La "révolution" néolithique, 6e Organisation de la séquence Durée : 3 heures Outils et ressources mobilisés Corpus documentaire Pour l’introduction : une frise chronologique de la Préhistoire, avec les deux grandes périodes : Paléolithique et Néolithique ; en document d’accroche, une photographie du site de fouilles de Çatal Höyük, extraite du site Internet Çatal Höyük Resarch Project et une carte pour le situer. Pour la 1re partie : pour situer les grands foyers du Néolithique, un texte et un planisphère, d'après GUILAINE Jean, Les Racines de la Méditerranée et de l’Europe, Collège de France/Fayard, Paris, 2008. Pour la 2e partie : - sur le village de Jerf Al-Ahmar : restitution en 3D du relevé de fouille par O. - sur la hache polie : photographies de lames de hache polies et/ou taillées et d'un fac-similé de hache, vers - 4500, aimablement fournies par la Fondation Jean-Jousse, site néolithique de Gréez-sur-Roc, Sarthe ; texte extrait de MOHEN Pierre et TABORIN Yvette, Les Sociétés de la préhistoire, éd. Pour la 3e partie :
Arbre généalogique des hommes préhistorique L’héritage génétique de l’homme de Néandertal se précise Un texte d'Alain Labelle Les Homo neanderthalensis ont disparu de la surface terrestre il y a 30 000 à 40 000 ans. Ils ont toutefois vécu en même temps que nos ancêtres Homo sapiens pendant plusieurs milliers d’années en Eurasie, si bien que les deux espèces se sont accouplées. Les néandertaliens nous ont ainsi transmis une partie de leur patrimoine génétique. Le néandertalien en nous De précédents travaux ont montré qu’environ 2 % de l’ADN des populations non africaines actuelles proviennent d’Homo neanderthalensis. Une équipe de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste tente de cerner la nature de cet apport depuis quelques années. La même équipe a récemment séquencé le génome d’un autre individu, une femme, dont les restes ont été découverts dans une grotte de Croatie dans les années 1980. Tricotés très serré De nouvelles mutations identifiées Certaines sont associées à un haut taux de cholestérol, à la schizophrénie et à l’arthrite rhumatoïde.
La nature doit reprendre ses droits dans la grotte de Lascaux Les peintures préhistoriques de Lascaux ont trop souffert de l’intervention humaine : la nature doit maintenant reprendre ses droits autour du célèbre site préhistorique, selon les scientifiques appelés à la rescousse il y a sept ans. « La grotte est vivante, elle est donc fragile, mais elle a eu sept belles années de sérénité », a estimé cette semaine le paléoanthropologue Yves Coppens à la tribune d’un colloque consacré au lieu préhistorique situé dans le sud-ouest de la France, organisé au siège de l’UNESCO à Paris. La grotte « fortement sollicitée, malmenée, chahutée par une présence bien trop importante » selon la conservatrice du site, Muriel Mauriac, a été fermée au public en 1963, mais est tout de même tombée malade plusieurs fois depuis. La dernière grande frayeur date du milieu des années 2000, quand des taches noires ont gagné les parois de la grotte. Un bon état général Mais l’équilibre de la grotte reste « précaire », selon les experts.
Un reste fossilisé d'enfant prouve l'accouplement entre deux espèces humaines | Découvertes «C'est la première fois qu'on trouve un descendant direct de ces deux groupes», explique à l'AFP Viviane Slon, de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste de Leipzig en Allemagne, coauteur de l'étude publiée mercredi dans Nature. Les Dénisoviens et les Néandertaliens se sont séparés il y a 400 000/500 000 ans, devenant deux espèces distinctes du genre Homo (les Homo sapiens en formant une autre). L'homme de Néandertal a disparu de la surface de la Terre il y a environ 40 000 ans, pour une raison toujours inconnue. Les Dénisoviens se sont également éteints mais l'on ne sait pas exactement quand. Par contre, des analyses ADN ont prouvé que l'Homme de Denisova a laissé une partie de son génome à certains Homo sapiens: moins de 1 % chez les populations asiatiques et amérindiennes, et jusqu'à 5 % pour les aborigènes d'Australie ou les Papous de Nouvelle-Guinée. «Denny» «Néandertaliens et Dénisoviens n'ont peut-être pas eu beaucoup d'occasions de se rencontrer.
Les mots des disciplines - Voyage avec les mots - Réseau Canopé Qu’est-ce que la préhistoire ? Le mot lui-même semble nous guider, et en le décomposant (pré – histoire), on a bien cette idée qu’il s’agit de la période qui précède l’histoire. L’étude de la préhistoire est née au XIXe siècle et a pris un essor considérable au XXe. Des humains sur le toit du monde il y a 160 000 ans | MATHIEU PERREAULT | Sciences Une mâchoire Des chercheurs chinois et européens ont analysé une partie de mâchoire, une mandibule, trouvée dans une caverne située à 3280 m d'altitude, près du Tibet. Elle appartenait à un adolescent et ne contenait pas d'ADN, mais des traces de protéines qui ont pu être analysées et comparées avec succès aux restes de la grotte de Denisova, en Sibérie. « Ce genre de paléontologie protéomique est très prometteuse pour les ossements ne contenant pas d'ADN, ce qui survient souvent en Chine », dit Jean-Jacques Hublin, auteur principal de l'étude, qui travaille à l'Institut Max-Planck à Leipzig, en Allemagne. Adaptation à l'altitude Lointains cousins Les Dénisoviens sont des cousins de l'homme de Néandertal, dont l'existence a été démontrée avec l'analyse de restes d'une jeune fille ayant vécu il y a 41 000 ans dans la grotte de Denisova des monts de l'Altaï, en Sibérie. « Nous décrivons le deuxième site dénisovien, dit Jean-Jacques Hublin. Une grotte riche Ancienne vallée 660 000 ans 450 000 ans