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Comprendre la révolution espagnole

Comprendre la révolution espagnole
Alors que l'Espagne fait sa révolution sous nos yeux, Enrique Dans, professeur et blogueur reconnu, nous donne les clefs pour comprendre ce soulèvement massif du peuple espagnol. [tous les liens de ce billet sont en espagnol, sauf mention contraire] Enrique Dans est professeur des systèmes de l’information à la IE Business School et blogueur reconnu en Espagne. Il s’intéresse notamment aux effets des nouvelles technologies sur les populations et les entreprises. Dans ce billet publié sur son blog le 18 mai, il explique en sept points les causes de ce soulèvement. Vous entendez toutes sortes de bêtises sur les mobilisations à Sol et dans de nombreuses villes d’Espagne : des théories conspirationistes absurdes [émission de radio] de ceux qui voient des ombres derrière toutes choses, jusqu’à la simplification grossière de ceux qui mettent l’étiquette “anti-système” alors même qu’ils ont la réponse sous les yeux. Voici les clefs du mouvement que nous sommes en train de vivre : Les motifs réels

Jose Luis Sampedro: “un autre monde est certain” José Luis Sampedro, écrivain et économiste espagnol de 94 ans, s'exprimait à la veille des manifestations du 15 mai sur les origines de la crise du système économique. Interview. Les sous-titres sont disponibles en cliquant sur “CC”, en anglais, et pour le français en version béta. José Luis Sampedro, écrivain espagnol et économiste de 94 ans, a accordé un entretien à Movimiento Visual le 14 mai, la veille des manifestations organisées par le mouvement ¡Democracia Real Ya! Sampedro a connu la guerre d’Espagne, vécu sous le franquisme et enseigné l’économie pendant plusieurs années à l’université Complutense de Madrid et à l’étranger. Avec une lucidité et une énergie incroyable, il expose les raisons qui ont mené les Espagnols à se révolter et descendre dans la rue, contre la classe politique actuelle et sa manière de gouverner, contre les mesures d’austérité économiques imposées pour “sortir de la crise”. La crise des valeurs : Notre culture occidentale vit une crise des valeurs brutale.

Un printemps social né sur Internet gagne l'Espagne Lancé à Madrid le 15 mai, un mouvement de protestation sociale surprend un pays en pleine campagne électorale. Le comité électoral a interdit jeudi soir toutes les manifestations prévues samedi et dimanche car elles coïncident avec la « journée de réflexion » et celle du scrutin. Des milliers de personnes ont passé « une nuit tranquille » selon El Pais puerta del Sol, dans le centre de Madrid. Le ras-le bol après trois ans de crise est bien réel. ► Lundi 16 mai. 15 heures. Ils sont une petite trentaine de jeunes rassemblés autour de quelques pancartes, d’une table montée sur des tréteaux et d’une poignée de chaises sous un soleil de plomb. Ce sont les pionniers, les premiers à avoir décidé spontanément, après un vote en assemblée dimanche soir, de camper sur cette place historique, située en plein cœur touristique de Madrid. S’y est achevée quelques heures plus tôt une manifestation organisée sur Internet et qui a dépassé toutes les prévisions de participation. Erreur stratégique.

[État espagnol] Le début d’un mouvement ? Depuis plusieurs semaines, un mouvement de rejet et de ras-le-bol contre la classe politique et les conséquences de la crise capitaliste est en train de naître, de se chercher, de se diffuser, de se construire petit à petit, de manière décentralisée dans tout l’État espagnol. Il emprunte beaucoup aux diverses ressources de l’Internet, mais vise une mobilisation publique, dans la rue. Par bien des aspects, il se rapproche d’attitudes « indignées » (Hessel) face aux divers abus du système politique des grands partis (et du bipartisme) et de la gestion dite “néo-libérale” du capitalisme. Les manifestations du 15 mai (15-M) ont rassemblé environ 130 000 personnes dans une cinquantaine de villes. “Democracia Real Ya !” L’embryon de ce mouvement a vu le jour autour d’un slogan : « Vraie Démocratie, Maintenant ! “Jeunesse sans avenir” “Estado del Malestar” Avec eux et elles, l’expression du ras le bol sort des réseaux Internet et occupe les espaces publics et visibles. La manif du 15-M…

actualités : Espagne: deux mois plus tard, les "indignés" de retour à la Puerta del Sol Deux mois après leurs premières manifestations, les "indignés" reprennent possession pour deux jours de la place de la Puerta del Sol à Madrid, point de départ symbolique du mouvement où convergeaient samedi six caravanes venues de toute l'Espagne Depuis un mois, de petits groupes équipés de sacs de couchage et matériel de camping ont parcouru des centaines de kilomètres depuis Barcelone, Malaga, Valence, Bilbao, la Galice ou l'Estrémadure, organisant des assemblées populaires dans chaque village. Direction Madrid, où les "indignés" se sont donné rendez-vous samedi et dimanche pour dénoncer une nouvelle fois le chômage record qui frappe l'Espagne (21,29%), les excès du capitalisme, la corruption, les hommes politiques accusés de ne pas représenter les citoyens. Armés de marteaux, de planches et de ficelle, ils étaient quelques uns à achever samedi les préparatifs pour accueillir les marcheurs. "Nous préparons le campement pour accueillir les marches venues de province.

Espagne : la jeunesse prend la rue Espagne : la jeunesse prend la rue (19/05/2011) Date de mise en ligne : 19/05/2011. Actualités Animation / Jeunesse À Madrid et dans les grandes villes espagnoles, des milliers de jeunes manifestent contre la classe politique, le chômage, la corruption et le système économique en crise. À la veille des prochaines élections locales, dimanche prochain, le Gouvernement espagnol en échec a tenté d'interdire ces manifestations qui scandent désormais "Nous avons le droit de nous indigner". "Vous prenez l'argent, nous prenons la rue", "Si vous ne nous laissez pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir", "une vraie démocratie, maintenant" proclament des banderoles sur l'épicentre du mouvement, la Puerta del Sol. "Nous avons l'intention de rester ici jusqu'aux élections" de dimanche, expliqué à l'AFP Juan Rubio, un des porte-parole du mouvement : "s'ils nous délogent, nous allons nous asseoir, tout se fera de façon pacifique, et s'ils nous délogent définitivement, nous reviendrons demain.

Seidik Abba et la presse au Niger - Réveil-FM Le Niger demeure un des rares pays de l'Afrique de l'Ouest à ne pas disposer de quotidien privé. La diffusion des journaux y est encore loin de celle des pays comme le Sénégal et la Côte-d'Ivoire. L'ouvrage étudie les relations entre le pouvoir politique et les journalistes, faites de féroce répression et de séduction. Si la presse nigérienne a été dans les années 1990 un des fers de lance du multipartisme, elle apparaît aujourd'hui comme le parent pauvre de l'expérience démocratique nationale. Depuis juillet 2001, Seidik Abba est l’Adjoint au Chef du Bureau pour l'Europe et correspondant permanent en France de l’Agence panafricaine d’information (PANAPRESS), basée à Dakar. Seidik ABBA est journaliste, spécialiste des questions sociales et de développement. Anne Dissez est journaliste à Africa n°1, elle a longtemps était journaliste en Afrique du Sud

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