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Tantrisme

Tantrisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le tantrisme dont le mot d'origine occidentale inventé au XIXe siècle est dérivé du terme tantra[1] (sanskrit selon IAST ; devanāgarī : तन्त्र)[2] désigne un ensemble de textes, de doctrines, de rituels et de méthodes initiatiques qui ont pénétré de façon diffuse la plupart des branches de l'hindouisme[3], et dont la définition exacte ainsi qu'une origine historique restent un sujet de discussion parmi les spécialistes occidentaux[4]. Il s'exprime dans des textes ou tantra (qui signifie « trame », « chaîne », d'un tissu et, au figuré, se déroule en s'enchaînant: mais aussi par la suite, « doctrine », « règle » et « livre (doctrinal) »[5]) révélés, selon la légende, par Shiva Lui-même[6] spécialement pour l'homme déchu du dernier âge, selon la cosmologie de l'Hindouisme. La littérature tantrique se compose de textes qui ont des noms divers comme les tantra, les saṃhitā, les āgama et même certains sūtra[8]. Lingam et yoni — Gabriel Pradiipaka Related:  Religions, SpiritualitéOccultisme / Ésotérisme / Religion

Hindouisme Lors des cérémonies religieuses hindoues (les pujas), des fleurs et des fruits sont offerts. L'hindouisme, parfois écrit indouisme (en hindi : हिन्दू धर्म, hindu dharm ; en tamoul : இந்து சமயம் ; « religion hindoue »), ou sanatana dharma[1] (en sanskrit : सनातनधर्म, sanātanadharma : « loi éternelle »)[2], est l'une des plus anciennes religions du monde encore pratiquées[note 1] qui n'a ni fondateur, ni dogme imposé, ni institution cléricale organisée uniformément (les brahmanes peuvent être de différentes écoles)[3],[4]. En 2015, le nombre de fidèles est estimé à 1,1 milliard[5],[6] dans 85 pays[7], c'est actuellement la troisième religion la plus pratiquée dans le monde après le christianisme et l'islam. Elle est issue du sous-continent indien[note 2] qui reste son principal foyer de peuplement. Le terme persan hindu (du sanskrit Sindhu) désignait au départ, pour les musulmans qui pénétrèrent en Inde, les habitants du bassin de l'Indus[7]. Répartition de l'hindouisme dans le monde

Fête de la Saint-Étienne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans le monde[modifier | modifier le code] Elle se fait ressemblance au Boxing Day dans les pays anglicans. Italie[modifier | modifier le code] En Italie, la Saint-Étienne appelée Santo Stefano est fériée depuis 1947 et est célébrée par l'Église catholique. C'est une journée spéciale qui est généralement réservée aux visites familiales. Royaume-Uni[modifier | modifier le code] Au Royaume-Uni et dans d'autres pays du Commonwealth, on célèbre le Boxing Day (ou le lendemain de Noël) le 26 décembre. Irlande[modifier | modifier le code] En Irlande, ce jour est appelé Lá Fhéile Stiofán o Lá an Dreoilín en gaélique, c'est l'occasion pour les Irlandais de passer un jour de plus en famille. Catalogne[modifier | modifier le code] En Espagne, la Saint-Étienne (ou Sant Esteve) est fériée uniquement en Catalogne et dans les Îles Baléares. Serbie-et-Monténégro[modifier | modifier le code] Saint-Étienne est le saint patron de la Serbie-et-Monténégro.

Panthéisme Le panthéisme est une doctrine philosophique selon laquelle « Dieu est tout ». Elle se distingue du monothéisme en considérant que Dieu n'est pas un être personnel distinct du monde, mais qu'il est l'intégralité du monde ; cette conception est appelée l'immanence par opposition au principe de transcendance du Dieu créateur monothéiste. Le panthéisme est distinct du panenthéisme nommé « acosmique » par Hegel (tout est en Dieu[6]), qui est quant à lui une doctrine issue du panthéisme. Typologie des panthéismes[modifier | modifier le code] L'histoire de la philosophie distingue communément plusieurs types de panthéisme. De façon courante on oppose naturalisme et formalisme[7]. a) Le panthéisme matériel ou panthéisme naturaliste identifie Dieu au monde. On peut aussi opposer l'avant et l'après Kant[10]. a) Le panthéisme pré-kantien est réaliste. Vincenzo Gioberti (1840) distingue trois formes de panthéisme.[3] [archive] Philosophie indienne[modifier | modifier le code] On distingue :

Théologie de la libération La théologie de la libération est un courant de pensée théologique chrétienne inspiré du marxisme issu d'Allemagne et importé en Amérique latine, suivi d’un mouvement socio-politique, visant à rendre dignité et espoir aux pauvres et aux exclus et les libérant d’intolérables conditions de vie. Enracinée dans l’expérience biblique du peuple juif guidé par Dieu au-delà de la mer Rouge et à travers le désert — d’une terre d’esclavage (Égypte) à la Terre promise (Exode, ch. 12 et suivants) — elle est un « cri » prophétique pour plus de justice et pour un engagement en faveur d’un « Règne de Dieu » commençant déjà sur terre. La réflexion théologique part de la base : le peuple rassemblé lit la Bible et y trouve ressources et inspiration pour prendre en main son destin. L’expression « théologie de la libération » fut utilisée une première fois par le prêtre péruvien Gustavo Gutiérrez lors du congrès de Medellín du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), en 1968[1].

Syncrétisme Un syncrétisme est un mélange d'influences. Le terme de syncrétisme vient du mot grec συνκρητισμός / sunkrêtismós signifiant « union des Crétois ». Initialement appliqué à une coalition guerrière, il s'est étendu à toutes formes de rassemblement de doctrines disparates, et est surtout utilisé à propos de religion. Il est le résultat d’un processus d'adaptation endogène généralement imposé par une culture exogène[1]. Religion[modifier | modifier le code] Le terme s'utilise surtout en histoire des religions, pour qualifier des confessions à part entière, mais dont plusieurs composants d'origine sont encore reconnaissables. Histoire[modifier | modifier le code] Sphère culturelle grecque et Méditerranée[modifier | modifier le code] Ernest Renan considère la croyance éventuelle à une vie post-mortem comme un effet de la captivité des Hébreux en Égypte. Les Romains avaient pour politique d'incorporer les dieux locaux des pays qu'ils avaient conquis au panthéon romain.

Table d'émeraude Planche représentant une version latine de la Table d’émeraude gravée sur un rocher dans une édition de l’Amphitheatrum Sapientiae Eternae (1610) de l’alchimiste allemandHeinrich Khunrath. La Table d’émeraude (Tabula Smaragdina en latin) est un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique. C’est un texte très court, composé d'une douzaine de formules allégoriques et obscures, dont la plus célèbre : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Selon la légende, elle présente l’enseignement d'Hermès Trismégiste, fondateur mythique de l'alchimie, et aurait été retrouvée dans son tombeau, gravée sur une tablette d’émeraude. La plus ancienne version connue se trouve en appendice d’un traité arabe datant au plus tard du début du IXe siècle. Elle a été largement commentée au Moyen Âge et surtout à la Renaissance. Historique[modifier | modifier le code] Les versions arabes[modifier | modifier le code]

Nihilisme Un abus de langage courant mène à user du terme comme synonyme de décadence, d'anomie ou de renversement des valeurs. Apparition du terme[modifier | modifier le code] Les premières occurrences documentées datent de 1763 où le terme est associé à des points de théologie chrétienne. Utilisée par Pierre Bonhomme dans son livre Anti-Uranie, ou le Déïsme comparé au christianisme[4]. Plusieurs occurrences des termes Nihilisme et Nihiliste dans Histoire littéraire de la France: XIIe siècle[5] C'étoit celle du Nihilisme dont nous nommerons l'auteur en son lieu. Le terme apparaît en 1787 sous la plume de Jacob Hermann Obereit (de)[réf. nécessaire] qui voit dans l’œuvre d'Emmanuel Kant, à qui il reproche l'hypostase du sujet par une méthode spéculative, un anéantissement méthodique de la certitude du monde naturel de sorte que l'ouverture d'une conscience vide de sens se pose. Littérature[modifier | modifier le code] Philosophie[modifier | modifier le code] Politique[modifier | modifier le code]

Paul de Tarse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Selon le livre des Actes des Apôtres et certaines de ses épîtres, Paul revendique la qualité d'« apôtre » de Jésus-Christ qui lui serait apparu quelque temps après sa crucifixion et l'aurait converti. Le mot « apôtre » désigne alors un envoyé de la communauté de Jérusalem, il ne prendra le sens de membre du groupe des douze qu'aux siècles suivants. La Vie de Paul selon les textes antiques[modifier | modifier le code] Les épîtres pauliniennes donnent quelques renseignements sur leur auteur : « Moi, circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d'Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l'Église ; irréprochable, à l'égard de la justice de la Loi. » — (Phil. 3:5). « Je suis juif, reprit Paul, de Tarse en Cilicie, citoyen d'une ville qui n'est pas sans importance. » — (Ac. 21, 39). Il serait né autour de l'an 8. La conversion[modifier | modifier le code]

Agnosticisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’agnosticisme est une position philosophique considérant la vérité de certaines propositions concernant notamment l'existence de Dieu ou des dieux comme inconnaissable[1],[2] : à la différence des croyants, considérant probable ou certaine l'existence de telles divinités, ou des athées l'estimant impossible, les agnostiques refusent de trancher[3]. Si le degré de scepticisme varie selon les individus, les agnostiques s'accordent pour dire qu'il n'existe pas de preuve définitive en faveur de l'existence ou de l'inexistence du divin, et affirment l'impossibilité de se prononcer. Termes proches[modifier | modifier le code] Les termes suivants sont proches, mais néanmoins distincts, de l'agnosticisme : Étymologie[modifier | modifier le code] Positions philosophiques[modifier | modifier le code] « Peut-être qu'il sera possible, un jour, de savoir si Dieu existe ou non. Cette phrase précédente est l'ADP, ou Agnosticisme Définitif de Principe.

Mandéisme Les rapports d'influence entre le mandéisme et le christianisme ont été fort débattus depuis le début du XXe siècle sans que la question soit tranchée[1]. Traditions[modifier | modifier le code] Appellations et étymologie[modifier | modifier le code] Le terme mandéisme vient du mandéen classique mandaiia et apparaît en néo-mandéen comme mandeyānā. Sur la base des mots apparentés dans d'autres dialectes araméens, des orientalistes, spécialistes des langues sémitiques, comme Mark Lidzbarski et Rudolf Macúch (en), ont traduit le terme manda, duquel découle mandaiia, par : « connaissance »[6]. Sabéens[modifier | modifier le code] Les mandéens d'Irak sont désignés sous le nom de sabéens, sabiens ou sabaya صابئة (« baptistes »), par la population environnante[9]. Mandéens[modifier | modifier le code] C'est aussi le dernier mouvement héritier des « Baptistes », dont l'existence est attestée dès la fin du Ier siècle dans de nombreux textes chrétiens et chez Flavius Josèphe. H.

Athéisme Au sens large, l'athéisme est défini comme l'absence[1] ou le refus[2] de toute croyance en quelque divinité que ce soit. Le terme s'oppose donc au théisme, toutefois cette définition ainsi posée ne permet pas de le distinguer clairement de l'agnosticisme, de l'antithéisme et de l'apathéisme avec lesquels il peut être confondu. Ainsi, l'athéisme se définit comme la considération qu'il n'existe aucune notion de divinité plausible, prouvable et donc réelle[3],[4],[5], ceci tant pour un dieu unique que pour un ensemble de divinités intégrées dans un même mythe. Cette conception de l'athéisme a changé suivant les auteurs et les époques. Qualifiés tour à tour d'apostats, d'hérétiques, de blasphémateurs, de mécréants ou encore d'infidèles (kufr), les athées ont été et sont toujours largement victimes de persécutions et de discriminations, légales ou non, y compris dans des pays développés et laïques[6]. Étymologie[modifier | modifier le code] Usages anciens[modifier | modifier le code]

Elohim Le nom Elohim, de l'hébreu אֱלֹהִים ('ēlohîm), est un terme qu'on traduit généralement par « Dieu » (au singulier ou au pluriel) dans la Torah (Bible hébraïque). Les voyelles du nom « elohim » (e-o-i) sont parfois attribuées au Tétragramme, « YHWH », dans le texte massorétique, moins souvent toutefois que celles du nom « Adonaï ». Dans la tradition juive, le choix du nom « Elohim » insiste sur l'idée de puissance de Dieu. Usages[modifier | modifier le code] La forme Elohim est cependant le plus souvent utilisée pour désigner le Dieu d'Israël, avec plus de 2 000 occurrences dans la Bible hébraïque. Dans la Genèse, « Elohim » est plus fréquent que « YHWH » : 139 occurrences contre 118, 167 contre 143, si on compte les mots composés. Problématiques du pluriel[modifier | modifier le code] Linguistique[modifier | modifier le code] La terminaison en « -im » d'« Elohim » qui, en hébreu, s'applique à un nom pluriel, a fait l'objet de nombreuses interprétations. Notes[modifier | modifier le code]

Antithéisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’antithéisme (ou aussi anti-théisme) est une opposition active au théisme. Les racines étymologiques du mot sont grecques : anti- et theismos. Le terme peut avoir différentes interprétations ; dans un contexte séculaire, il fait référence à l’opposition directe aux religions organisées ou à la croyance en un dieu, tandis que dans un contexte théiste, il fait référence à l’opposition à un dieu ou des dieux spécifiques. Une autre acception du terme « antithéisme », plus proche de son étymologie, pose l'opposition au théisme (mais non au déisme) c'est-à-dire la croyance en l'existence d'un Dieu personnel, créateur de l'univers mais extérieur à lui et d'une autre nature que lui. Opposition au théisme[modifier | modifier le code] Un antithéiste est défini[1] comme « une personne opposée à la croyance en l’existence d’un dieu ». L’antithéisme est revendiqué par ceux qui considèrent le théisme comme dangereux et destructeur.

Marie de Magdala Elle est citée au moins douze fois dans les quatre évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres[1]. L'Évangile selon Jean, écrit au plus tôt vers 80[2], en fait la première personne à avoir vu Jésus après sa Résurrection, chargée d'avertir les apôtres. Ce motif est repris dans une fin ajoutée au IVe siècle à l'Évangile selon Marc. L'Église de Rome considéra, à partir de Grégoire Ier au VIe siècle, que Marie de Magdala ne faisait qu'une avec Marie de Béthanie ainsi qu'avec la pécheresse qui oint le Christ de parfum[n 1]. Le nom[modifier | modifier le code] Le nom de Magdala vient de Magdal en araméen ou Migdal en hébreu et désigne une construction en forme de tour[3]. La plus ancienne mention de la ville de Magdala semble se trouver dans le Talmud où elle est appelée Migdal Zab'ayya (Pesachim 4, 30d)[6] ou Migdal Nunia (Pesachim 46a)[5]. Dans les Évangiles[modifier | modifier le code] Selon les Évangiles canoniques[modifier | modifier le code] Marie Madeleine pénitente par Titien.

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