle ampleur depuis 2005.

Aider les paysans à recréer du lien local par Laurent Pinatel | Politis L’agriculture connaît une crise sans précédent. Depuis cet été, les manifestations se multiplient. Chaque mois, la situation est encore plus compliquée dans les fermes, la détresse s’installe et la colère monte. Cette crise était pourtant largement prévisible. Elle est la conséquence d’une lente dérive de l’agriculture vers une industrialisation entamée dans les années 1960. À cette époque, le soutien aux paysans pour se moderniser est une bonne nouvelle. Cette modernisation sans fin s’accompagne d’une concentration des productions. La situation est la même que dans le secteur industriel. Aujourd’hui, un jeune qui s’installe commence par s’endetter de plusieurs centaines de milliers d’euros. La situation est grave, et les pouvoirs publics, encouragés par les institutions agricoles, en sont les premiers coupables. Mais alors, comment fait-on pour ramener du prix ? Tout est affaire de choix.

François Houllier, Inra :"En produisant autrement, l'agroécologie redonne des marges de manœuvre à l’agriculture" XEnvoyer cet article par e-mail François Houllier, Inra : "En produisant autrement, l'agroécologie redonne des marges de manœuvre à l’agriculture" XEnvoyer cet article par e-mailFrançois Houllier, Inra : "En produisant autrement, l'agroécologie redonne des marges de manœuvre à l’agriculture" A voix haute Les grands défis du monde agricole du XXIe siècle: produire mieux et plus grâce à l'agroécologie, recoupler production végétale et animale, prendre soin des sols, mais aussi développer les partenariats entre recherche et applications, renforcer l'innovation numérique et valoriser l'entretien des paysages… La crise agricole appelle des réponses conjoncturelles mais aussi d’ordre structurel. Propos recueillis par Philippe Plassart L'agroécologie vise à “produire autrement”, d’une manière qui soit à la fois performante économiquement, environnementalement et socialement, en s’appuyant autant que possible sur les mécanismes naturels, concernant notamment la vie des sols.

Agriculture: dans la Drôme, un bio-district unique en France "Les agriculteurs ont choisi un mode de commercialisation qui les met à terre. Il faut aussi se poser la question des modes de production. Moi, je ne me sens pas touché par la même crise", lance Nicolas Koziel, du haut de ses 5 hectares de légumes et plantes aromatiques bio. Il travaille ses champs avec deux chevaux comtois, utilise des engrais verts. Un néo-rural qui se qualifie de "paysan" et qui est passé d'un "militantisme urbain à un militantisme agricole". Historiquement, ce sont les post-soixante-huitards qui avaient élu domicile en Drôme avec une autre idée de l'agriculture. C'est ici qu'en 2002 a germé l'idée de la Biovallée, devenue depuis presque une marque. Il y a les camions d'Agri Court qui sillonnent les routes pour livrer aux cantines la production des agriculteurs du coin. - Prime vélo de 100 euros - Mais le projet va au-delà de l'agriculture. La Biovallée, "c'est une dynamique unique en France à cette échelle là: elle s'étale sur un tiers du département.

Les Ekovores | Un système circulaire, local, résilient, pour alimenter la ville Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, o... Il règne parmi les agriculteurs de l’ouest de la France une forte colère et une infinie tristesse : leur travail ne leur permet plus de vivre. « Qui supporterait de bosser dix ou douze heures par jour, à longueur d’année, sans pouvoir payer une entrée au cinéma à ses enfants ? », interroge Sonia, éleveuse laitière en Normandie, des larmes dans la voix. « On a beau nous dire que c’est la santé qui compte, quand on perd de l’argent à travailler 70 heures par semaine..., la santé, elle, en prend un coup ! ajoute François, à la tête d’une exploitation porcine. En fait, on n’est plus rien du tout. Pour soi, pour ses enfants, pour sa femme. Passionné, maniaque, et très attentif, François a ce que l’on appelle « de bons résultats techniques » : chacun de ses cochons produit de belles quantités de viande. « Le lait est payé le même prix qu’il y a trente ans » Encourager un système à bout de souffle au détriment de la protection sociale 180 000 euros de frais bancaires en huit ans

Rêve d'Oasis Agriculture et autonomie alimentaire L'agriculture vivrière de proximité permet de tendre vers l'autonomie alimentaire de manière écologique par l'intégration harmonieuse de l'activité agricole à l’environnement. Elle peut offrir un support d'activités conviviales de transmission et de partage de savoir-faire et de savoir-être. Il est nécessaire qu’une oasis développe des actions spécifiques pour produire une partie de sa nourriture de façon écologique : potager biologique partagé au sein de l’oasis, installation d’un producteur sur ses terres, relation directe et soutenue avec un producteur local pour l’approvisionnement de la majeure partie des aliments… Éco-construction et sobriété énergétique Nos habitats et le confort de nos modes de vie ont un coût important en énergie et en eau. Mutualisation L’une des causes des problèmes de la société occidentale (surconsommation, exclusion, misère…) est l’individualisme qui s’est installé au fil des décennies dans nos modes de vie.

Non, ça ne coûte pas plus cher de consommer mieux et local ! SÉRIE #UNMOISSANSSUPERMARCHÉ 2/6 - Repenser notre façon de consommer en se passant de la grande distribution pourrait être une solution à la crise agricole. Une journaliste de la rédaction du Figaro.fr a relevé le défi des internautes de ne plus se rendre dans les grandes surfaces. Les premières conclusions de l'expérience participative sont sans appel. En pleine crise du secteur agricole, j'ai décidé de relever un défi lancé par les internautes: celui de ne plus mettre les pieds dans un supermarché pendant un mois. L'expérience gustative et participative vise à privilégier les circuits courts pour soutenir les producteurs. Repenser notre façon de consommer en se passant de la grande distribution pourrait en effet être une solution à la grave crise que traverse le secteur. À en croire certains habitués des circuits courts, rien de plus simple. Oui, c'est possible de vivre hors des sentiers de la grande distribution Le budget n'est pas plus élevé Mais cela prend plus de temps

Se former pour transformer la société ! La transformation de la société passe par le changement de nos modes de vie et ce changement nécessite de pouvoir se former sur de nombreux nouveaux sujets. C’est pour cela que Colibris lance son université en 2016 avec, pour commencer, des formations en ligne ! La première formation, le MOOC "Concevoir une oasis", initie ce grand projet. On recherche parfois comment approfondir un sujet, sans vouloir systématiquement acheter un livre de 300 pages dont on n’aura finalement le temps de lire que les 50 premières. On essaie sur internet, mais on est souvent saturé d’informations dont il est difficile de définir la qualité. L’"infobésité" : un enjeu majeur du 21ème siècle ! Pourquoi cette université commence-t-elle en ligne ? À cela s’ajoute le prix. Notre premier MOOC "Concevoir une oasis" nous semblait très spécialisé, et nous espérions tout au plus un millier de participants, prêts à tenter l’expérience. Mathieu Labonne, directeur de Colibris

Signez la pétition pour que E. Leclerc mette fin à ses pratiques obscures ! Monsieur Leclerc, je suis très inquiet(e) des impacts négatifs qu'ont les pesticides sur notre santé et notre environnement. Vous vous présentez comme un défenseur des intérêts des Français, mais en exigeant des agriculteurs qu'ils vous fournissent, en quantité monstre, des fruits et des légumes parfaits toute l'année, vous les poussez à utiliser encore et toujours des pesticides. Il sont ainsi dans un terrible cercle vicieux : plus de pesticides, c'est plus de rendements à court terme mais une terre de moins en moins fertile, un écosystème déséquilibré et donc... un recours accru aux engrais et aux pesticides. Je vous demande : En espérant que vous considérerez cette demande avec l'urgence et le sérieux nécessaire, je vous prie d'agréer mes sincères salutations.

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