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Lola Montès, le film de Max Ophuls enfin restauré ! – La Cinémathèque française

Cinéma - Lola Montès - La critique La restauration du chef-d’œuvre d’un maître du cinéma. Lola Montès ou la perfection du septième art. L’argument : L’ancienne courtisane déchue Lola Montès est exhibée dans un cirque de la Nouvelle Orléans où un spectacle relate sa vie mouvementée. Copyright Les Films du Jeudi Notre avis : Lola Montès est paradoxalement l’un des films à la fois les plus célèbres et les plus méconnus de l’histoire du cinéma. Copyright Les Films du Jeudi Outre la prouesse technique de la version remastérisée, qui permet d’apprécier le travail sur les couleurs de Christian Matras et les remarquables décors de Jean d’Eaubonne (surtout dans les séquences du cirque, comme la danse des Lilliputiens), la nouvelle version offre des passages inédits qui accentuent le côté crépusculaire : désespoir de la jeune Lola errant sur le pont du navire (admirable travelling ophulsien), fuite de Munich en calèche... Bande-annonce de Lola Montès

Brune Blonde Le cinéma a fait des cheveux de femmes un motif essentiel de son esthétique et de sa mythologie. Héritier de la peinture et de la littérature, il prolonge cette fascination pour la chevelure féminine et la gestuelle qui lui est liée. Dès son origine, les cinéastes et leurs chefs opérateurs ont vu tout le parti qu'ils pouvaient tirer des cheveux comme forme et matière privilégiées dans la construction plastique de leurs plans. Cet intérêt du cinéma pour la chevelure traverse aussi la grande Histoire dont elle accompagne les mutations et les heures les plus sombres. Construite sur des mises en rapport ouvertes à la subjectivité du visiteur, cette exposition invite à parcourir tous les passages inédits, et parfois secrets, qui existent entre cinéma, peinture, photographie, histoire et mythologie dans la représentation de la chevelure féminine. Alain BergalaCommissaire de l'exposition Brune/Blonde Marion LangloisChargée d'éditions en ligne

Lola Montès et le cinéma des attractions 1 Susan M. White, The Cinema of Max Ophuls. Magisterial Vision and the Figure of Woman. 1Écrire que Lola Montès rend hommage à ce que Gunning et Gaudreault ont appelé « le cinéma des attractions » est, pour le moins, un euphémisme. 2En situant Lola Montès, l’histoire d’une courtisane européenne notoire, dans un cirque du XIXe siècle, Ophuls retourne aux racines du spectacle en tant qu’attraction – notion empruntée par Gunning aux théories de Sergeï Eisenstein : 2 Tom Gunning, « The Cinema of Attractions : Early Film, its Spectator and the Avant-Garde », in Early (...) Le terme « attractions » vient, bien sûr, du jeune Sergeï Mikhaïlovitch Eisenstein et de sa tentative de trouver un nouveau modèle, un nouveau mode d’analyse pour le théâtre. 3Gunning décrit l’exhibitionnisme délibéré du cinéma primitif, montrant plus particulièrement une pratique 3 Ibid. 4Ces qualités du cinéma primitif se retrouvent dans Lola Montès, dans le choix tout à fait délibéré du cirque comme cadre narratif.

Mus�e de l'Image | Ville d'�pinal - Les Ann�es Martine, images d'enfance 1954-1965 Ce site est optimisé pour une résolution d'écran de 1024 x 768 pixels, et nécessite un lecteur Flash, disponible ici gratuitement. « Un caprice qui ne finirait pas… » : la genèse de Lola Montès 1Ultime chef-d’œuvre de Max Ophuls, Lola Montès a déjà fait couler beaucoup d’encre, mais ses commentateurs n’ont guère, jusqu’à ce jour, considéré le film que dans son rapport au reste de l’œuvre du cinéaste. Cette volonté est si manifeste, même, qu’on a toujours choisi d’ignorer le fait, facile à vérifier pourtant, qu’il s’agissait d’une commande de circonstance plutôt que d’un projet véritablement personnel d’Ophuls. 2Dans les pages qui suivent, on entreprendra de décrire la genèse de l’œuvre à travers ce que nous en apprennent la presse professionnelle de l’époque, les archives scénaristiques et de tournage conservées à la BiFi, des entretiens inédits réalisés avec Tony Aboyantz et Claude Pinoteau, assistants réalisateurs, ou avec Marc Frédérix, assistant décorateur, et l’entretien également inédit avec Franz Geiger réalisé en Allemagne par Robert Fischer-Ettel. 5La seule analyse de ces maigres informations est déjà instructive. 7Celle-ci était danseuse. Je suis une artiste.

Mus�e de l'Image | Ville d'�pinal - Les petits bonheurs, images p�dagogiques des ann�es 60 Site optimisé pour une rsolution 1024 x 768 - Ce site nécessite la dernière version de Flash Player, téléchargez-le gratuitement en suivant ce lien. Exposition "Les neiges" Ne cherchant pas à être exhaustive ni scientifique, cette exposition propose des regards. Des regards de peintres, d’imagiers, de poètes, de musicien, de scientifiques, qui ont choisi la neige comme sujet. Avec l’ambition avouée que ces images vous accompagnent pour un voyage poétique en hiver. Nous avons pour la neige une passion bizarre et rien ne nous plat comme cette poudre de riz glace qui blanchit la face brune de la terre. Théophile Gautier, Voyage en Russie, 1867

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