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Verdun, il y a cent ans : « C’était une boucherie inouïe » [récit] [archive]

Verdun, il y a cent ans : « C’était une boucherie inouïe » [récit] [archive]
C’est un petit paquet de feuilles jaunies par le temps, qui sommeille aujourd’hui dans le tiroir d’une vieille commode. Une vingtaine de pages noircies d’une écriture fine, qui racontent l’une des semaines les plus sanglantes de l’histoire de France. Un récit clinique, celui des tout premiers jours de la bataille de Verdun, tels que les a vécu un jeune homme de 23 ans que rien ne prédestinait à ce rôle de chroniqueur. Il s’appelait René Prieur. Quand commence l’offensive, ce matin-là, René Prieur, lui, est au bois des Fosses, près de Louvemont. René Prieur, à droite, devant le poste de secours du bois des Fosses, près de Louvemont (Meuse), mi-février 1916. Le médecin-auxiliaire René Prieur (tenant une canne) entouré d'infirmiers membres du 29e R.I. territoriale, dans le secteur de Verdun, janvier-février 1916. Pour René Prieur, la nuit du 21 au 22 février sera courte. Lettre de René Prieur à son père Raoul écrite au bois des Fosses, 22 février 1916. – Environ 25. Louvemont (Meuse), 1915 Related:  civils et militaires durant la Grande GuerreLa Première Guerre mondiale

Verdun : 1916 - 2016 Upload defense.gouv.fr/terre Armée de Terre Loading... Working... ► Play all Verdun : 1916 - 2016 Armée de Terre2 videos28 viewsUpdated 3 days ago Play all Sign in to YouTube Sign in History Sign in to add this to Watch Later Add to Loading playlists... « Apocalypse Verdun » : la guerre à la télé, revue et colorisée LE MONDE | • Mis à jour le | Par Antoine Flandrin Documentaire, à 20 h 55, sur France 2 Le documentaire « Apocalypse Verdun » relance le débat autour du traitement des images d’archives. Très peu d’images furent tournées par les services cinématographiques des armées française et allemande durant les trois cents jours de la bataille de Verdun, en 1916. Les reporters de guerre, bloqués à l’arrière par la hiérarchie militaire, ne purent accéder aux premières lignes qu’à la fin de la bataille. De ces lacunes, l’historien Daniel Costelle et la réalisatrice Isabelle Clarke, auteurs d’« Apocalypse Verdun », étaient bien avertis. Restait à raconter les combats. Colorisation et reformatage Costelle et Clarke ont puisé dans ces séquences, ainsi que dans les images des films de fiction, tel Verdun, visions d’histoire, de Léon Poirier (1928). Lire aussi : La bataille de Verdun, un mythe français « Les documentaires d’histoire ne peuvent être réservés aux seuls historiens, s’emporte Daniel Costelle.

Verdun 1916 : la bataille, par Antoine Prost | Verdun 2016 [ressource] Comment la bataille a-t-elle été montée ? Ce sont les Allemands qui ont choisi d’attaquer à Verdun. Leur commandant en chef, Falkenhayn, était persuadé que la décision ne se ferait pas à l’Est, contre les Russes, mais à l’Ouest, où il prévoyait une grande offensive franco-britannique en 1916. Il a donc pris les devants et décidé d’attaquer les Français, pensant qu’ils étaient à bout et qu’ils demanderaient une paix séparée s’ils subissaient une défaite majeure. Erich Von Falkenhayn - © D.R. Quand la bataille de Verdun se sera enlisée, Falkenhayn prétendra avoir voulu « saigner » l’armée française en attaquant un lieu hautement symbolique qu’elle défendrait à tout prix. Pour économiser ses réserves, Falkenhayn avait initialement décidé d’attaquer seulement sur cette rive. Emile Driant - © D.R. Ceux-ci n’ont pas été surpris, mais ils n’étaient pas prêts. Ce répit a permis en outre au commandement de prendre deux mesures capitales. Comment la bataille s’est-elle déroulée ? Antoine Prost

24 avril 1915 - Le génocide arménien - Herodote.net Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (note), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle. Il va faire environ 1,2 à 1,5 million de victimes dans la population arménienne de l'empire turc (ainsi que plus de 250 000 dans la minorité assyro-chaldéenne des provinces orientales et 350 000 chez les Pontiques, orthodoxes hellénophones de la province du Pont). Un empire composite Aux premiers siècles de son existence, l'empire ottoman comptait encore une majorité de chrétiens (Slaves, Grecs, Arméniens, Caucasiens, Assyriens....). Ces « protégés » (dhimmis en arabe coranique) étaient du fait de ce statut de subordination soumis à de lourds impôts ; ils avaient l'interdiction de porter les armes et de posséder un cheval, ce qui les mettait dans l'incapacité de se défendre ; il ne pouvaient plaider en justice contre un musulman qui les aurait dépouillés ou violentés ! Ébauche de génocide

Verdun 1916 : quand la presse était censurée | Le blog de Gallica Journal des débats politiques et littéraires, 14 avril 1916 Contenu autorisé, contenu censuré Le 21 février 1916, l’artillerie allemande déverse un million d’obus sur les lignes françaises. La bataille de Verdun vient de débuter. Le 23 février, le lecteur de la presse quotidienne n’est toujours pas en mesure d’appréhender l’importance de l’offensive allemande (la veille, l’artillerie allemande a tiré son deuxième million d’obus, les pertes françaises sont très lourdes) : « Dans toute la région de Verdun, les deux artilleries ont continué à se montrer très actives. » (communiqué daté du soir du 21, en première page) ; « Continuation de l’activité d'artillerie dans la région de Verdun. Mais les effets du contrôle de l’information se manifestent aussi dans la forme même de la publication, par son « blanchiment ». et dans le numéro du 24, un passage relatif à la situation militaire (probablement du front de Verdun) a été censuré : Décrire les contenus avec des métadonnées Conclusion Sources

Une guerre totale : le sort des civils - 1918, la Grande Guerre s'achève... À la fin du XIXe et au début du XXe siècle des règles avaient été édictées pour, en principe, protéger les populations non-combattantes durant les conflits. Si les civils ne sont pas au cœur même des combats de la Grande Guerre, ils sont affectés de bien des manières par la violence de guerre : l'invasion, les bombardements, les souffrances affectives, sont trois épreuves parmi tant d'autres analysées par Anne Duménil dans "La guerre au XXe siècle, l'expérience des civils" (La Documentation photographique n° 8043, 2005). Invasion L'exode des Belges vers la France. Photo : Préfecture de police, La Documentation française © Présidence du Conseil. Agrandir l'image « Pour les civils, l'invasion constitue un moment de particulière vulnérabilité. Bombardement [...] Ypres (Belgique) détruit par les bombardements. Photo : Holzapfel © La Documentation française. Séparation, solitude et deuil Aux privations qui mettent en jeu les corps, s'ajoutent les épreuves affectives.

La guerre de 14-18 Femme conduisant un tramway Ligne 4, Montreuil Rol, agence photographique, Paris, 1917. Négatif sur verre, 13 x 18 cm BnF, département Estampes et photographie, EI-13 (540) © Bibliothèque nationale de France Dès le 7 août 1914, le président du conseil René Viviani, lance un appel aux femmes pour remplacer « sur le champ du travail ceux qui sont sur les champs de bataille » et leur demande de se préparer « à leur montrer demain la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencées !

Cérémonies à Melle. Un hommage aux Fusiliers marins morts en Belgique Sept cents fusiliers marins français, dont de nombreux Bretons, sont tombés à Melle, en Belgique, dans leur combat pour contrer l'offensive allemande en octobre et novembre 1914. Deux autres soldats sont décédés plus tard, ce qui porte à 702 le nombre de morts sur les terres de Flandres. Un hommage, très solennel, leur a été rendu hier dans la commune du nord du plat pays.« Leur patrie et la nôtre »« On ne pourrait résumer leur sacrifice en mots, a déclaré le maire de Melle, Dirk de Maeseneer. Nous avons un profond respect pour tous ces fusiliers marins. » La cérémonie, présidée par le représentant du roi de Belgique et l'ambassadeur de France, s'est déroulée devant le monument aux morts entièrement dédiés aux soldats français. La fraternité belge envers les descendants des fusiliers marins était palpable hier. La cérémonie a aussi été marquée par le poème de Rimbaud, le Dormeur du val, lu par trois jeunes lycéennes, une Belge, une Française et une Allemande.

Bilan mondial et français 14-18. Tant de morts ! - Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT Mots clés : Bilan humain, bilan des troupes coloniales indigènes, bilan financier, état des pupilles, fusillés, Mathurin Méheut, morts pour la France, orphelins, perte par classe, pertes françaises par armes, Pertes par RI et RIT, prisonniers, veuves, Belgique, Tant de morts ! 67 millions de combattants : 42 millions chez les alliés, 25 millions chez les puissances centrales. 5,2 millions de morts chez les alliés, 3,4 millions de morts chez les puissances centrales. Voir l'article sur les monuments aux morts en France Bilan humain mondial Les disparus, L'Histoire, septembre 2016 Le Miroir, 16 mars 1919 La France a perdu 16,8% de ses mobilisés, l'Allemagne 15,4%, la Serbie 37 %, la Turquie 27%, la Roumanie 25 %, la Bulgarie 22%. En France, 22% des officiers sont morts, 18% des soldats. Bilan humain France Plus de la moitié des instituteurs mobilisés, 833 polytechniciens, 143 de l'ENS sont tombés au combat. Sur 1.383.000 morts : Ei

Au mémorial de Verdun, revivre la bataille au son du canon LE MONDE | • Mis à jour le | Par Antoine Flandrin (à Fleury-devant-Douaumont (Meuse) Le mémorial de Verdun rouvre ses portes le 21 février, cent ans après le début de la bataille la plus inhumaine de la première guerre mondiale. Pendant trois cents jours, Français et Allemands s’affrontèrent sous un déluge d’obus, causant 300 000 morts pour un résultat militaire dérisoire. Marqués à vie, les anciens combattants français firent construire, pour le cinquantenaire de la bataille, en 1967, un mémorial sur l’emplacement de l’ancienne gare de Fleury-devant-Douaumont, au centre même du champ de bataille. Après la disparition du dernier « poilu » en 2008, une réflexion fut engagée pour moderniser ce bâtiment austère qui ne parlait plus aux visiteurs d’aujourd’hui, davantage sensibles à l’horreur de la mort de masse qu’à la ferveur patriotique. Point névralgique de la mémoire franco-allemande Le résultat est à la hauteur des attentes. Lire aussi : La guerre à la télé, revue et colorisée

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