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Sanofi : pas de chiffrage sur les licenciements

Sanofi : pas de chiffrage sur les licenciements
Le plan de restructuration de Sanofi concernera-t-il, comme l'annoncent des syndicats, entre 1.200 et 2.500 postes ? Difficile à savoir. Jeudi matin, la direction s'est refusé à donner un chiffrage officiel de suppressions d'effectifs lors d'un comité de groupe. "La question des effectifs n'est pas du tout abordée, car, à ce stade, ce serait prématuré", a défendu Christian Lajoux, le président de Sanofi à l'issue d'un comité de groupe à Gentilly, dans le Val-de-Marne, mettant en avant "une démarche stratégique". Toutefois, le directeur général du groupe, Chris Viehbacher, a présenté jeudi un projet prévoyant des suppressions de postes de chercheurs sur ses sites de Toulouse et de Montpellier. Il a précisé que ces suppressions d'emplois s'effectueraient via des mesures de mobilité et d'âge ainsi que par des départs volontaires, a ajouté ce représentant syndical. Chiffrage précis en septembre "On craint le pire" Olivier Amat, délégué syndical CGT, redoute la restructuration à venir. Related:  Sanofi - Plans sociaux

Emploi : Les laboratoires multiplient les plans sociaux INFOGRAPHIE - L'industrie pharmaceutique a annoncé 28 plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans l'Hexagone pour la seule année 2011 Sanofi est loin d'être le seul laboratoire à réduire ses effectifs en France. L'industrie pharmaceutique a annoncé 28 plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans l'Hexagone pour la seule année 2011, indiquait en janvier le président du syndicat des fabricants de médicaments, le Leem, Christian Lajoux, également président de Sanofi en France. Outre les plans sociaux menés précédemment par le premier laboratoire français, numéro six mondial, la plupart des filiales des grands groupes pharmaceutiques étrangers ont réduit la voilure. Fin 2011, Pfizer et Novo Nordisk ont annoncé des baisses d'effectifs dans l'Hexagone. Expiration des brevets En 2010, selon le cabinet d'études Bain & Company, les fabricants de médicaments de marque dégageaient une marge opérationnelle moyenne de 23 %. » Sanofi va supprimer des milliers d'emplois en France

Après PSA, Montebourg s'attaque à Sanofi Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a affirmé jeudi, devant les sénateurs, que Sanofi envisageait de supprimer "plusieurs milliers" d'emplois, alors que le groupe pharmaceutique n'a lui-même jamais communiqué officiellement sur l'impact social de ses projets de réorganisation. "Sanofi vient de débarquer à Bercy pour nous dire: nous envisageons plusieurs milliers de suppressions d'emplois", a déclaré au Sénat Arnaud Montebourg, au milieu de l'énumération des récents plans sociaux annoncés. >>> Sanofi soigne ses profits en sabrant ses effectifs en France Plan social "abusif" "Que ne l'avez-vous pas dit plus tôt ? Car l'année dernière vous faisiez cinq milliards d'euros de bénéfices", a ajouté le ministre, à l'attention des dirigeants de Sanofi. Ce dernier a réalisé en 2011 un bénéfice net de 5,7 milliards d'euros, en hausse de 4,1%, et s'attend à une baisse de 12 à 15% en 2012.

Un millier de salariés de Sanofi manifestent à Paris Sur de nombreuses banderoles, ils ont barré le nom de Sanofi pour le remplacer par "Sanofric". Pour protester contre le projet de restructuration annoncé le 5 juillet, environ un millier de salariés du groupe pharmaceutique ont défilé sous la pluie depuis le siège du groupe dans le 8e arrondissement de Paris, en direction de l'Assemblée nationale, mercredi après-midi. Etape très remarquée, le cortège s'est arrêté devant la pyramide du Louvre le temps d'un "haka de la recherche", reprenant la danse guerrière traditionnelle des rugbymen de l'équipe néo-zélandaise des All Blacks. "Enormément de gens sont prêts à mettre beaucoup d'énergie" pour se mobiliser, sourit Dominique Junyent (CFDT), un peu essoufflée après la danse, entourée de banderoles "Sanofi, Sanofric", "Sanofi tue la recherche". De son côté, la direction de Sanofi a fait savoir qu'elle ne pouvait "que constater le refus des organisations syndicales de dialoguer dans les différentes instances".

Sunrise, le projet qui effraie les salariés de Sanofi - Pharmacie EXCLUSIF Selon le cabinet de conseil Syndex, qui représente les syndicats de Sanofi, le groupe pharmaceutique se prépare à lancer un vaste projet d’externalisation de sa recherche, qui inclut la création de start-up dédiées. C’est un comité central d’entreprise mouvementé, qui s’est tenu le 9 janvier dernier, entre la direction et les représentants du personnel de Sanofi. Abordé lors de ces échanges, le projet au cœur de la réorganisation de la R&D entamée par Chris Viehbacher, le PDG, à son arrivée en 2009. Nom de code : Sunrise. Problème, le projet Sunrise, à mi-chemin entre véhicule d’investissement scientifique et outil de recherche externalisé, "est totalement absent des informations transmises aux représentants du personnel en général et dans le présent projet de réorganisation en particulier", écrit Syndex. Des partenaires académiques ou pharma, et des fonds d’investissements Pourquoi pas. Les syndicats craignent pour la recherche interne Mais les syndicats s’inquiètent.

Pourquoi le patron de Sanofi déménage à Boston Chris Viehbacher, le directeur général de Sanofi, déménage à Boston. Une décision avant tout familiale et personnelle qui "n'aura pas de conséquence sur le fonctionnement du laboratoire pharmaceutique", précise le groupe. "Cela fait cinq ans que Chris Viehbacher vit dans l'avion" explique Sanofi. "Ce déménagement ne change rien". Il est vrai que le siège social reste rue de la Boétie à Paris. Des raisons fiscales Chris Viehbacher y trouve aussi un intérêt fiscal. Sanofi est, par ailleurs, le plus américain des groupes du CAC 40 avec 18.000 salariés aux Etats-Unis.

Sanofi : la rémunération du nouveau patron Olivier Brandicourt passe mais ric-rac - L'Usine de la Santé L’affaire Carlos Ghosn, le PDG de Renault dont la rémunération fait polémique, était de tous les esprits ce mercredi 4 mai. Et la présence devant le Palais des Congrès, où se tenait l’assemblée générale de Sanofi, d’une équipe du Petit Journal de Canal + chatouillant les actionnaires individuels sur leur futur vote concernant la rémunération du patron, n’a rien arrangé. Mais les actionnaires ont finalement voté à 63 % pour, et 37% contre, le salaire d’Olivier Brandicourt, le directeur général du numéro un français de la pharmacie. Pas d'Etat au capital de Sanofi Il faut dire que son statut est différent de celui de Carlos Ghosn. 80% du capital de Sanofi est du flottant, 8% appartient à L’Oréal et 5% au fonds BlackRock. Une rémunération dans un contexte exceptionnel Concernant la rémunération totale (fixe et variable), la rémunération d'Olivier Brandicourt se rapproche de celle de son prédécesseur : en 2013, Chris Viehbacher avait perçu 8,6 millions d’euros. Gaëlle Fleitour

Sanofi première société française payée pour s’endetter Gagner de l’argent en s’endettant. Toutes les entreprises en rêvent, Sanofi l’a fait. Mardi 6 septembre, le laboratoire a été la première société française, et l’une des premières au monde, à emprunter des fonds à un taux négatif. Une situation aberrante rendue possible par la spectaculaire baisse des taux d’intérêt. Lire aussi : La délicate position de la BCE Lorsqu’ils s’endettent, particuliers et entreprises sont en principe tenus de rembourser le capital et de verser des intérêts. Pour Sanofi, l’opération est tout bénéfice. Ruée sur l’offre de Sanofi Ces derniers mois, plusieurs Etats, dont la France, avaient déjà pu s’endetter à taux négatif. Pour les investisseurs, prêter de l’argent en sachant qu’ils ne seront pas intégralement remboursés peut paraître stupide. « Mais s’ils laissent leur argent à la banque, ils perdent davantage, explique une professionnelle.

Mis en cause, Sanofi dément avoir pratiqué du « ranking forcé » pour licencier France Inter et le syndicat FO accusent le groupe pharmaceutique d’avoir pratiqué une politique consistant à sous-évaluer et à classer des salariés pour les licencier plus facilement. Le groupe pharmaceutique Sanofi a démenti, vendredi 9 juin, avoir pratiqué une politique consistant à sous-évaluer (pratique appelée « forced ranking » ou « ranking forcé ») et à classer des salariés pour les licencier plus facilement, avec des quotas fixés à l’avance, comme l’en accuse le syndicat FO. Dans une « mise au point » transmise à l’AFP après la diffusion d’une enquête de France Inter, le groupe affirme n’avoir « jamais pratiqué de ranking forcé », une pratique « qui n’a jamais été envisagée par l’entreprise ». « Si des dérives ont pu être observées, il s’agit d’initiatives individuelles contraires à nos valeurs et d’exceptions qui appellent toute notre vigilance », écrit l’entreprise. « Liste noire de salariés » M. M.

Sanofi veut supprimer 1 700 emplois en Europe, dont un millier en France Malgré un chiffre d’affaires en hausse grâce aux ventes d’antidouleurs lors de l’épidémie due au coronavirus, la direction de Sanofi a fait le choix de maintenir son plan d’économies. Le grand groupe pharmaceutique français a décidé, vendredi 26 juin, la suppression de 1 700 emplois en Europe, dont un millier en France. Une réorganisation qui correspond à une « nouvelle stratégie », selon Olivier Bogillot, président de Sanofi France, et non à un plan social lié aux conséquences du Covid-19. Ce plan de départs, qui a été présenté aux partenaires sociaux européens vendredi matin, concerne un millier des 25 000 collaborateurs en France (sur 100 000 dans le monde), a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) M. Bogillot. En décembre 2019, le groupe avait annoncé vouloir baisser ses dépenses, avec un objectif de 2 milliards d’euros d’économies d’ici à 2022, notamment en arrêtant la recherche dans le diabète, l’un de ses cœurs de métier traditionnels, ainsi que dans le cardio-vasculaire.

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