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Pascal LARDELLIER et Daniel MOATTI (2014), Les ados pris dans la Toile. Des cyberaddictions aux techno-dépendances

Pascal LARDELLIER et Daniel MOATTI (2014), Les ados pris dans la Toile. Des cyberaddictions aux techno-dépendances
1Durant les dernières années, on a assisté à une croissance exponentielle des dispositifs sociotechniques d’information et de communication qui ont envahi nos sociétés, colonisé notre quotidien et phagocyté notre temps libre. Plus rien, de nos jours, ne se fait sans l’intervention de l’un de ces outils technologiques dont les potentialités et les performances toujours plus impressionnantes ne font que rehausser l’incroyable attractivité. Si tous les individus peuvent présenter un attachement affectif fort pour ces outils, il est une partie de la population qui, plus particulièrement, se retrouve à consommer beaucoup plus que de raison — allant parfois jusqu’à commettre les pires excès — ces dispositifs ; il s’agit bien évidemment des jeunes adolescents, collégiens et lycéens principalement. 4Dans leur introduction, ils expliquent qu’en quelques années, les addictions n’ont pas cessé de se ramifier dans de multiples directions.

Est-ce que Google nous rend idiot ? Il nous a semblé important de vous proposer à la lecture Is Google Making Us Stupid ?, l'article de Nicolas Carr, publié en juin 2008 dans la revue The Atlantic. Dans cet article, l'auteur de Big Switch et de Does IT matter ?, part d'un constat personnel sur l'impact qu'à l'internet sur sa capacité de concentration pour nous inviter à réfléchir à l'influence des technologies sur notre manière de penser et de percevoir le monde. InternetActu | • Mis à jour le | Par Nicolas Carr Il nous a semblé important de vous proposer à la lecture Is Google Making Us Stupid ? “Dave, arrête. Moi aussi, je le sens. Je crois savoir ce qui se passe. Pour moi, comme pour d’autres, le Net est devenu un media universel, le tuyau d’où provient la plupart des informations qui passent par mes yeux et mes oreilles. Je ne suis pas le seul. Bruce Friedman, qui bloggue régulièrement sur l’utilisation des ordinateurs en médecine, décrit également la façon dont Internet a transformé ses habitudes intellectuelles.

Place et rôle des usages des jeux vidéo et d'internet dans la souffrance psychologique Sur la notion d’addiction La notion de toxicomanie, désignée en anglais par l’expression addiction to drug fut progressivement remplacée dans le discours médico-psychiatrique par la notion d’addiction. Le terme, qui désigna tout d’abord les conduites de dépendances à des substances psychoactives (alcool, drogue…), fut étendu à partir des années 1990 aux conduites de dépendances à un comportement, telle que la boulimie, la cleptomanie ou plus récemment l’addiction à internet. Cependant la notion d’addiction ne fait pas l’unanimité auprès des professionnels de la santé mentale, car sa définition reste encore aujourd’hui floue. Selon M. L’adjectif « addictif » fait écho à deux situations : à la difficulté de mettre fin à une sensation particulière,à la tendance de persister dans une conduite. Peu à peu, la notion d’addiction tend à se diversifier. Le psychologue phénoménologiste E. Addiction à internet Suler axe son étude sur cet aspect plus qualitatif du phénomène. Addiction aux jeux vidéo

La Santé de l'homme n° 396 - "Tout objet de plaisir peut devenir une addiction " Entretien avec Michael Stora1, psychologue, psychanalyste, thérapeute auprès des personnes dépendantes aux jeux. La Santé de l'homme : Comme psychologue et psychanalyste, vous accompagnez des personnes, surtout adolescentes, victimes de l'usage abusif des jeux vidéo. Et pourtant vous aimez l'univers des images. Michael Stora : Cela fait pas mal d'années que dans mon parcours, autant personnel que professionnel, je côtoie l'image. S. Oui. S. Complètement. S. Tout d'abord, il faut préciser que tous les jeux ne sont pas addictogènes. S. Très clairement : la totale dépendance à la vidéo entraîne une rupture progressive du lien social, familial, scolaire, amoureux. Cela étant dit, la question de l'addiction demeure compliquée. S. Oui. S. Je connais bien la cellule de cyberaddiction ouverte à Marmottan. S. L'exemple de ce type de jeu est le " World of Warcraft ", dénommé le WOW. S. Les patients que je reçois sont des joueurs de milieu plutôt favorisé. S. S. Bien sûr. S.

Tout savoir sur l'addiction au numérique Christine Mateus | | MAJ : L'addiction au numérique entre à la faculté avec le lancement d'un cours... en ligne. Pouvons-nous nous passer des écrans ? Comment bien vivre avec Internet ? L'université de Nantes s'empare de ces questions de société en créant son premier MOOC, un e-enseignement collaboratif ouvert à tous et gratuit, sobrement intitulé @ddict. Une première en France. Ces cours démarrent aujourd'hui avec une semaine de découverte du sujet et d'apprentissage du fonctionnement de la plate-forme France université numérique (FUN) qui abrite cet enseignement. Les intervenants entreront dans le vif du sujet le 5 janvier avec les six thématiques qui seront développées. Réflexion autour des nouveaux comportements Il s'agit avant tout -- pour les étudiants mais aussi pour toute personne intéressée -- d'un espace de partage et de réflexion autour des nouveaux comportements engendrés par la multiplication des écrans. Dépendant au numérique ? La formation ouvre à titre expérimental.

@ddict le premier cours en ligne sur l’addiction au numérique Recevez nos newsletters : VIDÉO - L’Université de Nantes lance son @ddict, un MOOC sur l’addiction au numérique le 22 décembre. Dans un esprit collaboratif, il veut analyser les nouvelles pratiques numériques et les addictions qui en découlent. L’université de Nantes lance son cours numérique... sur l’addiction au numérique. Ce cours en ligne sera interdisciplinaire, collaboratif et ouvert à tous. Les professeurs analyseront les divers usages du numérique, et notamment les comportements à risque et l’addiction. Le MOOC @ddict sera hébergé par la plateforme FUN, lancée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche l’année dernière. Ouvert aux inscriptions depuis jeudi dernier, le MOOC @ddict a pour le moment 123 inscrits. » Trouvez la formation qui révélera vos talents

Comment devient-on accro au numérique ? Atlantico : Portables, tablettes, ordinateurs, les nouvelles technologies nous entourent. Elles sont partout : au bureau, à la maison, dans les magasins… Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. L’addiction se manifeste par un décrochage de la vie sociale : refus de participer à des repas de famille, moins de sorties en couple, abandon de ses responsabilités de parent... Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Pour lire les autres épisodes de notre série de la semaine sur les Nouvelles addictions, consultez notre dossier : ici. Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. atlantico sur facebook notre compte twitter Je m'abonne

Peut-on parler d’addiction aux nouvelles technologies L’initiative de la « journée sans Facebook » est un indice, parmi d’autres, d’une préoccupation grandissante autour des effets de l’usage abondant de certains services ou outils numériques. Le succès actuel de la notion de « binge watching » qui indexe la visualisation de séries télévisées sur la consommation excessive et répétée d’alcool en est un autre signe. La terminologie psychopathologique de l’addiction est aujourd'hui dans toutes les bouches : dans une enquête récente, nos interviewés se disent volontiers « addict » (à leur téléphone, à Facebook, à Twitter, aux séries TV…), de nombreux articles de presse fleurissent sur le sujet, des robinsonnades qui vantent les mérites de quelques mois « sans » ( internet, mobile, …) paraissent dans plusieurs pays (dont « J’ai débranché, Comment revivre sans Internet après une overdose », de Thierry Crouzet), et des études quantitatives mesurent désormais combien de français se déclarent « dépendants ». Agir contre soi Méthodologie :

Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Pour un certain nombre d'entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux (notamment en ligne) sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Si selon les psychanalystes, aucune technologie ne porte en elle-même d'effet addictogène, l'addiction ne pouvant être générée que par une pratique particulière de l'objet en cause, liée à d'autres facteurs complexes (situation du sujet, environnement familial, contexte social...), la cyberdépendance semble prendre de l'importance. 6 à 8 % des internautes seraient ainsi dans l'usage excessif ou dépendant du réseau informatique. Les raisons de cette addiction ne sont pas forcément bien décryptées. Selon M. * 52 « There is three kinds of death in this world.

L'addiction à internet, un mal moderne La dépendance à internet touche de plus en plus de monde. C'est ce que révèle une étude allemande. Mais cette dépendance est-elle, comme certains l'entendent, une maladie mentale ? Et se traite-t-elle comme n'importe quelle addiction? Une étude commandée par le ministère de la Santé allemand, parue le 26 septembre, révèle que plus d'un demi-million d'Allemands seraient dépendants à internet. L'addiction à internet, qui provoque l'isolement et le repli social, n'est pas forcément considérée comme une maladie au sens commun du terme, bien qu'elle se soigne. Accro à internet ou aux activités sur internet ? Contrairement à une addiction à la drogue ou à l'alcool, la dépendance à internet est à double tranchant : elle peut concerner le média en lui-même comme les activités que l'on peut y pratiquer (jeux en ligne, jeux d'argent, pornographie, achats etc). C'est d'ailleurs l'une des raisons qui fait que la population dépendante à internet ne constitue pas un groupe homogène.

La cyberdépendance: quand Internet prend les commandes | Centre d'aide aux étudiants Lundi, 16h 30: Mathieu est devant son ordinateur. Il joue depuis dimanche après-midi à son jeu en ligne préféré. Il n’a ni déjeuné ni dîné et il est en train de manquer son cours. Ses notes ont beaucoup diminué dernièrement et ses colocataires ont remarqué qu’il ne sort presque plus de sa chambre. Lorsqu’il le fait, il est maussade, irritable, fait ce qu’il a à faire et se hâte d’y retourner. Hier soir, sa copine Sophie l’a invité à une fête, mais il a décliné l’invitation en prétextant qu’il avait un travail important à remettre aujourd’hui. Les vignettes ci-dessus illustrent comment l’utilisation problématique d’Internet et des nouvelles technologies peut être la cause de difficultés pour plusieurs, que ce soit au plan personnel ou au plan interpersonnel. Introduction Depuis une vingtaine d’années, Internet a révolutionné la façon de communiquer et la manière de travailler. Qu’est-ce que la cyberdépendance? Types de cyberdépendance La cyberdépendance peut prendre des formes variées.

De la pratique excessive des jeux sur écrans aux addictions Bull. Acad. Natle Méd., 2012, 196, no 3, 739-741, séance du 6 mars 2012 Communiqués De la pratique excessive des jeux sur écrans aux addictions Mots-clés : addiction. adolescent.. enfant. internet. jeux vidéo On screen games : from excess to addiction Keywords (Index medicus) : addictive. adolescent.. behavior. child. internet. video games Marie-Christine Mouren *, Michel Lejoyeux **, Marie-France Le Heuzey *** L’auteur et les membres contributeurs déclarent l’absence de tout conflit d’intérêt Marie-Christine MOUREN *, Michel LEJOYEUX **, Marie-France LE HEUZEY *** Les technologies modernes (ordinateurs, tablettes, consoles, téléphones ….) mettent à la disposition de chacun de nouveaux modes de jeux: essentiellement jeux vidéo chez l’enfant et l’adolescent, auxquels s’ajoutent chez l’adulte les jeux d’argent en ligne. * Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine, Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, UFR de Médecine Paris Diderot, Hôpital Robert Debré — 75019 Paris ;

Révolution numérique : apprendre et guérir autrement ? Révolution numérique : apprendre et guérir autrement ? – le Plus. Article initialement publié par Vanessa Lalo dans leplusnouvelobs le 17/05/11. 63,3 % des Français, âgés de 35,6 ans en moyenne, ont joué à des jeux vidéo au cours des 6 derniers mois [1]. État des lieux de médias numériques encore mal identifiés. Le jeu : un besoin humain « Le jeu devrait être considéré comme l’activité la plus sérieuse des enfants ». Pour l’enfant, le jeu est essentiel et gage de sa construction. Le premier jeu de l’enfant se constitue autour de la séparation avec sa mère afin de mieux accepter et maîtriser son absence tout en continuant à exister malgré cette séparation. Dès lors, le jeu sera, tout au long de la vie, un refuge, un moyen, un outil, pour avancer dans une réalité parfois déplaisante. Seulement, en dehors de l’enfance, le jeu est encore mal compris. Sont-ils « addicts » pour autant ? Société de consommation ou réelle addiction ? Alors demain, tous borderline ? Vanessa Lalo [4] M-M.

Révolution numérique : apprendre et guérir autrement 63,3 % des Français, âgés de 35,6 ans en moyenne, ont joué à des jeux vidéo au cours des 6 derniers mois [1]. Loin du cliché des geeks et des hardcore gamers, le jeu vidéo et les technologies numériques sont désormais installés dans notre quotidien. Ces outils, longtemps pointés du doigt, peuvent également présenter de nombreux aspects positifs. Etat des lieux de médias numériques encore mal identifiés. Le jeu : un besoin humain "Le jeu devrait être considéré comme l’activité la plus sérieuse des enfants". Pour l’enfant, le jeu est essentiel et gage de sa construction. Le premier jeu de l’enfant se constitue autour de la séparation avec sa mère afin de mieux accepter et maîtriser son absence tout en continuant à exister malgré cette séparation. Dès lors, le jeu sera, tout au long de la vie, un refuge, un moyen, un outil, pour avancer dans une réalité parfois déplaisante. Seulement, en dehors de l’enfance, le jeu est encore mal compris. Sont-ils "addicts" pour autant ? [4] M-M.

Cet article est intéressant dans la mesure où son auteur, ingénieur d’études au Laboratoire de l’Université de Nice Sophia Antipolis ,s'intéresse au problème croissant de cyberdépandence. Il se réfère au livre de Pascal Lardellier et de Daniel Moatti " Les ados pris dans la Toile. Des cyberaddictions aux techno-dépendances"  et au rapport de l’information déposé par Mr. David Assouline devant les sénateurs le 22 octobre 2008 by serdetchnaia_groupe1_psy Mar 1

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