background preloader

IPv6

IPv6
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. IPv6 (Internet Protocol version 6) est un protocole réseau sans connexion de la couche 3 du modèle OSI (Open Systems Interconnection). IPv6 est l'aboutissement des travaux menés au sein de l'IETF au cours des années 1990 pour succéder à IPv4 et ses spécifications ont été finalisées dans la RFC 2460[1] en décembre 1998. Grâce à des adresses de 128 bits au lieu de 32 bits, IPv6 dispose d'un espace d'adressage bien plus important qu'IPv4. IPv6 dispose également de mécanismes d'attribution automatique des adresses et facilite la renumérotation. En 2011, seules quelques sociétés ont entrepris de déployer la technologie IPv6 sur leur réseau interne, Google[3] notamment. Raisons du développement d'un nouveau protocole IP[modifier | modifier le code] Distribution de l'espace d'adressage IPv4. Épuisement des adresses IPv4 depuis 1995. En dépit de ces efforts, l'épuisement des adresses IPv4 publiques est inévitable. Historique[modifier | modifier le code]

Suite des protocoles Internet Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La suite TCP/IP est l'ensemble des protocoles utilisés pour le transfert des données sur Internet. Elle est souvent appelée TCP/IP, d'après le nom de ses deux premiers protocoles : TCP (Transmission Control Protocol) et IP (Internet Protocol). Ils sont inventés par Vinton G. Cerf et Bob Kahn. Le réseau Arpanet adopte le la suite de protocoles TCP/IP qui sera la base d'Internet[1]. Le modèle OSI, qui décompose les différents protocoles en sept couches, peut être utilisé pour décrire la suite de protocoles Internet, bien que les couches du modèle OSI ne correspondent pas toujours avec les habitudes d'Internet (Internet étant basé sur TCP/IP qui ne comporte que quatre couches[2]). Le modèle Internet a été créé afin de répondre à un problème pratique, alors que le modèle OSI correspond à une approche plus théorique, et a été développé plus tôt dans l'histoire des réseaux. Couches TCP/IP[modifier | modifier le code] Modèle TCP-IP, sur Wikiversity

IPv4 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. IPv4 (Internet Protocol version 4) est la première version d'Internet Protocol (IP) à avoir été largement déployée, et qui forme encore en 2013 la base de la majorité des communications sur Internet, avec l'IPv6. Elle est décrite dans la RFC 791 de , remplaçant la RFC 760, définie en . Chaque interface d'un hôte IPv4 se voit attribuer une ou plusieurs adresses IP codées sur 32 bits. Au maximum 4 294 967 296 (soit 232) adresses peuvent donc être attribuées simultanément en théorie (en pratique, un certain nombre ne sont pas utilisables). L'épuisement des adresses IPv4 a conduit au développement d'une nouvelle version d'IP, IPv6, et à la transition d'IPv4 vers IPv6 afin d'adopter cette nouvelle version. Représentation d'une adresse IPv4[modifier | modifier le code] Une adresse IPv4 est représentée sous la forme de quatre nombres décimaux séparés par des points comme par exemple 193.43.55.67. En-tête IPv4[modifier | modifier le code] Facultatif.

Réseau privé virtuel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir VPN et RPV. Principe d'un VPN simple Le VPN permet donc d'obtenir une liaison sécurisée à moindre coût, si ce n'est la mise en œuvre des équipements terminaux. Le VPN vise à apporter certains éléments essentiels dans la transmission de données : l'authentification (et donc l'identification) des interlocuteurs, la confidentialité des données (le chiffrement vise à les rendre inutilisables par quelqu'un d'autre que le destinataire). L'utilisation d'un VPN en France est totalement légale. Fonctionnement[modifier | modifier le code] Exemple de réseau privé virtuel entre un siège et des agences régionales Un VPN repose sur un protocole, appelé protocole de tunnelisation, c'est-à-dire un protocole permettant aux données passant d'une extrémité à l'autre du VPN d'être sécurisées par des algorithmes de cryptographie. Protocoles de tunnelisation[modifier | modifier le code] Les principaux protocoles de tunnelisation sont :

Internet Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir IP. Internet Protocol (abrégé en IP) est une famille de protocoles de communication de réseau informatique conçus pour être utilisés par Internet. Fonctionnement[modifier | modifier le code] Lorsque deux terminaux communiquent entre eux via ce protocole, aucun chemin pour le transfert des données n'est établi à l'avance : il est dit que le protocole est « non orienté connexion ». Services délivrés[modifier | modifier le code] Les protocoles IP assurent l'acheminement au mieux (best-effort delivery) des paquets. Fiabilité[modifier | modifier le code] corruption de données ;ordre d'arrivée des paquets (un paquet A peut être envoyé avant un paquet B, mais le paquet B peut arriver avant le paquet A) ;perte ou destruction de paquet ;duplication des paquets. Les garanties qu'un protocole IP n'offre pas sont déléguées aux protocoles de niveau supérieur. Historique des versions[modifier | modifier le code] En-tête IPv4.

Modèle OSI Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire[modifier | modifier le code] Le Modèle OSI a été conçu dans les années 1970, sur fond de rivalités entre trois architectures de conceptions différentes : la DSA lancée par CII-Honeywell-Bull innove dans l'informatique distribuée en mettant en avant les mini-ordinateurs Mitra 15 puis Mini 6, tandis que Decnet, de DEC, et SNA d'IBM donnent une plus grande place au site central, contrôlant l’ensemble des ressources matérielles et logicielles, les utilisateurs y accédant pour une "session" via des terminaux passifs. Hubert Zimmermann, recruté en 1971 à l'IRIA par Louis Pouzin pour développer le Datagramme, technologie qui suscite un enthousiasme international [1], appuyée par la CII[2]. Aperçu[modifier | modifier le code] Le modèle de baseArchitecture de sécuritéDénomination et adressageCadre général de gestion Le texte de la norme proprement dite est très abstrait car il se veut applicable à de nombreux types de réseaux. Contrôle de flux

File Transfer Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir FTP. File Transfer Protocol (protocole de transfert de fichiers), ou FTP, est un protocole de communication destiné à l'échange informatique de fichiers sur un réseau TCP/IP. La variante de FTP protégée par les protocoles SSL ou TLS (SSL étant le prédécesseur de TLS) s'appelle FTPS. FTP obéit à un modèle client-serveur, c'est-à-dire qu'une des deux parties, le client, envoie des requêtes auxquelles réagit l'autre, appelé serveur. FTP, qui appartient à la couche application du modèle OSI et du modèle ARPA, utilise une connexion TCP. Ce protocole peut fonctionner avec IPv4 et IPv6. Histoire[modifier | modifier le code] FTP est issu de la RFC 114[2] créée le 16 avril 1971. Interopérabilité[modifier | modifier le code] Le protocole FTP ne permet pas toujours d'assurer l'interopérabilité entre plateformes différentes et régions différentes par une gestion adéquate de l'encodage des noms de fichiers. Titan FTP Server

Hypertext Transfer Protocol Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'HyperText Transfer Protocol, plus connu sous l'abréviation HTTP — littéralement « protocole de transfert hypertexte » — est un protocole de communication client-serveur développé pour le World Wide Web. HTTPS (avec S pour secured, soit « sécurisé ») est la variante du HTTP sécurisée par l'usage des protocoles SSL ou TLS. Les clients HTTP les plus connus sont les navigateurs Web permettant à un utilisateur d'accéder à un serveur contenant les données. Ces clients se connectent à des serveurs HTTP tels qu'Apache HTTP Server ou Internet Information Services. Historique[modifier | modifier le code] HTTP a été inventé par Tim Berners-Lee avec les adresses Web et le langage HTML pour créer le World Wide Web. En , HTTP/1.0 voit le jour et est décrit dans la RFC 1945. En , HTTP/1.1 devient finalement standard de l'IETF. Méthodes[modifier | modifier le code] Capture d'écran d'une requête GET et de sa réponse. GET / HTTP/1.1 Host: www.perdu.com Requête :

Related: