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« L’information ne passe plus en priorité par l’accès à des médias »

« L’information ne passe plus en priorité par l’accès à des médias »
Pouvez-vous dessiner le « portrait-robot » du lecteur de presse d'aujourd'hui ? Jean-Marie Charon : C’est mission impossible, tant il y a des formes de presses différentes auxquelles ne correspondraient pas le même portrait-robot. Dans tous les cas, le lecteur de la presse n’est pas très jeune, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un lecteur de presse quotidienne payante. La dernière édition des « Pratiques culturelles des Français » livre un chiffre saisissant de 10 % de lecteurs réguliers chez les 15-24 ans. En presse magazine un titre vieillit avec ses lecteurs La presse magazine globalement a davantage de lectrices que de lecteurs. Peut-on mesurer le désintérêt des jeunes pour les médias traditionnels et la presse en particulier ? L’obligation pour le quotidien de s’adresser à tous les publics quels que soient leurs âges est rédhibitoire, alors que les nouveaux magazines, eux, peuvent coller aux caractéristiques des publics jeunes auxquels ils s’adressent. Related:  jeunes et numériques

Les jeunes et leurs pratiques sur internet Mis en ligne le mardi 2 février 2016. Les jeunes de 12 à 17 ans et de 18 à 24 ans ont été interrogés par le Crédoc dans le cadre de son enquête annuelle réalisée en juin 2015. Ce 3e article synthétise et analyse des extraits du Baromètre du numérique du Crédoc publié en décembre dernier. L’âge est un facteur déterminant si l’on considère certaines pratiques sur internet à partir du téléphone mobile : 80% des 12-17 ans et 90% des 18-24 ans déclarent naviguer sur internet (52% pour l’ensemble de la population) à partir de cet équipement, 81% des 12-17 ans et 86% des 18-24 ans déclarent télécharger des applications (44% pour l’ensemble de la population) 41% des 12-17 ans et 56% des 18-24 ans échangent des messages via Hangouts, Viber Whatsapp ou autre (25% pour l’ensemble de la population) Influence de l’âge sur les pratiques internet à partir du téléphone mobile (naviguer sur internet, télécharger des applications, consulter ses courriels) "usages" La question de la confiance Gérard Marquié

Au travail par la voie numérique Vous cherchez du travail et désirez vous inscrire à Pôle Emploi ? Une seule solution : se rendre sur le site web de l’établissement public. Vos allocations familiales n’ont pas été versées ? Là encore, inscription obligatoire sur caf.fr. Vous gagnez plus de 40 000 euros par an ? La déclaration d’impôt se fait dorénavant uniquement en ligne… La révolution numérique bouleverse les usages, et malheur à ceux qui ne sont pas digital friendly, surtout dans le domaine sensible de la recherche d’emploi : 48 % des non-diplômés ne disposent pas de connexion internet à domicile, alors que 8O % des offres d’emploi sont accessibles uniquement sur le Web (source Emmaüs Connect). Un matching («correspondance») qui permet d’atténuer les effets de pénurie ou de surplus de compétences grâce à l’utilisation du big data, comme le fait la société d’intérim Adecco. Demain les robots L’époque où la même qualification suffisait à remplir une vie de travail est révolue. Décrocheurs et «digital naives»

Insaisissable « public » – Du transmédia au transgénérationnel – MediaNum Un média n’existe que s’il trouve son public, il n’est rien tant qu’il n’a pas été approché par ceux à qui il s’adresse. Et même si ses contenus parviennent à « toucher » quelqu’un (un quelqu’un que l’on espère toujours grand et fort) encore faut-il que ce dernier leur fasse honneur en les entendant réellement. Combien d’informations restent vaines par manque de résonance auprès d’un public mal abordé car mal saisi. Consultation de l’Exemplaire de Bordeaux sous vitrine et sur table interactive lors de l’exposition Montaigne Superstar par des lycéens dans le cadre de visites pédagogiques. Héritage des médias de masse L’arrivée des médias de masse au début du XXème siècle a placé au devant de la scène deux grandes conceptions du public. Une deuxième vision, plus qualitative, pose la question d’un « gros public ». Visite de l’exposition Montaigne Superstar par des lycéens dans le cadre de projet pédagogique.Photographie par Jessica de Bideran, 2016 Le « jeune » public

Parenting for a Digital Future – Media activities in The Class Sonia Livingstone, together with Julian Sefton-Green, followed a class of London teenagers for a year to find out more about how they are, or in some cases are not, connecting online. In this post, Sonia discusses the diverse patterns of media use and digital engagement that counter the common narrative of screens simply dominating teenagers’ lives. The book about this research project, The Class: living and learning in the digital age, just came out. Are young people wholly immersed in their screens, large or small? Leisure time media use In our ethnographic fieldwork with a class of young people aged 13–14, we were curious as to what we would find out about their media activities during leisure time. Media repertoires Working in depth with one class gave us a concrete sense of what all of this really means. In many ways the class exemplified the national statistics – on a daily basis, most watched television, listened to music, went online for homework and enjoyed using social media.

Appels téléphoniques : pour les jeunes, les conversations vocales sont devenues « malaisantes » En France, comme dans les autres pays d’Europe, les jeunes utilisent de moins en moins leur téléphone pour téléphoner. Les adolescents se servent désormais principalement de leurs smartphones pour communiquer par le biais des messageries et autres réseaux sociaux, délaissant les appels téléphoniques vocaux qu’ils trouvent embarrassants. De nombreux adolescents possèdent aujourd’hui un smartphone, et passent de nombreuses heures les yeux rivés sur l’écran au quotidien. Ironiquement toutefois, ces jeunes n’utilisent pratiquement pas la fonctionnalité principale de ces appareils, à savoir les appels vocaux. Au Royaume-Uni, cette tendance est flagrante depuis plusieurs années déjà. En France aussi, selon Michel Combot, directeur de la Fédération française des télécoms, le nombre de communications vocales a cessé d’augmenter depuis 2016, particulièrement chez les 25-39 ans. Au contraire, les conversations téléphoniques semblent désormais gênantes et intrusives.

Parcours Éducation aux Médias et à l'Information — Enseigner avec le numérique Alexandra Maurer, coordinatrice Clemi et Denis Weiss, enseignant documentaliste, mettent à disposition un « parcours de découverte d'une pratique responsable d'Internet et plus généralement de connaissance des médias du WEB ». Ce parcours est publié en ligne selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. En d'autres termes, il est possible de réutiliser tout ou une partie des modules à condition de citer la source, de redistribuer vos propres modifications selon les mêmes conditions et de ne pas faire d'usage commercial. De nombreuses thématiques sont abordées au sein de cet ensemble modulaire évolutif comme la traçabilité numérique (dans ses différentes dimensions), le circuit de l'information, la recherche d'information, les jeux sérieux, l'écriture wikipédienne ou encore le chiffrage. Sources Parcours EMI : Réseaux et médias sociaux

« Tutos », la vie mode d’emploi Bienvenue dans la galaxie des tutoriels, ces modes d'emploi en ligne. A chaque interrogation, sa réponse en images, du pratique au plus farfelu. C’est une star que les plus de 30 ans peuvent ne pas connaître. Enjoy Phoenix. Dix-neuf ans, un pseudonyme qui sonne show-biz, un million de fans et pour talent l’art de la mise en scène vidéo de ses coiffures. Dans sa chambre, cette étudiante lyonnaise dont le vrai prénom est Marie filme, deux fois par semaine, depuis deux ans, ses performances capillaires, tresses épis de blé ou chignons décoiffés, qu’elle met ensuite en ligne. Lire aussi Dans la marmite des « tutos » culinaires de Hervé Cuisine « Cela s’accélère depuis un peu plus d’un an, en France, apprécie Hélène Barrot, porte-parole pour YouTube. Réponse en images En France, les tutos enregistrent chaque mois 180 millions de vues. « Comment contourner les restrictions parentales ? Lire aussi Portrait express de cinq fabricants de « tutos » Un euro les mille vues

Dozens of teenagers told us what's cool in 2016 — these are their favorite (and least favorite) apps Ute Grabowsky/Photothek via Getty Images Last week, we decided to put together a state of the union on the American teenager. To learn what American teenagers in 2016 really like, and what they don't, we polled about 60 of them from across the US. We spoke with teens ages 13 to 19, in middle school, high school, and college. We asked them about their digital lives and habits, pop culture, and politics. Here's a glimpse into the apps they use and the games they play. Teens are shy to talk about how much time they spend on their phones, but it's a lot. We got lots of "too many" and "I'm embarrassed to say" responses, but the numbers we were able to get suggested teens spend about six hours a day on their phones. What are teens' favorite apps? Getty Images/Clemens Bilan The most popular by a landslide: Snapchat. Kevork Djansezian / Getty Images It's no surprise that teenagers love Snapchat. Nick Pickles/Getty Instagram was another favorite. The dark horse: Twitter. Anthony Quintano/Flickr Google+.

Restitution de l'enquête "Les jeunes décrocheurs et le numérique" réalisée par le Réseau Etincelle - EdFab Enquête sur la maturité numérique des jeunes décrocheurs menée par le Réseau Etincelle et EdFab avec le soutien de la Grande Ecole du numérique Près de 100 000 jeunes décrocheurs sortent chaque année du système scolaire, sans diplôme et sans qualification. Pour évaluer leur degré de connaissance des métiers du monde numérique et le cas échéant, les freins rencontrés pour y accéder, le Réseau Etincelle et EdFab de Cap Digital, avec le soutien de la Grande Ecole du Numérique, ont mené une enquête de terrain auprès de 135 jeunes âgés de 18 à 25 ans, ayant suivi le programme de formation du Réseau Etincelle, avec un double objectif : Comprendre les principales pratiques numériques de ces jeunes décrocheurs et l’usage qu’ils font du digital dans leurs parcours d’insertion socioprofessionnelleDécouvrir quel est leur niveau de connaissance des opportunités de formation et d’emploi dans les métiers du numérique Retrouver les enseignements de l’enquête en infographie Louise Guerre, Réseau Etincelle

Appel à contribution n° 8: Genre & Internet. Sous les imaginaires, les usages ordinaires Abbate Janet (2012). Recoding gender: Women's Changing Participation in Computing, Cambridge, MIT Press. Auray Nicolas (2002). « Sociabilité informatique et différence sexuelle », in Chabaud-Rychter Danielle & Gardey Delphine (dir.), L'engendrement des choses, des hommes, des femmes et des techniques, Éditions des Archives Contemporaines, pp. 123-148. Auray Nicolas (2013). Une enquête sur les institutions. Le hacker, l’Etat et la politique, Mémoire original d'Habilitation à diriger des recherches, Université de Nice Sofia Antipolis. Balleys Claire (2012). Balleys Claire (2016). « “Nous les mecs”. Balleys Claire (2017). « L’incontrôlable besoin de contrôle. Bergström Marie (2014). Beuscart Jean-Samuel, Chauvin Pierre-Marie, Jourdain Anne & Naulin Sidonie (2015). « La réputation et ses dispositifs. boyd danah (2014). Brekhus Wayne (1998). « A Sociology of the Unmarked: Redirecting Our Focus », Sociological Theory, 16 (1), pp. 34-51. Butler Judith (2005). Butler Judith (2006).

Teenage Web UX: Designing Teen-Targeted Sites Teens are wired. Technology is so integrated with teenagers’ lives that creating useful and usable websites and apps for them is more critical than ever. To succeed in a world where the next best thing is a click away and text message interruptions are the rule, not the exception, website and app creators must clearly understand what teens want and how to keep them on a site. To understand the expectations of a generation that grew up with technology and the internet, we conducted qualitative usability studies with teenage participants to identify guidelines for how websites can be improved to match this age group’s’ abilities and preferences. Our research refutes many stereotypes, including the following: Mobile proficiency transfers across all devices Teens just want to be entertained online with graphics and multimedia Teens are tech-savvy Teens want everything to be social Teens are not technowizards who surf the web with abandon. The Research Usability testing. What’s good? Full report

Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social | Meta-media | La révolution de l'information Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab de l'Information Bien que légalement ils ne devraient pas y être, il n'est un secret pour personne que les moins de 13 ans ont investi les réseaux sociaux en mentant sur leur âge pour s'inscrire : les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, un chiffre en hausse de 30 minutes par rapport à 2016 et 45 minutes par rapport à 2015 selon Ipsos. Très influente bien que clandestine, cette « génération tête baissée » fascine par ses usages des plateformes que l'agence Heaven décrypte dans son deuxième baromètre « Born Social »*. Qui sont les clandestins des réseaux sociaux ? L'inscription sur les réseaux sociaux est déjà majoritaire dès la 5e (62,3%) et incontournable à la fin du collège, à 85,4% d'inscrits. Heaven note une stagnation du taux d'inscription entre 2016/2017, peut-être le signe que l'âge d'une certaine autonomie numérique ne peut baisser indéfiniment. Quelques verbatim sur les usages : YouTube, la télé des jeunes

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