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20160205_Pourquoi une application devient-elle addictive?

20160205_Pourquoi une application devient-elle addictive?
Crédit photo : iStock Plusieurs utilisateurs d’applications populaires en sont dépendants. Comment ces applications réussissent-elles à développer cette « emprise » sur eux au point qu’elles deviennent incontournables dans la vie des mobinautes? Selon des experts en marketing et des psychologues, une application finit par créer une addiction selon la fréquence et le temps d’utilisation quotidien. Selon la firme de recherche Comscore, plus de 176 millions de mobinautes à travers le monde utilisent leurs applications favorites plus de 60 fois par jour. Sur le plan conceptuel, des caractéristiques communes se retrouvent sur ces applications. Certains chercheurs universitaires qui se sont penchés sur la question pensent que ces applications semblent réussir, économiquement parlant (plusieurs sont gratuites) et au niveau de l’accessibilité, à « noyer un sentiment d’anxiété et de stress » chez les utilisateurs causé par un rythme de vie de plus en plus effréné. Écoutez Zoubeir Jazi

La cyberdépendance, ennemie du sommeil ? Chaque soir, Fabrice, 34 ans, s’adonne à ce qui est devenu un rituel : il se connecte fébrilement, répond à ses courriels, en adresse d’autres, surfe sur ses réseaux sociaux, visite ses nombreux sites préférés. Ses yeux sautent d’une image à l’autre des heures durant. Et comme à chaque connexion, le temps semble s’être arrêté. Internet ne manque pas d’entraîner des cyberdépendances chez ses utilisateurs. Selon une étude récente, en effet, différents troubles du sommeil sont susceptibles de se manifester chez les cyberdépendants : troubles de l’endormissement, réveils nocturnes, insomnies ou encore diminution du temps de sommeil. Comment les spécialistes expliquent-ils l’émergence de ces troubles ? Michel Lejoyeux et Marie-Pia d’Ortho, « Les troubles du sommeil dans l’addiction à Internet », Médecine du sommeil, vol.

(20+) Cyberdépendance : un enjeu en ligne de mire Vingt-cinq millions de Français jouent aux jeux vidéo. Et selon un rapport sur la cyberdépendance, rédigé en 2008 par deux députés UMP, entre 600 000 et 800 000 personnes (adultes ou jeunes) seraient victimes d’une «conduite addictive». Fiable ? Préoccupant ? Assez pour que le phénomène fasse l’objet d’une conférence-débat à la Sorbonne mardi soir, organisé par l’Union régionale des associations familiales (Uraf) et des rectorats d’Ile-de-France, en présence d’un spécialiste de la question, le psychiatre et médecin chef à l’hôpital Marmottan, Marc Valleur. Thème de la discussion : «Dépendance aux écrans. Dépendance et pas addiction. «Le problème de la dépendance aux jeux en ligne est certes préoccupant, explique Olivier Gérard, de l’Union nationale des associations familiales, mais moins que celui de l’addiction aux drogues ou à l’alcool.» Victor Matet

Cyberdépendance: «Le véritable danger, c'est l'isolement» La cyberdépendance est-elle la nouvelle menace venue du Web? C'est ce que semble indiquer un rapport parlementaire rendu public ce mercredi. Elisabeth Rossé est psychologue au centre médical Marmottan, où elle prend en charge des cyberaddicts. Qui sont les cyberdépendants? Comment sait-on qu'on est cyberdépendant? Quels sont les risques? Comment les adolescents deviennent-ils accros aux MMORPG? Certains sont-ils plus vulnérables que les autres? Que faut-il faire? Le mot de la fin? Journée sans téléphone mobile : et si on décrochait ? Pour l’expert en comportement Thierry Le Fur, il est indispensable de trouver « les conditions d’un usage adapté ». Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Marlène Duretz Une journée sans téléphone mobile ? Autant demander l’impensable et tenir à l’impossible une majorité de détenteurs de ce doudou connecté, que 60 % des Français consultent dans la première heure suivant leur réveil et que 30 % dégainent entre dix à vingt-cinq fois par jour, et 13 % cinquante fois et plus. En considérant que les enfants sont, dès l’âge de 2 ans, derrière les écrans, « nous serons en moyenne connectés plus de cent mille heures, à l’échelle d’une vie, comptabilise Thierry Le Fur. Cet expert en comportements numériques et addictifs considère qu’il est indispensable de « trouver l’“homo équilibrus” qui sommeille en nous (…) et d’identifier les conditions d’un usage adapté ». A quoi reconnaît-on une addiction numérique ? Comment différencier technodépendance et comportement addictif ?

Bonjour, cet article est vraiment révélateur! Il montre à quel point nous sommes influencés par des organismes commerciaux à télécharger et à utiliser les applications sans même que nous puissions avoir plainement consicence de cela. Nous sommes de plus en plus poussés par la société de consommation vers cette addiction numérique. C'est décidement un dur labeur que d'essayer de s'en détacher!
Cordialement. by velimirovic_groupee_psy Mar 6

Bonjour,
Cet article est fort intéressant car il propose l'analyse des applications, aujourd'hui accessibles à bout de doigt!
Je comprends à présent pourquoi avoir tant de mal à se séparer de ces applications.
Cette addiction provient en effet de véritables recherches par les créateurs qui établissent une stratégie. Le but étant de détendre et d'apporter plaisir à l'utilisateur, ainsi influencé à visiter cette application de nouvelles fois pour susciter à nouveau cette réduction de stress et d'anxiété.
Cordialement, by rouah_groupeb_psy Mar 6

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