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Où va la “quantification de soi”

Où va la “quantification de soi”
Ce week-end se tenait à Mountain View la première édition de la conférence Quantified Self (QS) (que l’on pourrait traduire littéralement par « la quantification de soi » pour parler « de la capture, de l’analyse et du partage de ses données personnelles », comme l’explique Emmanuel Gadenne). Nous avons parcouru les différents comptes rendus de cette conférence, organisée par Gary Wolf et Kevin Kelly qui avaient lancé ce mouvement (voir Nos vies gérées par les données et Finalement, documentez-moi !) pour tenter de vous en rendre compte. Quantification ou amélioration ? En observant certains ateliers, on pouvait se demander quel est l’objectif de « cette mesure de soi ».Matthew Trentacoste, est étudiant à l’université de la Colombie-Britannique et dirigeait une séance de discussion sur le « suivi de l’attention » aux rencontres du Quantified Self, rapporte Ethan Zuckerman. L’internet n’est pas une pièce calme, explique Matthew Trentacoste. What is Asthmapolis ? Et les données ?

Vers la science personnelle Ce week-end se tenait à Mountain View la première édition de la conférence Quantified Self, organisée par Gary Wolf et Kevin Kelly qui avaient lancé ce mouvement (voir Nos vies gérées par les données et Finalement, documentez-moi !). Nous n’y étions pas (hélas), mais nous avons parcouru les différents comptes rendus accessibles en ligne (notamment ceux d’Ethan Zuckerman) pour tenter de vous en rendre compte. Le Quantified Self (qu’on pourrait traduire par « l’auto quantification ») est à la fois un groupement et un mouvement qui rassemblent des développeurs et des utilisateurs souhaitant utiliser les données collectées (poids, lecture, émotion, déplacements, actions… ) via des outils de suivis personnels pour comprendre et optimiser leurs comportements. Depuis 2 ans, le mouvement s’est structuré autour de rencontres régulières qui se déroulent dans le monde entier, où utilisateurs et développeurs viennent présenter leurs projets. Pourquoi la science personnelle est-elle importante ?

Christian Nold Le "Quantified Self" : doit-on compter sur soi ? Propos recueillis par Stéphane Gigandet. Interview publiée le 31/05/11 à 16h25. Emmanuel Gadenne. Consultant Internet. Emmanuel Gadenne est consultant Internet et intervient comme Manager au sein du cabinet Sopra Consulting. Emmanuel est l'une des premières personnes en France à explorer et pratiquer le Quantified Self, un thème qui intéresse de plus en plus de particuliers enthousiastes comme les startups et les géants du Web. Emmanuel nous propose une visite guidée pour comprendre les usages et les enjeux de cette auto-numérisation de l'individu, et si comme moi cette visite vous intrigue, vous pourrez continuer l'exploration à la première rencontre du groupe QuantifiedSelf Paris le vendredi 10 juin 2011. Comment as-tu découvert le Quantified Self et pourquoi t'y intéresses tu ? J'ai commencé le QuantifiedSelf en 2003, pour retrouver mon équilibre et améliorer mon hygiène de vie. Qu'est ce que le "Quantified Self" ? Existe-t-il un terme ou une expression équivalente en français ? Aperçu :

Emotional cartography Le 12 avril 2011, à la cantine numérique rennaise, nous avons eu le réel plaisir d’accueillir la virtuelle présence de Christian Nold au travers d’une conférence Skype sur ses expérimentations Emotional Cartography. Christian travaille depuis quelques années à la construction de cartes reflétant les émotions des habitants (ou visiteurs) d’un quartier. Il équipe les citoyens et visiteurs de dispositifs portables et légers captant leur niveau de sudation et leurs pulsations cardiaques et leur demande de se balader en notant leurs émotions et les pensées que leur déambulation leur inspire et en dessinant les éléments marquants de leur environnement. S’ensuit un long travail d’inventaire, de tri, de graphisme, de mise en valeur, de traduction pour constuire au final un objet à la fois cartographique, photographique (la capture d’un instant de société) et poétique (émotions capturées sous forme proche du haïku). Et quelques photos de cette restitutionCreated with Admarket’s flickrSLiDR.

La pensée sous forme de code Déchiffrer les secrets du cerveau - comment il gère cet exploit qu’est la pensée abstraite, ou transmet des informations complexes à la mémoire - représente une somme stupéfiante de calculs. Chacune des 100 milliards de cellules nerveuses du cerveau est en contact avec environ 10.000 de ses voisines, envoyant et recevant des messages codés en impulsions électriques qui sont ensuite transmis sous forme de signaux chimiques. Même dans un petit système de tout juste 100 neurones, le nombre de combinaisons possibles est plus grand que le nombre d’étoiles de l’univers. Essayant de donner un sens aux règles du "langage" des cellules nerveuses, le Dr. Le groupe du Dr Schneidman utilise des enregistrements en cours de groupes de quelques dizaines à quelques centaines de cellules du cerveau. RédacteurVardina Trigano

Observatoire des nouveaux médias » Blog Archive » Battre les cartes, ou la mise en relation de deux territoires Le mercredi 26 novembre, au même moment sur deux territoires différents : à l’Ensad, Boris Beaude, Bureau d’études et Philippe Vasset parlent de leurs travaux sur la thématique de la cartographie relationnelle (colloque Mobilisable). à l’Ensba, Jean-Philippe Antoine présente Tracer Joseph Beuys et Fernand Deligny (séminaire « des Territoires »). Temps T1 : je vais écouter Jean-Philippe Antoine ‘en live’ (je travaille en arts plastiques avec des enfants autistes, alors je ne peux pas manquer Deligny). Ma trajectoire compose un petit tracé très ornemental et bouclé au sein de l’Ensba avant de parvenir (enfin !) Temps T2 : je suis devant mon ordinateur et regarde les interventions de l’Ensad. Temps T3 : nous y sommes. La première serait celle de la volonté de partir de la trajectoire singulière et individuelle, une cartographie de la trace laissée par l’individu. Dominique Peysson (1) Fernand Deligny, Œuvres, L’Arachnéen, Paris, 2007 (4) Gilles Châtelet, Les enjeux du Mobile, Seuil, 1993

Les abeilles plus malines que les radars pour éviter les obstacles ! Comment les abeilles adaptent-elles leur vitesse pour éviter les obstacles ?A l’inverse des humains, les abeilles sont dotées d’une vision dorsale leur permettant d’esquiver les obstacles au-dessus de leur tête. L’abeille est même capable d’ajuster sa vitesse en fonction des distances qui la séparent des obstacles, y compris dorsaux. Comment est-ce possible ? Grâce au défilement visuel perçu, notamment au-dessus de sa tête. Pour parvenir à ces résultats, des bioroboticiens de l’Institut des sciences du mouvement ont modélisé la navigation en vol de cet insecte dans les trois dimensions. Comment une créature aussi minuscule que l’abeille, dont le cerveau est plus petit que celui d’un oiseau, parvient-elle à contrôler son vol et ainsi, à éviter les obstacles en vol ou au sol ? 1ère étape : modéliser les trajectoires des abeilles dans une chambre de vol expérimentale Pour prédire le vol des abeilles, les chercheurs ont conçu, il y a un an, un modèle de simulation appelé ALIS.

Une société de la requête (1/4) : De la Googlisation de nos vies En 2008, Geert Lovink, animateur de NetworkCultures, l’Institut des cultures en réseau, a publié, un intéressant essai sur la Société de la requête et la Googlisation de nos vies. Dans cet article, il adressait de pertinentes question à notre dépendance à Google et tentait de faire le point sur les rares critiques à l’encontre de l’Ogre de Mountain View. En ouverture d’un dossier sur Google et les moteurs de recherche, la traduction de cette article nous a semblé une première adresse importante. Traduction. La société de la requête et la Googlisation de nos vies Un hommage à Joseph Weizenbaum. Un spectre hante les élites intellectuelles du monde : la surcharge d’information. Avec l’augmentation spectaculaire des informations accessibles, nous sommes devenus accros aux outils de recherche. Image : Geert Lovink introduisant le colloque sur la Société de la requête, en nombre dernier, photographié par Anne Helmond. L’art de poser la bonne question Ne cherchons plus, interrogeons

Le Figaro - Santé : «Aller mieux» grâce à la psychologie positive Petit exercice: dressez la liste de trente activités qui vous comblent, vous font du bien, réjouissent votre esprit… Oui, trente. Pas une de moins. Difficile, n'est-ce pas? De «se faire masser» à «me plonger dans un sudoku», en passant par «lire de la poésie médiévale», il faudra faire preuve d'imagination pour en citer autant. Telle est l'ordonnance très sérieuse que prescrit Évelyne Bissone Jeufroy, coach, à ses clients, personnes en période de transition professionnelle ou amoureuse, malades se relevant de lourds traitements, mères de famille débordées ou cadres stressés ne trouvant plus guère de sens à leur hyper­activité. Son postulat s'inscrit dans un mouvement actuel plus large, celui de la psychologie positive, qui décrit scientifiquement, à coups d'études menées à Stanford ou Harvard, comme celles du professeur Tal Ben-Shahar, les pouvoirs de ces «accélérateurs de bonheur» sur notre système immunitaire, notre créativité ou notre adaptation aux inévitables épreuves de la vie.

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