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Classes inversées, causerie avec Marcel 4 ans après

Classes inversées, causerie avec Marcel 4 ans après

Comment mettre en place la classe inversée Mettre en place un modèle de classe inversée avec ses élèves ou ses formés peut faire peur : il faut redéfinir la manière d’aborder son cours, mais aussi tout son positionnement d’enseignant / formateur. Voilà quelques conseils pour vous aider à démarrer sereinement ! La classe inversée, qu’est-ce que c’est ? Pour rappel, la classe inversée propose de chambouler le modèle traditionnel de la classe : on découvre le cours chez soi, via différents types de documents, et on fait des exercices et on voit ensuite les applications concrètes en classe avec le professeur. Pour les documents de préparation, de nombreuses possibilités s’offrent à vous : diffuser des vidéos, proposer des documents à lire ou encore des petits jeux. L’idéal est bien entendu de ne pas proposer qu’un seul support, mais de les diversifier pour garder l’attention de vos apprenants. Quels types de support utiliser ? – des vidéos Vous n’avez que l’embarras du choix. – d’autres types de support Comment diffuser ses contenus ?

Les leurres de la classe inversée Au dire de certains, la classe inversée constituerait une révolution pédagogique. Elle ferait renaître la motivation d’élèves s’ennuyant dans la classe « traditionnelle », permettrait une différenciation favorable à une meilleure réussite des élèves en difficulté, tout en offrant à tous d’être « acteurs de leurs apprentissages et producteurs de leur savoirs ». Forcer le trait pour construire l’opposition radicale des modèles. La description de l’activité pédagogique « traditionnelle » sur les sites promoteurs de la pédagogie inversée repose sur une analyse quelque peu simplificatrice. Un des principaux sites de promotion de la « classe inversée » résume l’activité de l’élève au sein de la classe « traditionnelle » à « un enregistrement des connaissances transmises par l’enseignant » considéré comme une « tâche de bas niveau cognitif ». À vouloir l’examen critique, aurions-nous seulement un apriorisme méprisant ? Alors pourquoi faciliterait-elle l’apprentissage ? Quelle différenciation ?

Où en est la recherche sur la classe inversée? Un aperçu J’ai récemment fait un survol global (en « haute altitude ») de la recherche sur la classe inversée. Si l’exercice est quelque peu impressionniste (son approfondissement dépasserait la portée attendue d’un article de L’éveilleur), il révèle tout de même des informations utiles et intéressantes. Voici comment je m’y suis pris et ce que j’en ai retenu. D’entrée de jeu, il faut souligner que l’expression « classe inversée » est récente, et donc que les principales publications savantes à ce sujet le sont aussi. Bien que la formation hybride (blended learning), dont la classe inversée fait partie, existe depuis beaucoup plus longtemps que l’expression « classe inversée » elle-même, je n’ai pas fait non plus la démarche fastidieuse d’identifier les publication portant sur le blended learning qui traitent en fait de classe inversée sans la nommer ainsi. Quelques constats supplémentaires liés à la « récence » du sujet :

Réfléchir avant d’inverser la classe - Faculté d'éducation Dans le monde de la pédagogie, deux mots circulent sur toutes les lèvres : classe inversée. La rumeur grandissante a poussé Isabelle Nizet et Florian Meyer, professeurs à la Faculté d’éducation, à tester eux-mêmes cette méthode pédagogique dans le cadre d’un cours d’évaluation du baccalauréat en enseignement au secondaire. Durant trois semaines, les étudiantes et étudiants d’Isabelle Nizet ont visionné à la maison 16 courtes capsules multimédias portant sur des concepts théoriques précis. Puis, ils ont profité du temps de classe pour s’engager dans diverses activités d’apprentissage mobilisant ces concepts et pour discuter avec leurs pairs. «Par la qualité des travaux des étudiants, j’ai vraiment senti une amélioration de leur autonomie. Quant aux étudiants, ils espéraient surtout mieux comprendre la matière pour réaliser de meilleurs travaux. Par contre, plusieurs auraient voulu que la professeure valide davantage en classe leur compréhension des contenus des capsules. Pas une recette

numérique et enseignement - classe inversée : retour sur pratiques Programme de la journée académique sur le numérique Les deux présentations décrivent des pratiques de classe inversée en anglais (collège) et en Sciences Economiques et Sociales (lycée) et s'attachent aux questionnements que ces expérimentations soulèvent. Présentation introductive ( diaporama présentant l'apparition du concept de la classe inversée depuis le début du XXème siècle, une définition et les objectifs de l'atelier) Présentation de Moreau Audrey (anglais) Après un usage récurrent des vidéos en situation classe et en salle multimédia, l'idée d'expérimenter la classe inversée a germé pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ce principe offrait la possibilité de varier les exploitations pédagogiques des capsules vidéos grâce aux évolutions techniques liées au numérique et en particulier à la mise en place des ENT. En amont, la démarche de la classe inversée a été présentée aux parents et aux élèves. Au fil de l'expérimentation, des questionnements sont apparus. une expérience en 6ème

Marcel Lebrun : C'est quoi une classe inversée ? "S’agit-il de savoirs en boîte promus par les super-campus d’une éducation devenue mondiale et dont les Mooc seraient les vitrines ? D’un soubresaut médiatisé d’un enseignement ex cathedra hérité d’une époque où la « lecture » était la seule voie de la transmission ?.. Ou alors, plus positivement, dans la lignée de l’intelligence collective, des communautés d’apprentissage et de pratiques, d’une occasion historique de construire ensemble un nouvel humanisme numérique dont les apprenants (nous tous) seraient les apprentis ?" Pour lui, "la relation entre enseigner et apprendre est systémique, non linéaire. L'article

La classe inversée comme approche pédagogique en enseignement supérieur : état des connaissances scientifiques et recommandations 1Le contexte de l’enseignement supérieur est en profonde mutation. De nombreuses pressions émergent de différentes sphères de la société pour que cet ordre d’enseignement réponde au mieux à ses besoins. De la sphère du monde du travail, mentionnons la pression des organismes d’agrément et des ordres professionnels qui cherchent de plus en plus à orienter et contrôler le contenu et les modalités pédagogiques des programmes universitaires (Pelletier, 2009). Dans les disciplines professionnelles, mais pas uniquement, on dénote un désir accru de mettre en place une approche par compétences faisant une large place à l’apprentissage concernant le monde du travail (work-based learning) et aux compétences dites transversales (ou soft skills) telles la communication, le travail en équipe ou la pensée critique (Billett, 2009). 2La classe inversée se trouve actuellement au cœur de l’attention des éducateurs, et ce, à travers le monde. 4.1. 4.1.1. 4.1.2. 4.1.3. 4.1.4. 4.1.5. 4.1.6. 4.1.7. 4.1.8.

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