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Sony Music Entertainment France

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L’industrie musicale face au téléchargement Depuis la fin des années 90, l’industrie du disque est en crise. Elle doit lutter contre les échanges massifs de fichiers musicaux sur les réseaux peer-to-peer, et elle peine aussi à s’adapter à des évolutions majeures du support musical (fin de vie du CD, apparition du MP3) et des modes de prescription (développement des communautés de consommateurs, outils logiciels améliorant l’appariement entre l’offre et la demande). Or, si la baisse des ventes de disques est indéniable, on n’observe pas de baisse de l’intérêt des consommateurs pour la musique : la fréquentation des salles de concert n’a jamais été aussi importante, les radios musicales voient leurs parts d’audience progresser rapidement, les ventes de musique numérique connaissent une croissance exponentielle, de même que les achats de lecteurs MP3. La crise ne peut donc se résumer à un effet des échanges de fichiers musicaux. Baisse des ventes de CD et piratage Nouvelles formes de promotion de la musique

Neuvième année de baisse pour le marché français de la musique Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alain Beuve-Méry Le marché français du disque et de la musique enregistrée affiche un résultat négatif pour la neuvième année consécutive, avec pour 2011 une baisse du chiffre d'affaires de 3,9 %, selon les données rendues publiques par le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP), lundi 30 janvier, au Marché international du disque et de l'édition musicale (Midem) de Cannes. Le chiffre d'affaires des éditeurs phonographiques s'inscrit certes en recul à 617,2 millions d'euros, mais, pour la première fois, "les ventes numériques deviennent un relai de croissance pour la filière musicale", relève le SNEP. Etabli à 412,6 millions d'euros, le marché physique enregistre, lui, une baisse à deux chiffres (–11,5 %). En 2011, le numérique représente 21 % des revenus du secteur, contre 16 % en 2010.

Pourquoi les ventes de disques baissent-elles ?, par Laurent Chemla Pour être un tant soit peu audibles lors du combat contre Hadopi. les opposants à la loi se sont retrouvés presque contraints de faire, à leur tour, des propositions pour « sauver » des artistes soi-disant spoliés par le « piratage » et les échanges pair-à-pair (P2P). Le risque, quand on fait de telles propositions (licence globale, « contribution créative »), c’est de justifier les mensonges des majors : si l’on cherche des solutions pour rémunérer les musiciens, c’est bien que le P2P leur fait perdre de l’argent... Le bourrage de crâne des tenants de la répression (quels que soient leurs buts réels) a si bien fonctionné qu’il a définitivement ancré dans l’imaginaire collectif l’idée que l’échange d’œuvres numériques impliquait un manque à gagner pour les artistes, qu’il faudrait combler d’une manière ou d’une autre. Personne ne nie la réalité de cette crise. Le marché du DVD, à l’inverse, est florissant. Taille de l’article complet : 1 406 mots. Vous êtes abonné(e) ?

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