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Créative commons et open access

Créative commons et open access

Les communs de la connaissance Loin d’être des résurgences du passé, confinés à la gestion de situations localisées, les communs sont au contraire vécus par les mouvements sociaux comme des enjeux universels (le climat, la biodiversité, les océans, la terre…), au point que le Sommet des Peuples de Rio de 2014 avait pour sous-titre « Pour la justice sociale et environnementale et la défense des biens communs », ce qui venait après la déclaration « Pour la récupération des biens communs » [1] présentée par les mouvements sociaux lors du Forum social mondial de Belém en 2009. Les communs sont également revendiqués par les mouvements issus du numérique et de la connaissance. La technologie de l’internet, par son histoire comme par les modes de fonctionnement qu’elle rendait possibles, a remis en lumière la notion de communs. 1. Avant de traiter spécifiquement des communs de la connaissance, il nous faut clairement affirmer que les communs dont nous parlons représentent une dynamique sociale. 2. 3. 4.

S. Mercier - De l'importance du copier-coller dans la recherche d'information Vous le savez, nous avons organisé avec Lionel Maurel et Olivier Ertzscheid la première copyparty de l’univers. Il s’agissait à travers cet évènement de faire comprendre l’importance des pratiques de copie et surtout leur légalité pour un usage personnel, dans certaines conditions. Nous aurons le plaisir de défendre notre candidature à l’occasion du prochain salon I-expo où nous sommes très fiers d’avoir été nominés pour le Trophée Documentation et Bibliothèque du futur ! Trop souvent envisagée à travers le côté obscur de la force : le plagiat, la copie est dévalorisée et synonyme d’une pratique paresseuse. A partir d’observations directes et d’entretiens d’autoconfrontation croisée auprès de collégiens et de lycéens, nous décrivons les caractéristiques formelles et conceptuelles de cette collecte d’extraits de documents primaires ainsi que les fonctions attribuées aux copiés-collés par les jeunes chercheurs d’information La copie est partie prenante d’un processus

Pour un secteur de l’Information-documentation sous le signe des biens communs de la connaissance Voici quelques éléments qui m’ont été inspirés par la lecture de l’excellent livre Libres Savoirs que je vous recommande chaudement ! Ce texte est une version adaptée d’une contribution au débat sur les orientations de l’IABD à l’occasion du séminaire stratégique qui s’est tenu au mois de Février. Il s’agissait pour moi de repositionner notre secteur dans une logique non pas corporatiste mais orientée vers un nouveau paradigme. La notion de biens communs me semble répondre à cet exigence. Voici donc un texte de portée générale. L’approche par les biens communs de la connaissance s’inscrit dans la continuité et le développement dans le domaine de l’information du Manifeste le récupération des bien communs qui promeut : Une vision de la société qui place le respect des droits humains, la participation démocratique et la coopération au coeur de ses valeurs. En voici une définition : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 1.

H. Mulot - Les communs : culture de la participation et culture numérique. Vers une littératie des communs ? Cet article est publié simultanément sur le site du collectif SavoirsCom1 - Politiques des biens communs de la connaissance Ce Billet s’inscrit dans l’axe 4 de son manifeste :« 4. Les ressources éducatives libres sont autant de biens communs informationnels dont il faut encourager le développement. Ces dernières années ont vu l’émergence du concept de biens communs dans l’éducation et notamment auprès des professeurs documentalistes. Brigitte Pierrat, chargée de veille au Ministère de l’Education Nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, cite les biens communs parmi les 4 concepts émergents en éducation : « nomades, mooc, biens communs, datas » (à partir de diapo 19). Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet intérêt pour les communs : La viralité de la diffusion : avec les technologies numériques, connaissances, savoirs, ressources se diffusent, se copient rapidement. Les questionnements autour de pratiques telles que le copié-collé. Des bibliothèques : Gallica, Européana ;

Biens Communs H. Mulot - Communs, Biens Communs, littératie des Communs : de quoi parle-t-on ? Le 5 octobre, le festival Le Temps des Communs va être lancé. De nombreuses animations, conférences, ateliers sont proposés peut être près de chez vous. Depuis quelques mois, on entend parler de « Biens Communs » et « Communs » aussi dans le domaine de l’information-documentation. Petit point sur ces questions. Que sont les Biens Communs ? Biens communs = une activité+ une ressource + une communauté + des règles de fonctionnement Apparue au XIIe siècle, la théorie des Biens Communs n’est donc pas neuve. Pour en savoir plus : Extrait de : Biens Communs ou Communs de la connaissance ? Une approche récente, voit un basculement des termes de « Biens communs » à celui de "Communs". Ce changement d’appellation est induit par la prise en compte des biens immatériels que sont les savoirs et les connaissances qui sont multipliables et copiables, à l’infini, notamment avec le numérique. Concrètement, quel peut être le rôle de l’enseignement ?

Benjamin Sontag Blog Communautés privées : Légalisez les partages hors marché ! - Benjamin Sonntag Blog Quelques exemples de communauté et leurs statistiques L’ensemble des communauté que j’ai pu découvrir sont basées sur le protocole BitTorrent, qui permet l’échange de fichiers en Peer-to-peer, et qui nécessite donc de la part des membres de partager les fichiers qu’ils téléchargent. Dans chaque cas, j’ai pu entrer dans la communauté par cooptation d’un membre existant et actif. Dans les statistiques, le nombre de "peers" est le nombre de torrent (donc, film, album, livre) partagés par la communauté, par exemple, si je partage 10 torrents, cela compte 10 peers. Voici donc quelques exemples, ainsi que le nombre "d’éléments" (film, album de musique, livre) que j’ai pu recenser et confirmer dans la communauté privée correspondante. ’mazik’ est une communauté d’échange de musique, généraliste (pas de thème ou pays particulièrement représenté), sous forme d’album, d’EP, et autres coffrets, live & compagnie. ’yaplusdepopcorn’ est une communauté de cinéphiles généralistes, blockbusters compris.

P. Aigrain - Bientôt expropriés du patrimoine commun ? Les œuvres du domaine public ne sont pas un rebut, laissé pour compte dans les réserves des bibliothèques : il s’agit d’un patrimoine qui appartient à la communauté humaine universelle. Les bibliothèques, et en particulier les bibliothèques nationales, n’en sont pas les propriétaires, elles en sont les gardiennes. La numérisation porte la promesse de rendre ce patrimoine commun utilisable par tous, sans aucune contrainte portant sur son accès et son usage. Or voici que la vogue des partenariats public-privé, dont l’inspection des finances vient de dénoncer l’inefficacité économique et le mauvais usage de l’argent public pour les hôpitaux ou palais de justice, s’empare de la numérisation du domaine public. Cela n’a pas empêché la BNF, le ministère de la culture et le Commissariat à l’investissement de signer le 15 janvier deux accords qui concèdent des droits d’exploitation commerciale exclusifs pour 10 ans à des acteurs privés. Article paru dans Libération du vendredi 25 janvier 2013

Coalition pour les communs Cette page a été maintenue jusqu’en 2006. Pour des informations plus récentes voir le réseau francophone des communs. Dans mon article “Pour une coalition des biens communs”, j’appelais à une réunion des tenants des biens communs informationnels (logiciels et informations libres, médias coopératifs, science ouverte, culture libre, etc) et de ceux qui se battent pour la reconnaissance des biens communs physiques (eau, air, environnement, climat) et des approches renouvelées des biens publics sociaux (éducation, santé, …).. Pour plus d’information sur les raisons d’être et les conditions de possibilité d’une coalition pour les communs voir Cause Commune. Cette coalition est devenue aujourd’hui une réalité concrète, grâce à l’action de très nombreux autres acteurs. Géographie : Une partie de l’inspiration de la coalition des biens communs provient du mouvement pour les commons aux Etats-Unis. Le mouvement pour les communs est particulièrement dynamique dans des pays du Sud:

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