Lecteurs.com : Orange Vallée s’accorde une pause « sociale » de lecture Depuis sa création en 2008, la cellule Orange Vallée , considérée comme une « boîte à idées » au sein de l’opérateur, analyse régulièrement les besoins des consommateurs, en phase avec l’évolution des technologies de l’information. Elle propose au grand public de redécouvrir la lecture sous un aspect « communautaire » : Lecteurs.com. Lire dans son coin, c’est bien. Partager ses trouvailles, c’est mieux. Loin d’être réservé aux rats de bibliothèque, le service gratuit dénommé « Lecteurs » fait de la lecture une expérience à vivre à plusieurs. Orange, qui tient à souligner l’aspect social de son nouveau service, annonce la disponibilité immédiate de plus d’un million d’ouvrages, accessibles directement sur le site Internet du projet, mais aussi par l’intermédiaire d’une application iPhone. Ces livres, dont seulement quelques centaines sont présentés dans leur version intégrale, sont partie intégrante d’une sélection « à découvrir et à partager« , selon Orange.
DRM, car nous sommes tous des délinquants - Projet de loi DADVSI Dans toute cette tempête médiatique autour des droits de diffusion des oeuvres intellectuelles sur internet, un outil est très critiqué par les dangers qu’il représente pour le développement des logiciels libres et l’assurance de maintenir l’interopérabilité entre systèmes [1] (entre autre). Car s’il est normal que tout un chacun puisse vivre de son travail - et pourquoi les artistes ne le pourraient-ils pas ? -, c’est la manière "d’assurer cette rémunération" qui pose problème. Pour beaucoup, les DRM ou Gestions des Droits numériques sont une mauvaise solution, en tout cas telle qu’elles sont pensées actuellement par les grands groupes multimedia. Le présent article d’Ulhume nous résume avec clarté ce que sont précisément ces DRM, et quelles seraient les conséquences de leur application en l’état. Un texte très instructif à garder sous le coude en attendant la reprise des débats sur le projet de loi DADVSI à l’Assemblée Nationale. DRM, danger technique, économique et moral
Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs La théorie des biens communs, ou plus précisément des « communs », suivant le terme anglais commons, qui est plus général et moins focalisée que la traduction française actuellement utilisée, a connu plusieurs périodes : les études historiques, l’analyse du fonctionnement des communs naturels et la construction des communs du numérique. Elinor Ostrom et l’approche institutionnelle de l’économie politique des communs est essentielle dans ce parcours pour comprendre le renouveau de l’étude des communs et l’apparition de mouvements sociaux qui se revendiquent de la défense ou de la construction des communs. Leçons de l’histoire L’histoire de l’Angleterre et du mouvement des enclosures, qui opposa très violemment les pauvres des campagnes aux propriétaires terriens entre le XIIIe et XVIIe siècle a été la première incarnation des analyses et des mouvements sur les communs. De la tragédie à l’écologie Les communs du numérique Continuer de construire une théorie des communs
"L'Amérique Latine est prête pour partager du contenu numérique littéraire" Les pays du continent sud-américain doivent profiter de leur culture du partage pour aider à la diffusion d'e-book. Cela, en proposant gratuitement du contenu général, avant de proposer des options payantes. Interview de Octavio Kulesz, fondateur et dirigeant de la maison d'édition numérique Teseo. L'Atelier : Comment attirer les gens à acheter des livres numériques ? Octavio Kulesz : En Amérique Latine la société est basée sur le partage. Le modèle freemium, seul modèle d'affaire ? Non, l'ère du numérique ouvre de nouvelles possibilités de monétisation du contenu. Mais comment populariser le format auprès de tous ? En passant par exemple par le gouvernement.
DRM ou gestion des droits numériques > A quoi sert la DRM ? La DRM - acronyme de Digitals Rights Management - permet de diffuser des contenus sonores, textuels, etc. par voie numérique tout en protégeant les droits d'auteur associés. La DRM est issue d'un constat très simple : les supports numériques sont particulièrement propices à la copie : il suffit d'un clic de souris pour dupliquer le contenu d'un fichier sur un autre support. D'où l'intérêt de crypter ces fichiers en mode natif, pour qu'on ne puisse les lire qu'avec un lecteur adapté et sécurisé. La santé de l'édition est étroitement liée aux performances des solutions de DRM hors desquelles il deviendra rapidement risqué - voir inconscient - de pousser des médias vers un ordinateur. > Quels sont les médias concernés ? > La DRM change-t-elle les modèles économiques de diffusion ? > De quoi a-t-on besoin pour construire une architecture de DRM ? > La DRM est-elle 100 % efficace contre les pirates ? > Qui va gagner la bataille ? > Qui détient les clés du marché ?
Communs, Biens Communs, littératie des Communs : de quoi parle-t-on ? Le 5 octobre, le festival Le Temps des Communs va être lancé. De nombreuses animations, conférences, ateliers sont proposés peut être près de chez vous. Depuis quelques mois, on entend parler de « Biens Communs » et « Communs » aussi dans le domaine de l’information-documentation. Petit point sur ces questions. Que sont les Biens Communs ? Biens communs = une activité+ une ressource + une communauté + des règles de fonctionnement Apparue au XIIe siècle, la théorie des Biens Communs n’est donc pas neuve. Pour en savoir plus : Extrait de : Biens Communs ou Communs de la connaissance ? Une approche récente, voit un basculement des termes de « Biens communs » à celui de "Communs". Ce changement d’appellation est induit par la prise en compte des biens immatériels que sont les savoirs et les connaissances qui sont multipliables et copiables, à l’infini, notamment avec le numérique. Concrètement, quel peut être le rôle de l’enseignement ?
Les éditeurs doivent considérer l'e-book comme un atout Les livres numériques, en pleine croissance, ont tout intérêt à être considérés par les professionnels du secteur comme un complément permettant de valoriser les ouvrages traditionnels, pas de les annihiler. Les livres numériques et ceux en papier sont complémentaires, mais le livre digital gagne rapidement du terrain. Le point de vue est souvent ressorti à l'occasion de la conférence mondiale de l'UNESCO sur le livre de demain, Focus 2011, et qui a lieu à Monza en Italie. Pour autant il semble que les supports numériques stimulent les ventes de livres imprimés. Le nombre de e-book aux Etats-Unis a augmenté de plus de 100 % l'an dernier et Google propose déjà près de 15 millions d'oeuvres en ligne. Un horizon positif... Il existe encore beaucoup de réticences de la part des éditeurs qui ont peur que les contenus numériques tuent le livre imprimé. ...Dans un secteur qui se restructure
L'absence de DRM sur les livres devient un argument marketing Joe Wikert, éditeur et intervenant au sein du groupe de réflexion Tools of Change, a quelques infos croustillantes sur la gestion des DRM par un « petit éditeur » qui préfère rester anonyme. D'après Wikert, ce mystérieux interlocuteur envisage de favoriser l'achat direct en proposant des fichiers sans DRM uniquement sur le site de l'éditeur, au détriment des grosses boîtes comme Amazon ou Google Play. DRM Elimination Crew Suit, GregoryH, CC BY-NC-SA 2.0 La stratégie est finalement assez simple, mais pourrait bien faire des émules : l'éditeur vend directement ses titres en numérique sur son propre site, en retirant de ces derniers les Digital Rights Management, autrement dit les verrous DRM. « Ils demanderont à Amazon et aux autres revendeurs de conserver leur fichier avec DRM », et la vente directe paraîtra soudain la panacée pour tous. L'éditeur de romance Avon Books a appliqué cette méthode aux fichiers, complètement dénudés, qu'il propose sur son site officiel. Pour approfondir
Le manifeste de SavoirsCom1 L’approche par les communs s’inscrit dans la continuité de l’appel pour la constitution d’un réseau francophone autour des Biens Communs : Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de ressources que nous voulons partager et promouvoir, que celles-ci soient naturelles – une forêt, une rivière, la biosphère -, matérielles – une machine-outil, une imprimante – ou immatérielles – une connaissance, un logiciel, l’ADN d’une plante ou d’un animal –. Il s’agit aussi des formes de gouvernance associées à ces ressources, qui vont permettre leur partage, le cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité. Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé. Les communs de la connaissance représentent un nouveau paradigme. 1. 2. 3.
Proposition de loi relative au prix du livre numérique Nota Bene : Les données ci-dessous concernent un marché plus large que celui du strict livre numérique. I - En France A - Le chiffrage du marché Depuis 2008, l'enquête annuelle du Syndicat national de l'édition s'efforce de fournir une mesure du chiffre d'affaires des éditeurs réalisé dans la vente de contenus éditoriaux sous forme numérique. La première mesure concerne l'année 2007, où seulement 33 éditeurs (sur 295 ayant répondu à l'enquête de branche) avaient déclaré un chiffre d'affaires (CA) de 37 millions d'euros, soit 1,3 % du CA réalisé en vente de livres papier. Les données les plus récentes (juin 2010) portent sur l'année 2009, où 50 éditeurs (sur 299) ont déclaré des revenus totaux de 68 millions d'euros (soit 2,4 % du CA réalisé en vente de livres papier), dont une partie importante concerne des CD-ROM ou DVD culturels et, probablement, des livres audio. B - L'organisation des relations commerciales Les ventes de livres numériques sont à ce jour régies par des contrats de mandat.
"Des droits spécifiques
Les propriétaires des DRM disposent de droits de suite que le législateur n’a même pas envisagés. Ainsi, le 17 juillet 2009, Amazon a effacé, d’autorité et à distance, les livres numériques de George Orwell (Animal Farm, 1984) de tous les Kindle. Ces ouvrages avaient été acquis parfaitement légalement et ils ont été identifiés au moyen des DRM qu’ils contenaient. Amazon a reconnu immédiatement son erreur, et a remboursé les documents effacés. Mais les utilisateurs, en majorité des collégiens, ont perdu toutes les annotations qu’ils avaient faites sur ces deux livres. L’ironie de la situation a voulu que la mauvaise manipulation ait lieu avec 1984 ! Cette aventure montre l’immense pouvoir que détiennent les gestionnaires des DRM et, sur la base de cette expérience vécue, il n’est pas interdit d’imaginer le pire : censure d’un ouvrage spécifique, d’un courant de pensée (les ouvrages de Darwin sont interdits dans certaines bibliothèques américaines), occultation d’une zone géographique (un pays pourrait perdre sa mémoire numérique). Bref, on n’a pas encore recensé toutes les manipulations qui peuvent être réalisées sur la base de DRM." by litteraturenumerique Apr 15