L'insoutenable illégitimité de la dette LE MONDE | • Mis à jour le | Par Patrick Roger Analyse. Le premier ministre, Manuel Valls, en a fait un argument massue pour justifier le programme de stabilité et la réduction de 50 milliards d'euros de la dépense publique : « Depuis plus de trente ans, nous vivons au-dessus de nos moyens. » Le rapprochement qu'il effectue avec l'endettement de la France sous-entend que la dépense publique est la cause première de la dette publique. Faux, répond le groupe d'économistes de gauche et de syndicalistes constitué au sein du Collectif pour un audit citoyen de la dette publique (CAC), qui a publié, mardi 27 mai, une étude analysant les composantes de la dette publique. L'explication – ou plutôt les explications – réside ailleurs : des recettes dont s'est privé l'Etat « en multipliant les cadeaux fiscaux » depuis le début des années 2000 et des taux d'intérêt excessifs auxquels l'Etat s'est financé. Ces deux facteurs, à eux seuls, contribuent pour 59 % à l'actuelle dette publique.
Dette publique record en France : elle frôle les 1 834 milliards d'euros L'objectif de 3% prévu dans le traité européen de Maastrich de 1993 s'éloigne de plus en plus. Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie a immédiatement réagi sur RTL en affirmant que sans les «mesures correctrices» prises par le gouvernement à l'été 2012, «le déficit aurait été supérieur à 5,5% du produit intérieur brut». «Nous avons fait cet effort, dit structurel qui est celui qu'attendait la Commission européenne, de réduction du déficit structurel, c'est-à-dire hors des effets de ralentissement de la croissance, qui est de 1,2 point», a-t-il poursuivi en ajoutant sans rire: «Nous sommes sur la bonne voie, on est en train de réduire les déficits.» VIDEO. Déficit : «Le dérapage aurait pu être plus important», dit Moscovici Dans le détail, les recettes budgétaires progressent plus vite que les dépenses grâce à la hausse de 5,3% des impôts (sur le patrimoine, le revenu, la CSG, la taxe d'habitation,...). Retrouvez l'évolution de la dette de la France depuis 1995 (Source Insee).
Les idées fausses sur la dette publique (1/2), Le Cercle par Jean-Jacques et Steve Ohana - Un certain nombre d’idées fausses circulent aujourd’hui sur la dette publique. Ces idées conduisent à des peurs irrationnelles et à des choix de politique économique très contreproductifs. Cet article vise à énumérer et à combattre ces erreurs. 1) Première idée fausse : La dette publique représente un fardeau laissé à nos enfants Nous avons choisi de commencer par cette première idée car elle procède d’une incompréhension fondamentale de ce qu’est la dette publique, incompréhension à la source de toutes les autres. Au contraire, la logique veut que le stock de dette publique augmente au cours du temps (à mesure que le PIB augmente), pas qu’il se réduise [1]! 2) Deuxième idée fausse : tous les pays peuvent être victimes « d’attaque des marchés » sur leurs dettes publiques La nécessité de financer en permanence déficits et stock de dette sur les marchés crée le risque de crises de financement de la dette publique.
Debt and (not much) deleveraging Global debt has grown by $57 trillion and no major economy has decreased its debt-to-GDP ratio since 2007. High government debt in advanced economies, mounting household debt, and the rapid rise of China’s debt are areas of potential concern. Seven years after the bursting of a global credit bubble resulted in the worst financial crisis since the Great Depression, debt continues to grow. In fact, rather than reducing indebtedness, or deleveraging, all major economies today have higher levels of borrowing relative to GDP than they did in 2007. Global debt in these years has grown by $57 trillion, raising the ratio of debt to GDP by 17 percentage points (Exhibit 1). That poses new risks to financial stability and may undermine global economic growth. Podcast MGI’s Richard Dobbs and Susan Lund discuss the implications of higher leverage in the global economy, as well as innovations that could help countries avoid future crises. Government debt is unsustainably high in some countries.
De grandes banques organisent massivement l’évasion fiscale à l’échelle internationale « Environ 120 chargés d’affaires suisses seraient présents clandestinement en France pour démarcher les grosses fortunes hexagonales, ce qui est rigoureusement interdit par la loi mais réalisé, d’après Antoine Peillon, en toute connaissance de cause par la maison mère en Suisse. Chaque commercial est muni d’un document, le manuel du Private Banking, ’ véritable guide en évasion fiscale ’ » |3|. Le témoignage d’un ancien employé d’UBS, publié en janvier 2014, vient renforcer les accusations lancées par Antoine Peillon. « Le témoignage d’un ancien employé suisse de la banque, déposé auprès de la justice et recueilli par Le Parisien-Aujourd’hui en France (édition du mardi 21 janvier), montre que la plus grande des banques helvètes, qui fait depuis 2012 l’objet d’une enquête judiciaire en France, aurait institué un système bien rodé pour inciter les Français à frauder le fisc. Ce qui s’est passé aux États-Unis avec UBS confirme la doctrine « Too Big to Jail ». Conclusion
La dette publique française grimpe dangereusement Source : INSEE Suite à la récente débâcle autour de la crise grecque et malgré la position de médiateur prise par François Hollande, il ne faut cependant pas oublier que le niveau d’endettement de la France est tout aussi préoccupant. En cause : un déficit public non maitrisé et un gouvernement trop gourmand Au premier trimestre 2015, la dette publique a augmenté de 51,6 Md€ pour atteindre 2.089,4 Md€ (soit 97,5 % du PIB). Depuis la prise de mandat de François Hollande, la dette publique a grimpé de 262,7 Md€ soit 14,4%, résultat d’une croissance atone et d’un déficit public répété (4,0% du PIB pour 2014 contrairement au 3,0% demandé par le traité de Maastricht) obligeant l’Etat français à se financer sur les marches obligataires. Sarkozy et Hollande Source : INSEE Si nous comparons l’évolution de la dette française sur les huit dernières années, nous pouvons effectivement constater que sous le mandat de Nicolas Sarkozy la dette a progressé d’environ 600 Md€ soit 50% en cinq ans. 1. 2.
Sarkozy aura bien été le "président des riches" Lors du duel de l'entre-deux tours, François Hollande n'a cessé d'accuser Nicolas Sarkozy d'être le "président des riches". Mais qu'en est-il vraiment ? Certes, le gouvernement a alourdi les prélèvements des hauts revenus à la fin du quinquennat. Mais il avait auparavant gâté les gros contribuables en distribuant les cadeaux fiscaux. Surtout au profit des rentiers. Mais arrêtez avec ça ! "Jamais les revenus du capital n'ont été aussi taxés !" A première vue, elle semble en effet assez impressionnante. A quoi viendra s’ajouter, à partir du mois de juillet, un coup de bambou sur les revenus du capital. Les chiffres sont formels : au total, les impôts payés par les 1% les plus riches ont été réduits de près de 1,5 milliard d'euros
Qui détient la dette de la France ? LE SCAN ÉCO/INFOGRAPHIES - Qui émet la dette de l'État français ? Comment ? À quels taux ? Qui sont les détenteurs de la dette de la France ? Toutes les réponses. La dette publique de la France s'établit à plus de 2100 milliards d'euros en France, soit l'équivalent de 97,6% du produit intérieur brut (PIB). • C'est quoi la dette? La dette publique représente l'ensemble des emprunts contractés par les administrations publiques. • Comment la France emprunte-t-elle? Pour se financer, contrairement à des enteprises ou des ménages qui s'endettent via le crédit bancaire, les collectivités publiques émettent des titres sur les marchés financiers, que des investisseurs achètent. • Qui émet la dette de l'État français? C'est l'Agence France Trésor (AFT) qui est chargée de la gestion de la dette et de la trésorerie de l'État. • Quels types de produits émet le Trésor? • Comment se réalise une adjudication? Tous les premiers jeudis de chaque mois, l'AFT réalise une adjudication d'OAT.
Rapport sur la dette de la France : elle provient des cadeaux fiscaux ! Le Lot en Action, par Bluboux, mis en ligne le 3 juin 2014 La dette de la France Elle s'élevait à 1 925,3 milliards d'euros (fin 2013, estimation Insee) et représente l'ensemble des engagements financiers, sous formes d'emprunts, pris par l’État, les collectivités territoriales et les organismes publics français (entreprises publiques, certains organismes de sécurité sociale…). Les discours des économistes, inaccessibles pour la plupart des citoyens, et de ceux des politiques, partiaux, voire mensongers, vont tous dans le même sens : nous dépensons beaucoup trop d'argent pour notre santé, l'éducation de nos enfants, pour nos services publics en général et entretenons une masse insupportable de fonctionnaires. Alors nous raconterait-on des sornettes ? Les résultats de l'étude réalisée par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique sont éloquents et nous vous livrons ci-dessous le résumé du rapport, dispobible dans sa version complète ici (38 pages).
N° 2983 - Proposition de résolution de M. Jean-Jacques Candelier tendant à la création d'une commission d'enquête chargée d'examiner la dette publique et les choix à opérer pour libérer la France de la pression des marchés financiers (Renvoyée à la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.) présentée par M. Jean-Jacques CANDELIER, député. Mesdames, Messieurs, Avec le Pacte de stabilité 2014-2017, le Gouvernement mène une politique d’austérité jamais vue en France. À ces coupes budgétaires s’ajoutent les contraintes découlant du semestre européen, à savoir, la planification pluriannuelle de la baisse du pouvoir d’achat des ménages par la précarisation du monde du travail, via l’adoption de réformes structurelles comme l’assouplissement des procédures de licenciement. Les institutions de démocratie de proximité, les collectivités territoriales, pourtant faiblement responsables de la dette publique, sont visées. Les effets de cette saignée sont explosifs et lourds de conséquences sur les conditions de vie de nos concitoyens. Mais d’où vient la dette ? Article unique
Sortie de l’Euro et dette publique Un argument récemment soulevé par les adversaires d’une dissolution de la zone Euro consiste à dire que le retour à des monnaies nationales poserait des problèmes insurmontables quant au financement de la dette française. Ceci se traduirait tant par la nécessité pour la Banque de France de monétiser une large part du stock de dettes existant, entraînant ainsi un risque d’hyperinflation, que par une hausse des taux sur la dette qui viendrait dégrader le solde budgétaire. On notera cependant que ces arguments sont mutuellement exclusifs. La dette de la France était d’environ 1925 milliards d’euros à la fin de 2013[1]. Tableau 1 Dette nette (milliards d’euros) Source : INSEE : La dette négociable de la France, qui est la seule pertinente pour ce qui nous intéresse, s’élevait quant à elle au 31 mars 2014 à 1502,2 milliards, et avait une durée moyenne de 6 ans et 343 jours[2]. Graphique 1 Source : Agence France-Trésor More Posts
André-Jacques Holbecq a écrit : "cette étude est bien faite au niveau des données utilisées. Néanmoins je ne suis pas d'accord et j'arrive pour ma part à 82% d'intérêts illégitimes dans le total de la dette depuis 1970 (mais je pars sur l'idée de monétisation des déficits, solution non prise en compte dans ce rapport).
Je ne suis pas d'accord non plus avec les solutions préconisées "recours à des emprunts directement auprès des ménages ou des banques à un taux d’intérêt réel de 2 %"
... encore gaver les banques ?" by christine98713 Jun 13