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Le blog de Serge Tisseron

Posté par Serge Tisseron le 21 avril 2014. On me demande parfois quelle est la différence, du point de vue des images, entre le refoulement et le clivage. Ces mots désignent, rappelons le, deux mécanismes psychiques normaux de défense dont seuls les excès sont problématiques. Leurs différences sont nombreuses, mais l’exposition du photographe Mapplethorpe qui se tient en ce moment à Paris me donne l’occasion d’en évoquer quelques unes. Elle a en effet suscité chez un couple de mes amis deux attitudes totalement différentes. Commençons par la femme. Son mari, au contraire, a grandi avec des parents qui participaient totalement à l‘idéologie libertaire des années 1970. Du coup, l’un et l’autre fonctionnent bien différemment. Arrive l’exposition Mappelthorpe. Alors, je vous propose un test : aller voir l’exposition Mapplethorpe.

L'usage intensif du mobile modifie les rapports de force et la vision de la réalité Le mobile est toujours plus présent dans le quotidien des Français. Après les digital native, ce sont maintenant toutes les générations qui l’ont adopté et l’utilisent en tout temps et en tout lieu. Actuellement, on assiste à une massification du phénomène mobile, à la fois en termes d’usage, de lieu et de temps. En effet, en France, ce sont maintenant 92% des 15-75ans qui prennent des photos avec leur mobile, 65% qui l’utilisent pour écouter de la musique et 51% qui vont sur les réseaux sociaux par ce biais. Ces chiffres, révélés par l'institut de sondage Ipsos lors de l’événement « 2h dans la poche de vos clients » montrent que le mobile est un outil qui permet de tout savoir sur les nouveaux comportements des clients, que ce soit une question de transfert de forces ou de rapport à la réalité ou à l'intimité. Instantanéité, ubiquité, intimité Grâce à toutes les applications qu’il propose, le mobile apporte à son propriétaire une notion d’expertise.

Extimité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Après Lacan, l’extimité, par opposition à l'intimité, est, tel qu'il a été défini par le psychiatre Serge Tisseron, le désir de rendre visibles certains aspects de soi jusque là considérés comme relevant de l'intimité. Il est constitutif de la personne humaine et nécessaire à son développement psychique - notamment à une bonne image de soi. Histoire du concept[modifier | modifier le code] On trouve « extime » sous la plume d’Albert Thibaudet dans un article de La Nouvelle Revue Française daté du 1er juin 1923, « Lettres et journaux » : « M. Le mot d’extimité est proposé par Jacques Lacan dans son séminaire XVI en 1969 (publié en 2006, page 249). Le mot entre rapidement dans le langage courant. L'extimité d'après Jacques Lacan[modifier | modifier le code] L'extimité d'après Serge Tisseron[modifier | modifier le code] La prise en compte du désir d'extimité et de ses manifestations a deux conséquences importantes. Intimité

Des ados se d shabillent pour obtenir des commentaires sur leurs blogs Après le «sexting», une pratique très prisée chez les ados qui consiste à s’envoyer des SMS à tonalité sexuelle, parfois avec photos ou vidéos à l’appui, voici le nouveau phénomène en vogue au pays des collégiens: le «dedipix» (dédicace + picture). «Si le sexting est vieux comme le téléphone portable, le dedipix, lui, est une tendance plus récente» qui prend de l’ampleur sur les blogs, explique à 20minutes.fr Thomas Rohmer, le président de Calysto, une association qui intervient dans des classes de collège pour décrypter avec les élèves l’impact du numérique sur leur vie. Alors, kesako le «dedipix»? C’est, en quelque sorte, un échange de services entre deux collégiens. Les ados (souvent des jeunes garçons) promettent de déposer un certain nombre de commentaires sur le blog de qui lui fera une dédicace illustrée en ligne (une fille généralement). Les commentaires, une monnaie d’échange Alice Antheaume

Des usages d’Internet en progression chez les jeunes enfants Les jeunes enfants sont connectés au Web de plus en plus tôt. Pour les 3 à 6 ans, les usages sont encore modestes mais ils existent. C’est ce que révèle l’agence Aegis Media France qui vient de publier son étude « Kids & teens sur le Web ». 1 032 questionnaires en ligne ont été renseignés par 485 mamans d’enfants internautes de 3 à 6 ans et 557 enfants internautes de 7 à 12 ans. 31 % des enfants de 3 à 4 ans, 41 % des 5 à 6 ans, 67 % des 7 à 12 ans se connectent plusieurs fois par semaine, voire davantage sur Internet. Une partie des plus jeunes enfants ne sont pas accompagnés 14 % des enfants de 3-4 ans, 25 % des 5-6 ans, 42 % des 7-9 ans, 69 % des 10-12 ans sont seuls devant l’écran de l’ordinateur. 20 % des 3-6 ans ont leur propre ordinateur. 40 % des 3-6 ans et 50 % des 7-12 ans déclarent le visionnage de vidéos comme étant l’activité qu’ils pratiquent le plus souvent. Les 7 à 12 ans sont de loin les plus actifs

Les réseaux sociaux, l’empathie et les adolescents Selon un sondage effectué pour l’ONG 30 Hour Famine, 55% des adolescents questionnés affirment que des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter les a rendu plus conscients des besoins des autres. La même question avait été posée en 2011, et seulement 44 pourcent des adolescents s’étaient lors sentis concernés. Pour Regina Corson, la Vice Présidente de l’association, cette augmentation est un signe des temps. Mais cela signe-t-il une augmentation de l’empathie ? Fréquenter les réseaux sociaux peut-il rendre plus empathique ? Les trois étages de l’empathie L’empathie est un phénomène complexe qui plonge ses racines dans jusque dans le secret de nos cellules. Dans le travail qu’il a consacré à l’empathie, Serge Tisseron distingue trois niveaux différents. Le second étage de l’empathie est constitué par la reconnaissance mutuelle. Enfin, le dernier étage correspond à ce que Serge Tisseron appelle l’empathie extimisante. L’empathie et les mondes en ligne.

Facebook, nouvelle porte d'entrée dans l'adolescence Deux tiers des 11-13 ans ont un profil. Et doivent apprendre, à peine sortis de l'enfance, à gérer une seconde identité. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascale Krémer Il est le dénominateur commun d'une génération. 93 % des 15-17 ans et 81 % des 13-15 ans disposent d'un compte sur le réseau social Facebook. Les deux tiers des 11-13 ans détiennent un "profil", en dépit d'un âge minimum officiellement fixé à 13 ans par l'opérateur. Quid des autres réseaux sociaux ? L'inscription sur Facebook vaut désormais marqueur d'avancée en âge, rite d'initiation à l'adolescence. Entrée facilitée en adolescence, donc… Et aussi plate-forme d'entraide pour les devoirs. Xavier Pommereau, psychiatre en charge du pôle adolescents du CHU de Bordeaux, connaît bien "ces enfants de l'image qui se construisent à travers elle". Une notion jusque-là plutôt réservée à la culture anglo-saxone s'impose : la "popularité". Cinq ou 6 % ont subi un cyber-harcèlement plus continu.

Les jeunes et internet : Deux enquêtes instructives Viennent de paraître deux enquêtes qui étudient les pratiques des adolescents sur internet : l’une porte sur les usages de Facebook par les collégiens et lycéens ; l’autre analyse le rapport des jeunes à la culture à l’ère du numérique. Les résultats de ces enquêtes s’avèrent particulièrement intéressants et édifiants dans la mesure où ils permettent de confronter le discours dominant et la réalité des pratiques. Ils peuvent ainsi éduquer notre regard sur les élèves en combattant certaines idées reçues. Ils constituent aussi une invitation à faire d’internet à l’école un véritable espace éducatif. Le Dictionnaire des Idées reçues version 2012 Jeune : individu décérébré, c’est-à-dire illettré (il n’aime pas lire, il ne s’intéresse pas à la culture…) et irresponsable (sur internet, il se met en danger et met en danger autrui). Réseaux sociaux : lieu de dérives diverses, de vains échanges et de mauvaises rencontres (à filtrer en priorité dans tous les établissements scolaires).

Avons-nous de “vrais amis” sur les sites sociaux Par Hubert Guillaud le 02/04/09 | 14 commentaires | 12,013 lectures | Impression On le sait, les sites sociaux prennent de plus en plus d’importances dans nos usages quotidien. La dernière étude de Nielsen (.pdf) sur le sujet, souligne d’ailleurs que les sites sociaux sont devenus le 4e usage des internautes (passant devant l’e-mail, mais demeurant derrière la recherche ou l’accès aux portails d’information). Parmi tous les chiffres disponibles sur Facebook, Cameron Marlow, sociologue chez Facebook, en a récemment publié quelques-uns d’intéressants qui précisent la teneur du graphe social qui nous relie à nos relations sur Facebook. Cameron Marlow et ses collègues ont identifié 4 types de relations différentes : Si l’on en croit les résultats obtenus par Cameron Marlow et son équipe, nos relations soutenues sont plutôt rares sur ce type de plateforme. Via The Economist, danah boyd et Thibaut Thomas.

Disséquer l’amitié en ligne Par Hubert Guillaud le 28/12/06 | 9 commentaires | 9,742 lectures | Impression “Es-tu mon ami ou pas ?” Pour danah boyd, cette question existentielle qui parcourt les cours de récréation, est une clé pour comprendre le fonctionnement des réseaux sociaux en ligne. Dans le fonctionnement de Friendster ou MySpace qu’elle a particulièrement étudiés, les participants doivent sélectionner qui ils autorisent à être “leur ami”, c’est-à-dire à les inscrire dans leur liste personnelle (et souvent publique) de contacts de prédilection. Ce choix, public, structure la participation en réseau, explique-t-elle dans la dernière livraison de First Monday. “La fonction d’”amitié” permet aux utilisateurs de produire des communautés au sein des sites de réseaux sociaux. “Ce sont principalement les non-participants qui perpétuent la croyance qu’une liste d’amis en ligne n’est rien d’autre qu’une liste de ses meilleurs amis dans la vie.”

Usages d’Internet chez les adolescents : connaître, comprendre, éduquer : présentation mise à jour Le SCEREN / CRDP de l’Académie de Versailles via son site CToutNet vient de mettre à jour la présentation de référence : Citoyen de l’Internet sur l’usage d’Internet par les adolescents nommé exactement : « Usages d’Internet chez les adolescents : connaître, comprendre, éduquer ». Ce dossier comprenant 59 diapositives fournit des chiffres actualisés sur les pratiques adolescentes des technologies et des outils connectés ainsi que des bases de réflexion et d’échanges pour la communauté éducative (enseignants, parents…) dans un objectif d’éducation à la citoyenneté.La présentation « Usages d’Internet chez les adolescents : connaître, comprendre, éduquer » est diffusée sous licence Creative Commons BY-NC-ND 2.0 avec une disponibilité sous plusieurs formats : … avec en complément : Ce diaporama peut être utilisé et partagé au sein d’un EPN (espace public numérique) comme base d’un atelier ou d’une activité liée à l’éducation au multimédia. Licence : Mots-clés : adolescent, pédagogie, usages

Réseaux sociaux : vers la fin de la vie privée ? Les acteurs des médias sociaux comme Facebook tentent de prouver que leurs plates-formes encouragent la diversité culturelle en exposant les utilisateurs à un large panel de points de vue. Mais la popularité de ces réseaux a donné lieu à un débat évoquant la fin de la vie privée, ou du moins son érosion progressive, le partage de contenus se généralisant à travers des réseaux toujours plus vastes et homogènes. Ces nouvelles technologies permettent aux entreprises, comme aux Etats, une intrusion sans précédent dans la vie privée. Mais les individus semblent devenir plus tolérants aux intrusions dans leur vie personnelle, et voudraient même participer à cet espionnage dont ils sont la cible. Cette hypothèse de la fin de la vie privée pourrait avoir un impact considérable sur l’environnement culturel, économique et politique. Tester l’hypothèse de la « Fin de la Vie Privée » dans la communication assistée par ordinateur Dans cette étude de la seconde vague de projets de recherche, le Dr.

Facebook, destructeur d’amitiés ? Une énorme majorité des internautes utilisent Facebook, ce même panel passe son temps à critiquer le réseau. Voilà quelques points d'une nouvelle étude qui ne risquent pas de bouleverser cette tendance, car Facebook tue les amitiés et provoquent des bagarres. A la base – on pourrait presque dire ‘Jadis’, – Facebook avait pour but originel de galvaniser les relations sociales. Dans un univers parallèle et utopique, le réseau de Mark Zuckerberg était un lieu qui permettait de rester en lien avec ses véritables amis, malgré les années ou la distance. Selon l’étude baptisée « le climat social des réseaux », 15% des adultes et 22% des adolescents ont vu une amitié se rompre définitivement à cause des interactions sur Facebook. Malgré l’aspect purement virtuel de Facebook, les conséquences sont aussi physiques. 3% des adultes et 8% des adolescents en sont venus aux mains à cause d’un évènement s’étant produit sur le réseau. Assez déblatéré sur Facebook, le réseau a aussi des qualités.

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