background preloader

Dans la «clinique» pour cyberdrogués

Dans la «clinique» pour cyberdrogués
Actu 18.02.2015 06:00 Internet, jeux vidéo en ligne, smartphones: quand est-ce que le divertissement vire à la dépendance? Visite d’un centre de «désintoxication numérique», à Seattle, où l’on tente de soigner la génération des hyperconnectés. Texte Xavier Filliez C’est une petite maison en bois sous une grosse chape de cumulus. Ici résident actuellement cinq jeunes adultes traités pour des problèmes d’addiction à l’internet et aux jeux vidéo dans le cadre de reSTART, un programme unique, non hospitalier, de «désintoxication numérique» aux Etats-Unis. Ironie du sort - ou pas - les sièges sociaux de Microsoft et de Nintendo sont à quelques kilomètres. Shlok, originaire de Pune, pas loin de Bombay, arrivé il y a deux semaines, a le blues. Ces trois dernières années, Shlok n’est plus allé à l’école. Il raconte ses crises à répétition, à briser des claviers, lorsque sa connexion le lâchait. La découverte d’Hilarie Cash ReSTART, c’est le carrefour de deux mondes. Andrew en sait quelque chose.

Entretien avec Michel Lejoyeux Cyberdependance.ca - Quand l'utilisation d'Internet devient un problème Digital detox, le jeûne des hyperconnectés Pour répondre au malaise généré par une connexion permanente, centres de thalasso et hôtels spa ont ajouté le sevrage numérique à leur menu. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Catherine Rollot Avant de plonger dans l’inconnu, son réflexe a été de lire un dernier mail. Un geste dérisoire puisqu’il ne pourrait pas y répondre. Puis, il a déposé ses armes numériques dans un délicat pochon orné d’un ruban bleu. A côté des bijoux, montres de luxe et liquidités entreposés par la clientèle fortunée, le trésor d’Eric Chesnel – un ordinateur portable et un smartphone somme toute banal –, 48 ans, n’avait rien d’extravagant. Prendre du recul par rapport à une « addiction » aux mails qui brouille les frontières entre sa vie professionnelle et sa vie privée, c’est l’objectif d’Eric Chesnel. En moyenne, un cadre reçoit au bureau 50 mails par jour. 70 % des Français vérifient leur messagerie toutes les cinq minutes, 78 % se connectent avant de dormir, à peine moins dès le réveil…

Cyberdépendance appel au secours ! - Aide et Entraide Coucou Sophie, Je trouve génial que tu le reconnaisses Sophie, ce vide qui t'habite. Ca me renvoye à une période de ma vie, ou je ne l'avais pas analysé ainsi,mais je suis tombée comme dans un gouffre. C'est la conscience qui permet d'équilibrer les choses un moment donné. Tu vas peut-être trouver des personnes qui vont te dire comment il faut faire,j'ai abandonné ça.Ce qui fonctionne chez moi, c'est juste ETRE CONSCIENT,continuer à regarder ce qui se passe. et c'est ce qui favorise petit à petit le détachement. Petit à petit, c'est aussi ce qui permet d'aller vers ce qui nous plait,c'est à dire nous rend Vivant. Ce vide est un passage. Rien ne peut avoir une emprise vraiment, à partir du moment on en est conscient.n'oublie pas ça. PS : Je ne dis pas que j'en suis complètement sortie ! donc dis-toi que tu n'es largement pas seule à vivre ça au monde ! et chacun a ses occupations ! tu vois, rien que ce terme "occupation",n'est pas banal. --------------- Aimer, c'est laisser partir...

Numérique et comportement : Entretien avec Michel Lejoyeux Professeur de psychiatrie, de psychologie mais également spécialiste en addiction, Michel Lejoyeux nous parle de cet attrait parfois extrême que nous avons pour les nouvelles technologies. Appelée par certains addiction au numérique ou pathologie mentale, qu’en est-il réellement et comment s’en prémunir ? Spécialiste des comportements, Michel Lejoyeux est l’auteur de plusieurs ouvrages de développement personnel. ARTE : On parle aujourd’hui de l’attrait poussé pour le numérique comme d’une addiction voire d’une pathologie dans certains cas. Je pense qu’il ne s’agit pas d’une addiction au sens où on l’entend quand on parle d’alcool ou de drogues. Quels sont les effets observables au niveau cognitif de l’addiction au numérique ? Même s’il faut rester prudent aujourd’hui avec cette notion d’addiction, on peut en revanche remarquer lors d’une IRM, une zone d’activation dans le centre cérébral du plaisir. Est-il possible que cette addiction puisse modifier ou perturber l’identité sexuelle ?

Différents moyens de guérison Joueurs info service L’addiction numérique, un mal croissant chez les jeunes A Singapour, comme dans un nombre grandissant de pays, des psychiatres militent pour que l'addiction aux smartphones soit reconnue comme un trouble psychologique. Avec la Corée du Sud, la Chine et Taïwan, la cité-Etat est l'un des pays d'Asie les plus concernés par ce phénomène. L’addiction au smartphone, un trouble psy ? Singapour et Hong Kong détiennent d’ailleurs le record régional du plus grand nombre d'utilisateurs de smartphones par habitant, selon un rapport publié l'an dernier par le cabinet d'étude Nielsen. 87% des 5,4 millions de Singapouriens sont ainsi munis d'un téléphone multifonctions, contre 65% aux Etats-Unis. Et d’après Adrien Wang, psychiatre au centre médical de Gleneagles, l'addiction à l'internet devrait être classée dans les troubles mentaux. Sans internet à la maison, il erre à la recherche d’une connexion Le médecin évoque le cas d'un étudiant de 18 ans dont les symptômes étaient extrêmes. Les ravages du text-neck Les symptômes de l’addiction numérique

Restez à jour Le blog des CyberDependants L’addiction nous guette-t-elle tous Dans le registre de la psychopathologie de la vie 2.0 et bientôt de celle de nos vies 3.0, ce billet propose l’interview d’un spécialiste des conduites addictives. Thomas Gaon1 est psychologue clinicien diplômé en psychopathologie clinique et en ethnométhodologie (Paris VII). Il travaille en addictologie. Ses recherches portent principalement sur les impacts psychosociaux des jeux vidéos en ligne. Pouvez-vous définir la symptomatologie de l’addiction ? Selon M. La centration. Où l’addiction trouve-t-elle ses origines ? Il y a plusieurs théories au sujet des causes de l’addiction en fonction des disciplines convoquées, mais la plupart reconnaissent la participation de plusieurs facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. La conduite permet alors à l’individu de pouvoir avoir du plaisir ou tout simplement de trouver un point d’équilibre dans son fonctionnement biopsychosocial. A quel moment le besoin de consulter émerge-t-il chez les patients qui vous consultent ? (Article lu 1005 fois)

Cyberdépendance: "Les parents doivent accompagner leurs enfants dans leurs découvertes" 25 millions de Français jouent aux jeux vidéos, 3 foyers sur 4 ont accès à Internet, et 80% des 15-24 ans ont un profil sur un réseau social. Faut-il s'inquiéter d'une éventuelle addiction? Un colloque organisé par l'Union départementale des associations familiales a fait le point cette semaine. Entre 13 et 19 ans, un adolescent passe en moyenne plus de 30 heures devant un écran, quelle qu'en soit la taille. Une réalité qui fait peur aux parents, moins aux experts, qui tendent à relativiser. "Il appartient aux parents d'accompagner leurs enfants dans la découverte et l'utilisation de ces nouveaux outils, explique le psychiatre Marc Valleur, auteur de "Le jeu pathologique" et praticien au centre de soins et d'accompagnement des pratiques addictives de Marmottan (Paris). Mais la dépendance liée aux jeux en ligne semble un peu plus préoccupante que les autres. Ne pas diaboliser Autres facteurs de dépendance au jeu, l'appartenance à un groupe. Promouvoir l'outil informatique

Eduscol. Enseigner avec le numérique

bonjour,
merci d'ajouter cette information enrichissante, clinique d'un genre nouveau traitant un mal moderne : la cyberdépendance. L'urgence est là, telle une évidence! S'adapter c'est évoluer et un retour en arrière, hautement authentique (cabane dans les bois) peut nous sembler paradoxal mais pourtant bien réel. by berus_groupe1_psy Mar 4

Je n'ai pas trouvé non plus d'équivalent en France. Il y a bien eu des rapports faits pour le SENAT ( évoquant ce qui peut être mis en place dans les écoles. Dans les écoles il y a une éducation au numérique, notamment sur les risques liées à internet. Cependant, ayant vu les contenus enseignés au collège, je trouve que cette prévention reste succinte et que les parents doivent rester vigilants en limitant les accès à internet ou aux jeux vidéos à certaines heures. La prévention n'est pas non plus accées sur la net étiquette qui peut rattraper les enfants une fois adultes et dans le monde de l'entreprise. by laraside Mar 2

Bonjour,
Intéressant oui mais effrayant aussi d'en arriver là, avez-vous dans vos recherches trouvé des choses sur la prévention notamment au sein de l'éducation nationale ? Personnellement j'ai trouvé des rapports de mise en garde mais pas d'informations sur la mise en place d'une véritable 'éducation' à l'usage du numérique et à ses dangers. Merci par avance pour vos retours.
Cordialement,
Cécile by benhamou_groupec_psy Feb 29

Bonsoir,
Cet article montre bien la souffrance de ces jeunes adultes qui ne trouvent pas leur place dans la société et provoque eux même ce rejet et cette solitude qu'ils craignent pourtant...
Merci d'avoir offert cette lecture.
Cordialement.
Carole by hounkanrin_groupeb_psy Feb 24

Bonsoir à vous,
Cet article est touchant car il raconte l'expérience de personnes extrêmement seules qui par cette "cure" au fond d'une cabane sont ramenées à l'essentiel, un peu comme dans les centres où l'on apprend la méditation. C'est cet "essentiel" que les personnes addicts ont perdu. Intéressant.
Merci pour ce partage.
Bien cordialement,
Carole by pilarz_groupec_psy Feb 24

Bonjour,
Je vous rejoins Orphélia sur ce point de vue, pour avoir travaillé dans un CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention des Addictions), j'ai pu observé que plusieurs équipes se trouvent démunis face à l'accueil des personnes aux comportements addictifs liés à l'usage du numérique.
La majorité des équipes de CSAPA sont formées à l'accueil du public addict à un produit (alcool, héroïne, cocaïne, etc.).
Addiction avec produit, addiction sans produit, les comportements addictifs sont relativement similaires, mais la prise en charge, quant à elle, diffère sensiblement.
Des centres spécialisés, comme celui de Seattle décrit dans l'article, pourrait fournir un accompagnement adapté aux individus addicts au numérique.
Mais, je pense qu'avant de créer des centres spécialisés pour la cyberdépendance, il serait nécessaire de former les équipes des CSAPA en France à l'accueil de ce public particulier. Ainsi, chaque individu, qui en fait la demande, pourrait trouver près de chez soi, à titre gratuit, une équipe à son écoute, proposant une prise en charge adaptée. by salgado_groupea_psy Feb 21

Bonjour,
Intéressant de savoir qu'il existe aujourd'hui des centres comme ceux ci, compte tenu des conséquences que le numérique peut avoir sur notre vie personnelle et professionnelle...
Cordialement,
Orphélia by sosinski_groupeb_psy Feb 15

Related: