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Jeremy Rifkin, philosophe : “Sans empathie, nous sommes foutus” - Idées

Jeremy Rifkin, philosophe : “Sans empathie, nous sommes foutus” - Idées

Jeremy Rifkin : « Partageons l'énergie comme l'information » | Rue89 Eco L’Américain, pour qui on est entré dans la « civilisation de l’empathie », donne une leçon de modernité à Sarkozy, chantre du nucléaire. « Une nouvelle conscience pour un monde en crise », sous-titre : « La Civilisation de l’empathie », qui vient de paraître en français (Les Liens qui Libèrent, 29 euros) fera-t-il date ? Si l’on en croit le devenir des précédents essais du président de la Fondation pour les tendances économiques, c’est probable. Depuis les années 70, celui qui fait profession de conseiller des grands de ce monde assène quelques vérités, qui lui valent d’être critiqué. Ainsi : en 1977 dans « Who should play God ? Venu à Paris pour parler de l’émergence d’une nouvelle civilisation, Jeremy Rifkin, conseiller de la gauche américaine et européenne, a cet art d’annoncer les catastrophes à coup de données précises et de sourires malicieux. La couverture de « Une nouvelle conscience pour un monde en crise » de Jeremy Rifkin. Pour faire simple, sa thèse est la suivante :

The Empathic Civilization: The Race to Global Consciousness in a World in Crisis by Jeremy Rifkin | Book review Whoever hacked into the emails at the University of East Anglia fired the opening salvo in a new kind of dirty war. The Copenhagen conference met on the basis that dealing with global warming was in everyone's interest. The idea that nearly 200 countries could reach meaningful decisions was always unreal, but the meeting's collapse reflected a more fundamental reality. Environmentalists have always assumed that the threat of disaster will bring about an era of global cooperation. In reality, climate change is triggering another round of geopolitical conflict. "Climategate" was an exercise in postmodern cyber-warfare – a move in a larger conflict that environmentalists show little sign of understanding. The catch-22 is that, as civilisation has extended the reach of empathy beyond the family and the tribe until it covers all of humankind, the expanding infrastructure of industry and transport has needed ever larger inputs of energy, increasing entropy and wrecking the planet.

Jeremy Rifkin : une nouvelle conscience pour un monde en crise Quels que soient nos efforts intellectuels face aux défis d’une mondialisation accélérée, nous ne sommes pas à la hauteur : l’espèce humaine semble incapable de concentrer vraiment ses ressources mentales collectives pour "penser globalement et agir localement". Dans son livre le plus ambitieux à ce jour, l’auteur montre que cette déconnexion entre notre vision pour la planète et notre aptitude à la concrétiser s’explique par l’état actuel de la conscience humaine. Nos cerveaux, nos structures mentales, nous prédisposent à une façon de ressentir, de penser et d’agir dans le monde qui n’est plus adaptée aux nouveaux contextes que nous nous sommes créés. L’humanité, soutient Rifkin, se trouve à l’aube d’une étape cruciale. En retraçant la grande fresque des mutations de notre civilisation, dont le moteur principal est la conscience altruiste de l’être humain, Jeremy Rifkin dévoile des fils conducteurs restés ignorés jusqu’ici. Références : Une nouvelle conscience pour un monde en crise.

The Empathic Civilization | Jeremy Rifkin "La troisième révolution industrielle", de Jeremy Rifkin Certes, le nouvel opus de l'économiste Jeremy Rifkin n'apporte pas de nouveauté renversante, par rapport à ses précédents essais, notamment L'Age de l'accès (La Découverte, 2005), ou L'Economie hydrogène (La Découverte, 2002), des best-sellers. Son principal mérite est de présenter de façon particulièrement claire et stimulante les défis auxquels nous sommes confrontés, en ce début de XXIe siècle, et de proposer également des solutions. Nous vivons la fin d'une époque ; celle d'une économie fondée sur les énergies fossiles ; mais aussi, celle du travail à temps plein, du capitalisme patrimonial, de l'organisation pyramidale des entreprises, et de la gestion exclusivement marchande du monde. Sans que nous nous en apercevions, nous sommes déjà entrés dans une troisième révolution industrielle ; celle-ci va bouleverser nos façons de vivre, de travailler, de consommer. Telle est, en substance, la thèse de l'économiste américain, qui affirme, après d'autres : "L'humanité est à un carrefour."

Jeremy Rifkin : "le nucléaire est mort" "Je préside un groupe de 120 des plus grandes entreprises du monde dans le domaine de l'informatique, des transports, de la logistique, de l'énergie, de la distribution d'électricité, de la construction [...], ces sociétés savent que le nucléaire est mort" dit Jeremy Rifkin. Dans une interview exceptionnelle réalisée par Terre.tv, Rifkin, essayiste, spécialiste de prospective économique de réputation mondiale, fondateur et président de la Fondation pour les tendances économiques (Foundation on Economic Trends) explique pourquoi en 5 arguments factuels. Quatre autres interviews de Jeremy Rifkin seront diffusées sur Terre.tv très prochainement. Rifkin considère la technologie comme "totalement dépassée, d'un autre siècle". Les arguments de Jeremy Rifkin résumés : 1) il faudrait construire 1500 réacteurs nucléaires dans les 25 ans, à coups de milliers de milliards de dollars pour avoir un effet sur les émissions de gaz à effet de serres.

La Troisième révolution industrielle sera-t-elle démocratique ? - Idées A quoi ressemblera notre paysage énergétique en 2050 ? La commission chargée de répondre à cette question remettait aujourd’hui son rapport au ministre de l’Industrie, Eric Besson. Un rapport qui valide la stratégie française en faveur du nucléaire civil Modèle en totale contradiction avec la voie proposée par un de nos invités du soir : Jérémy Rifkin. Pour cet économiste américain, le nucléaire n’a pas d’avenir. Le pétrole pas davantage. Jeremy Rifkin et Luc Ferry Mastrangelo Reino (pour J.Rifkin) © Alors quoi ressemblera le monde selon Jérémy Rifkin ? Avec ce système, finies les grandes multinationales hyper centralisées : le capitalisme sera latéral, coopératif.

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