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Vers la science personnelle

Vers la science personnelle
Ce week-end se tenait à Mountain View la première édition de la conférence Quantified Self, organisée par Gary Wolf et Kevin Kelly qui avaient lancé ce mouvement (voir Nos vies gérées par les données et Finalement, documentez-moi !). Nous n’y étions pas (hélas), mais nous avons parcouru les différents comptes rendus accessibles en ligne (notamment ceux d’Ethan Zuckerman) pour tenter de vous en rendre compte. Le Quantified Self (qu’on pourrait traduire par « l’auto quantification ») est à la fois un groupement et un mouvement qui rassemblent des développeurs et des utilisateurs souhaitant utiliser les données collectées (poids, lecture, émotion, déplacements, actions… ) via des outils de suivis personnels pour comprendre et optimiser leurs comportements. Depuis 2 ans, le mouvement s’est structuré autour de rencontres régulières qui se déroulent dans le monde entier, où utilisateurs et développeurs viennent présenter leurs projets. Pourquoi la science personnelle est-elle importante ?

Où va la “quantification de soi” Ce week-end se tenait à Mountain View la première édition de la conférence Quantified Self (QS) (que l’on pourrait traduire littéralement par « la quantification de soi » pour parler « de la capture, de l’analyse et du partage de ses données personnelles », comme l’explique Emmanuel Gadenne). Nous avons parcouru les différents comptes rendus de cette conférence, organisée par Gary Wolf et Kevin Kelly qui avaient lancé ce mouvement (voir Nos vies gérées par les données et Finalement, documentez-moi !) pour tenter de vous en rendre compte. Quantification ou amélioration ? En observant certains ateliers, on pouvait se demander quel est l’objectif de « cette mesure de soi ».Matthew Trentacoste, est étudiant à l’université de la Colombie-Britannique et dirigeait une séance de discussion sur le « suivi de l’attention » aux rencontres du Quantified Self, rapporte Ethan Zuckerman. L’internet n’est pas une pièce calme, explique Matthew Trentacoste. What is Asthmapolis ? Et les données ?

Comprendre Facebook (2/3) : Facebook, technologie relationnelle La caractéristique principale du web social, dont Facebook est l’emblème, est de lier les activités des gens sur internet. Facebook n’est pas un trombinoscope ou un annuaire comme on l’entend souvent, car s’il n’était que cela, il ne permettrait pas d’action, autre que la présentation de profils. Les profils ne sont qu’une porte d’entrée : c’est l’activité communicationnelle qui fait média. En ce sens, il est bien un « média social », même si nous avons tous du mal à définir ce que c’est, comme le rapportait très justement Nicolas Vanbremeersch. Qu’est-ce qu’un média social ? Pour comprendre ce qu’est un média social, il faut en revenir à ce qu’est un média, « un support de diffusion massive de l’information ». « Les médias sociaux sont des médias pour l’interaction sociale », explique la version anglaise de la définition de Wikipédia : « C’est l’usage de technologies web ou mobile pour transformer les communications en dialogue interactif ». La précision est d’importance.

Le "Quantified Self" : doit-on compter sur soi ? Propos recueillis par Stéphane Gigandet. Interview publiée le 31/05/11 à 16h25. Emmanuel Gadenne. Consultant Internet. Emmanuel Gadenne est consultant Internet et intervient comme Manager au sein du cabinet Sopra Consulting. Emmanuel est l'une des premières personnes en France à explorer et pratiquer le Quantified Self, un thème qui intéresse de plus en plus de particuliers enthousiastes comme les startups et les géants du Web. Emmanuel nous propose une visite guidée pour comprendre les usages et les enjeux de cette auto-numérisation de l'individu, et si comme moi cette visite vous intrigue, vous pourrez continuer l'exploration à la première rencontre du groupe QuantifiedSelf Paris le vendredi 10 juin 2011. Comment as-tu découvert le Quantified Self et pourquoi t'y intéresses tu ? J'ai commencé le QuantifiedSelf en 2003, pour retrouver mon équilibre et améliorer mon hygiène de vie. Qu'est ce que le "Quantified Self" ? Existe-t-il un terme ou une expression équivalente en français ? Aperçu :

Comment les métaphores programment notre esprit Par Rémi Sussan le 22/03/11 | 10 commentaires | 8,128 lectures | Impression Encore un coup dur porté à l’idée de l’homme “animal rationnel” et une brique de plus à l’édifice de l’économie comportementale. Notre vision du monde – et par conséquent nos décisions – seraient en grande partie modelées par notre système de métaphores, lesquelles n’appartiennent décidément pas qu’aux poètes. C’est ce qui ressort de l’expérience menée par Paul Thibodeau et Lera Boroditsky, à l’université de Stanford, relatée par un article de Discover magazine. Nos réactions dépendent de comment on en parle Ces deux chercheurs ont proposé à leurs sujets deux rapports sur le crime dans la ville d’Addison, chacun des cobayes n’en lisant bien sûr qu’un seul. La seconde version reprenait exactement les mêmes éléments que la première, statistiques comprises. En bref, lorsque la criminalité est considérée comme une “maladie”, on est plus disposé à chercher à “soigner” plutôt qu’à “combattre” et “punir”.

La pensée sous forme de code Déchiffrer les secrets du cerveau - comment il gère cet exploit qu’est la pensée abstraite, ou transmet des informations complexes à la mémoire - représente une somme stupéfiante de calculs. Chacune des 100 milliards de cellules nerveuses du cerveau est en contact avec environ 10.000 de ses voisines, envoyant et recevant des messages codés en impulsions électriques qui sont ensuite transmis sous forme de signaux chimiques. Même dans un petit système de tout juste 100 neurones, le nombre de combinaisons possibles est plus grand que le nombre d’étoiles de l’univers. Essayant de donner un sens aux règles du "langage" des cellules nerveuses, le Dr. Le groupe du Dr Schneidman utilise des enregistrements en cours de groupes de quelques dizaines à quelques centaines de cellules du cerveau. RédacteurVardina Trigano

L’étude des comportements peut-elle permettre de les changer ? (1/4) : “Le progrès a besoin d’être mieux géré” Pour Dan Ariely, celui qui a popularisé la théorie de l’économie comportementale, auteur du best-seller international C’est vraiment moi qui décide (blog), la crise économique de 2008 est la preuve que nos décisions, même en matière d’argent, ne sont pas toutes rationnelles, comme il le clame depuis longtemps. Mais si l’approche rationnelle des marchés ne peut pas nous protéger de nous-mêmes, quel modèle devons-nous utiliser, lui demande Karen Christensen pour in Business ? Errare humanum est : le progrès à besoin d’être mieux géré « Le modèle rationnel est malléable. Nous ne sommes pas rationnels. « Le fait est que nous sommes susceptibles de faire tout un tas d’erreurs de décision, et, à mesure que nous inventons de nouvelles technologies, de nouveaux instruments financiers ou d’autres moyens de nous plonger dans les ennuis, nous générons plus de risques. Identifier nos travers pour les limiter Notre second travers repose sur notre incapacité à gérer nos conflits d’intérêts.

Les abeilles plus malines que les radars pour éviter les obstacles ! Comment les abeilles adaptent-elles leur vitesse pour éviter les obstacles ?A l’inverse des humains, les abeilles sont dotées d’une vision dorsale leur permettant d’esquiver les obstacles au-dessus de leur tête. L’abeille est même capable d’ajuster sa vitesse en fonction des distances qui la séparent des obstacles, y compris dorsaux. Comment est-ce possible ? Grâce au défilement visuel perçu, notamment au-dessus de sa tête. Pour parvenir à ces résultats, des bioroboticiens de l’Institut des sciences du mouvement ont modélisé la navigation en vol de cet insecte dans les trois dimensions. Comment une créature aussi minuscule que l’abeille, dont le cerveau est plus petit que celui d’un oiseau, parvient-elle à contrôler son vol et ainsi, à éviter les obstacles en vol ou au sol ? 1ère étape : modéliser les trajectoires des abeilles dans une chambre de vol expérimentale Pour prédire le vol des abeilles, les chercheurs ont conçu, il y a un an, un modèle de simulation appelé ALIS.

Où est passé la puissance de la “pensée visuelle” Dans le dernier numéro de Wired, l’éditorialiste Clive Thompson évoque la puissance de la pensée visuelle, c’est-à-dire celle qui s’exprime par le dessin plutôt que par les mots. Pour cela, il convoque le dernier livre de Dan Roam (blog), auteur du Retour de la serviette (The Back of the Napkin, évoquant la serviette en papier sur laquelle on griffonne souvent un petit schéma éclairant pendant un repas d’affaires), dans lequel ce dernier montre que notre culture repose trop fortement sur les mots. Nos systèmes scolaires et politiques sont conçus pour promouvoir des gens éloquents dont le mode de pensée est essentiellement verbal. Mais les problèmes dynamiques ou compliqués ne peuvent souvent pas se résumer à de simples récits. Image : à l’occasion d’une session sur le Mind Mapping, Fix avait commis ce petit dessin sur les cartes qui disent des choses et font parler. Clive Thompson estime que cela pourrait changer, car l’internet a montré l’utilité de l’image et des visualisations.

Vidéo: signature neuronale de la conscience Une signature neuronale de la conscience découverte grâce à l'étude des comas. Des études récentes ont démontré que des patients avec des dommages très sévères du cerveau et qui présentent peu de signes extérieurs de perception ou de compréhension peuvent ressentir la douleur (La douleur est la sensation ressentie par un organisme dont le système nerveux détecte un stimulus nociceptif. Habituellement, elle correspond à un signal d'alarme de l'organisme pour...) et même avoir un degré (Le mot degré a plusieurs significations, il est notamment employé dans les domaines suivants :) de conscience (1). Une nouvelle porte s'ouvre sur la conscience - Université de Liège Cette semaine, dans la revue Science, une étude liégeoise décrit un nouveau "test de la conscience" qui pourrait représenter une étape dans cette direction. Les chercheurs ont fait les enregistrements EEG alors que les sujets écoutaient une série de tonalités. Notes:

Se balader sur le graphe du territoire : Linkfluence cartographie la rive droite de Bordeaux Par Hubert Guillaud le 20/10/10 | 3 commentaires | 2,179 lectures | Impression Linkfluence vient de publier une cartographie des sites de la rive droite de Bordeaux (que nous évoquions hier dans notre billet sur L’hyperlocal révélé). Après une exploration de quelque 13 000 pages, sites et blogs du territoire, la société d’analyse a retenu 524 sites pour une indexation plus fine, géographique et thématique. Cette analyse permet d’observer autrement le territoire numérique local, en montrant les connexions (ou l’absence de connexions) entre les sites locaux selon leur thématique et leur positionnement géographique, comme l’explique l’analyse de l’agence.Presentation resultats linkfluence étude GPVLa cartographie interactive est accessible en ligne, ainsi que la base de sites qui a servi à l’accomplir. Guilhem Fouetillou : On a trouvé la problématique que nous posait la Fing intéressante, parce qu’elle s’intéresse à comparer le territoire physique et numérique.

Comment les abeilles évitent-elles les obstacles avec la vitesse ? A l'inverse des humains, les abeilles sont dotées d'une vision dorsale leur permettant d'esquiver les obstacles situés au-dessus de leur tête. Cette vision dorsale participe-t-elle au contrôle de leur vitesse ? Eh bien oui ! L'abeille se révèle capable d'ajuster sa vitesse (On distingue :) en fonction des distances qui la séparent des obstacles, y compris dorsaux. Cela lui est possible grâce au défilement visuel perçu, notamment au-dessus de sa tête. C'est ce que viennent de démontrer expérimentalement des bioroboticiens de l'Institut (Un institut est une organisation permanente créée dans un certain but. Comment une créature aussi minuscule que l'abeille, dont le cerveau (Le cerveau est le principal organe du système nerveux central des animaux. Abeille adaptant sa vitesse en environnement complexe. © DGA/F. Pour prédire le vol des abeilles, les chercheurs ont conçu, il y a un an, un modèle de simulation appelé ALIS.

Humanités et sciences cognitives (1/4) : Une nouvelle critique littéraire Par Rémi Sussan le 22/04/10 | 5 commentaires | 4,653 lectures | Impression A l’heure où les humanités deviennent de plus en plus numériques, comment les neurosciences peuvent-elles permettre de mieux comprendre l’évolution de notre culture ? La création littéraire et artistique peut-elle être éclairée par les sciences cognitives ? La littérature complexe développe nos capacités d’abstractions La première chercheuse que nous présente le New York Times se nomme Liza Zunshine, professeur d’anglais à l’université du Kentucky. Ce terme désigne le processus par lequel nous attribuons correctement des états mentaux à nos partenaires. La littérature permettrait donc à chacun de nous de monter dans de hauts niveaux d’abstraction, de pousser notre esprit dans ses limites. Pourquoi l’être humain possède-t-il une théorie de l’esprit aussi sophistiquée ? Le numérique, la psychologie et les sciences cognitives peuvent-ils nous aider à comprendre l’évolution de la littérature ? L’amour, justement.

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