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Que faire de la dette ? Un audit de la dette publique de la France

Que faire de la dette ? Un audit de la dette publique de la France
Cette étude a été réalisée par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique. Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales : d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ? Les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir. Télécharger la version complète du rapport 59% de la dette publique proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêt excessifs Tout se passe comme si la réduction des déficits et des dettes publiques était aujourd’hui l’objectif prioritaire de la politique économique menée en France comme dans la plupart des pays européens. Le discours dominant sur la montée de la dette publique fait comme si son origine était évidente: une croissance excessive des dépenses publiques. Related:  Dette Publique

Dette publique record en France : elle frôle les 1 834 milliards d'euros L'objectif de 3% prévu dans le traité européen de Maastrich de 1993 s'éloigne de plus en plus. Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie a immédiatement réagi sur RTL en affirmant que sans les «mesures correctrices» prises par le gouvernement à l'été 2012, «le déficit aurait été supérieur à 5,5% du produit intérieur brut». «Nous avons fait cet effort, dit structurel qui est celui qu'attendait la Commission européenne, de réduction du déficit structurel, c'est-à-dire hors des effets de ralentissement de la croissance, qui est de 1,2 point», a-t-il poursuivi en ajoutant sans rire: «Nous sommes sur la bonne voie, on est en train de réduire les déficits.» VIDEO. Déficit : «Le dérapage aurait pu être plus important», dit Moscovici Dans le détail, les recettes budgétaires progressent plus vite que les dépenses grâce à la hausse de 5,3% des impôts (sur le patrimoine, le revenu, la CSG, la taxe d'habitation,...). Retrouvez l'évolution de la dette de la France depuis 1995 (Source Insee).

La dette publique est plombée par des intérêts illégitimes Comment ne pas être d’accord avec Jean Gadrey (lire sur son blog : Sur les dettes publiques en France et en Europe), comment ne pas vouloir mettre plus de justice fiscale et faire payer des impôts équitables à ceux qui, à ce jour, bénéficient d’avantages fiscaux considérables, impôts dont la perception permettrait effectivement une « relance durable » ? Car nous avons deux problèmes à résoudre simultanément. Le premier problème est donc de trouver les financements de la relance durable et de la transition énergétique sans simultanément augmenter la dette ni les prélèvements sur les classes moyennes déjà exsangues. Et là je pense qu’une partie de ces plus ou moins 100 milliards d’euros annuels à récupérer, estimation tout à fait cohérente de Jean, trouvent ici leur place. Le second problème c’est celui du remboursement de la dette publique à chaque échéance des titres de dette. Des intérêts illégitimes cliquer sur le graphique pour l'agrandir Quelles solutions ? L’inflation

Debt and (not much) deleveraging Global debt has grown by $57 trillion and no major economy has decreased its debt-to-GDP ratio since 2007. High government debt in advanced economies, mounting household debt, and the rapid rise of China’s debt are areas of potential concern. Seven years after the bursting of a global credit bubble resulted in the worst financial crisis since the Great Depression, debt continues to grow. In fact, rather than reducing indebtedness, or deleveraging, all major economies today have higher levels of borrowing relative to GDP than they did in 2007. Global debt in these years has grown by $57 trillion, raising the ratio of debt to GDP by 17 percentage points (Exhibit 1). That poses new risks to financial stability and may undermine global economic growth. Podcast MGI’s Richard Dobbs and Susan Lund discuss the implications of higher leverage in the global economy, as well as innovations that could help countries avoid future crises. Government debt is unsustainably high in some countries.

Accueil - Théorie Relative de la Monnaie La dette publique française grimpe dangereusement Source : INSEE Suite à la récente débâcle autour de la crise grecque et malgré la position de médiateur prise par François Hollande, il ne faut cependant pas oublier que le niveau d’endettement de la France est tout aussi préoccupant. En cause : un déficit public non maitrisé et un gouvernement trop gourmand Au premier trimestre 2015, la dette publique a augmenté de 51,6 Md€ pour atteindre 2.089,4 Md€ (soit 97,5 % du PIB). Depuis la prise de mandat de François Hollande, la dette publique a grimpé de 262,7 Md€ soit 14,4%, résultat d’une croissance atone et d’un déficit public répété (4,0% du PIB pour 2014 contrairement au 3,0% demandé par le traité de Maastricht) obligeant l’Etat français à se financer sur les marches obligataires. Sarkozy et Hollande Source : INSEE Si nous comparons l’évolution de la dette française sur les huit dernières années, nous pouvons effectivement constater que sous le mandat de Nicolas Sarkozy la dette a progressé d’environ 600 Md€ soit 50% en cinq ans. 1. 2.

Loi de 1973, critique du livre de Pierre-Yves Rougeyron “Maastricht est la fin d’un processus. Ce sont des choses qui ont été préparées: la libéralisation des marchés dans les années 1980 « pour entrer dans l’euro » (selon Delors).Personne ne fait le lien entre la libéralisation des marchés financiers et la mise en place de l’euro (directive Delors-Lamy de 1988).La loi de 73 a été une porte d’entrée. Elle en est une trace législative.Nous avons choisi cette porte d’entrée à la demande de Pierre Jovanovic. Pierre-Yves Rougeyron (Radio Ici et Maintenant, 27 mars 2013) « Enquête sur l’Union économique et monétaire » : voilà comment aurait-dû s’intituler, selon nous, le livre de Pierre-Yves Rougeyron. En effet, l’auteur s’est livré à un joli travail de recherche historique sur l’influence des lobbies bancaires, notamment américains, qui ont précédé la construction de la monnaie unique européenne. Contexte Le 10 mars 2012, nous avons publié un article expliquant les conclusions de nos travaux (2). I. II. Comment ? III. IV. V. Notes: Contexte I. II.

Qui détient la dette de la France ? LE SCAN ÉCO/INFOGRAPHIES - Qui émet la dette de l'État français ? Comment ? À quels taux ? Qui sont les détenteurs de la dette de la France ? Toutes les réponses. La dette publique de la France s'établit à plus de 2100 milliards d'euros en France, soit l'équivalent de 97,6% du produit intérieur brut (PIB). • C'est quoi la dette? La dette publique représente l'ensemble des emprunts contractés par les administrations publiques. • Comment la France emprunte-t-elle? Pour se financer, contrairement à des enteprises ou des ménages qui s'endettent via le crédit bancaire, les collectivités publiques émettent des titres sur les marchés financiers, que des investisseurs achètent. • Qui émet la dette de l'État français? C'est l'Agence France Trésor (AFT) qui est chargée de la gestion de la dette et de la trésorerie de l'État. • Quels types de produits émet le Trésor? • Comment se réalise une adjudication? Tous les premiers jeudis de chaque mois, l'AFT réalise une adjudication d'OAT.

Qu'est ce que c'est... Le Keynésianisme? | Tant qu'il y aura de l'argent... C’est quoi le Keynésianisme ? Un truc des années 30 ? La théorie d’un économiste ? Le programme économique du Front de Gauche ? Mais avant tout, un rappel du contexte : La crise de 1929 mit le capitalisme à genoux. Puis, boostée par les commandes de l’Etat, l’industrie de l’armement « relança » le reste de l’économie. Après une guerre mondiale durant laquelle les gens eurent tout le loisir de s’entretuer suffisamment pour écouler un bon paquet des armes fabriquées, un semblant de « paix » fut restaurée (en réalité, le système capitaliste ne connut désormais qu’un état de guerre de basse intensité permanente…). Qui c’était, ce Keynes ? Keynes était un bourgeois anglais super flippé de la crise du capitalisme. Keynes, le MacGyver du capitalisme? Il fallait donc sortir le capitalisme des crises qui l’agitaient régulièrement, si on voulait qu’il ne soit pas renversé par les prolétaires. (On vous renvoie là-dessus à la notion crise.) Il remet en cause la théorie de la loi des débouchés de J.

N° 2983 - Proposition de résolution de M. Jean-Jacques Candelier tendant à la création d'une commission d'enquête chargée d'examiner la dette publique et les choix à opérer pour libérer la France de la pression des marchés financiers (Renvoyée à la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.) présentée par M. Jean-Jacques CANDELIER, député. Mesdames, Messieurs, Avec le Pacte de stabilité 2014-2017, le Gouvernement mène une politique d’austérité jamais vue en France. À ces coupes budgétaires s’ajoutent les contraintes découlant du semestre européen, à savoir, la planification pluriannuelle de la baisse du pouvoir d’achat des ménages par la précarisation du monde du travail, via l’adoption de réformes structurelles comme l’assouplissement des procédures de licenciement. Les institutions de démocratie de proximité, les collectivités territoriales, pourtant faiblement responsables de la dette publique, sont visées. Les effets de cette saignée sont explosifs et lourds de conséquences sur les conditions de vie de nos concitoyens. Mais d’où vient la dette ? Article unique

L’État livré aux financiers Votée il y a plus de quarante-et-un ans, la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, qui modifiait les statuts de la banque centrale et précisait les modalités de financement du gouvernement par cette dernière, continue d’alimenter de sa présence le débat public, alors même qu’elle n’est plus en vigueur depuis 1993, date à laquelle une nouvelle loi conférant notamment à la Banque de France son indépendance l’a rendue caduque. Par quel miracle expliquer ce phénomène ? Du fait de la contagion de la crise financière à l’économie réelle et, depuis au moins 2009, à sa mutation en une crise des dettes souveraines au sein de la zone euro, la loi de 1973 est parfois présentée, principalement à l’extrême droite et à l’extrême gauche de l’échiquier politique français, comme le point de départ de l’asservissement de l’État à la domination du capitalisme financier. La genèse de la loi de 1973 Il convient, en préambule, de poser une première question. Figure 1 Figure 2

Indicateur - À la fin du premier trimestre 2012, la dette publique s’établit à 1 789,4 milliards d’euros Avertissements : La dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres. La seule observation de la variation de la dette sur une période ne permet pas de déduire le déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut tenir compte de la variation des actifs financiers et de celle des autres comptes financiers à payer et à recevoir. La dette publique diminue de 2,2 milliards d'euros par rapport au trimestre précédent À la fin du troisième trimestre 2015, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 103,2 Md€, en baisse de 2,2 Md€ par rapport au trimestre précédent. La dette des administrations publiques locales et celle de l'État diminuent Au troisième trimestre 2015 la contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette diminue (–1,6 Md€). La contribution de l'État à la dette décroît de 1,1 Md€.

André-Jacques Holbecq a écrit : "cette étude est bien faite au niveau des données utilisées. Néanmoins je ne suis pas d'accord et j'arrive pour ma part à 82% d'intérêts illégitimes dans le total de la dette depuis 1970 (mais je pars sur l'idée de monétisation des déficits, solution non prise en compte dans ce rapport).
Je ne suis pas d'accord non plus avec les solutions préconisées "recours à des emprunts directement auprès des ménages ou des banques à un taux d’intérêt réel de 2 %"
... encore gaver les banques ?" by christine98713 Jun 13

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