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Benjamin Coriat : «L’idéologie propriétaire a atteint ses limites»

Benjamin Coriat : «L’idéologie propriétaire a atteint ses limites»
Des logiciels libres aux licences Creative Commons en passant par l’autopartage et les garderies autogérées, les communs apparaissent comme autant de solutions, trouvées ou en gestation. Professeur d’économie à l’université Paris-XIII, Benjamin Coriat a coordonné l’ouvrage le Retour des communs et la crise de l’idéologie propriétaire (éditions les Liens qui libèrent). Vous affirmez que nous vivons un moment marqué par le retour des communs. Les communs sont des formes d’organisations sociales autour d’une ressource naturelle en accès ouvert, comme un pâturage, un moulin à grains ou un lieu de pêcherie… Ce sont là les communs qui nous viennent du passé. Derrière la notion de commun, il y a l’idée qu’une propriété partagée peut être une forme très efficace pour gérer et enrichir des ressources. Comment faire le lien entre le monde des communs et l’aspiration à échanger des biens et services sans passer par la monnaie ? C’est cette économie que vous qualifiez de «prédation» ? Related:  Qu'avons-nous en commun?

Pierre Dardot et Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle 1Le dernier livre de Dardot et Laval a pour but, comme ils l’écrivent dans l’introduction, de « refonder le concept de commun ». D’une part, il s’agit d’articuler les pratiques contemporaines qui trouvent leur sens dans l’utilisation de ce concept et les institutions parfois très anciennes qui ont déjà donné un sens à ce même concept. D’autre part, il s’agit de faire du commun un principe de compréhension de l’action humaine et un principe réel d’action. 2En s’en tenant ici à une formulation relativement large, on peut dire que le problème du commun est le problème de la possibilité de soustraire une chose à la propriété privée aussi bien qu’à la propriété publique, pour faire de cette chose un usage qui puisse bénéficier à tous ceux qui sont concernés. On voit qu’il y a ici deux aspects. 5La première partie est consacrée à l’émergence du commun, à la fois comme réalité pratique et comme concept distinct. 7C’est l’objet de la deuxième partie de l’ouvrage.

Les communs, la vraie idée révolutionnaire Biens communs, ou communs, voilà un concept nouveau, à l'intersection des sciences politiques et de l'économie. Un concept à la mode, qui génère moult publications, autant de colloques et de livres. Mais de quoi s'agit-il ? Ce concept vient de loin, des communaux, d'une époque où l'Etat n'existait pas encore. Il remonterait à la révolution néolithique, à cette première révolution agricole. Les charges contre les communs sont très violentes jusqu'à une époque récente. On a l'impression que c'est la fin. Très tôt, quasiment seule au début, l'Américaine Elinor Ostrom résiste. En 2009, pour ce travail, Elinor Ostrom va devenir la première femme à recevoir le prix Nobel d'économie. Avec la crise du système libéral, sur ces bases, les communs reviennent d'actualité à partir des années 2000. L'idée est très séduisante. Le concept se décline aussi en vert, et ce n'est pas du green washing ! Comment résister à une idée si généreuse ? Mais les communs ont du mal à intéresser en France.

Balades urbaines autour des communs - Remix Biens Communs Documents correspondant à Balades urbaines autour des communs L'objectif des balades urbaines autour des communs est de donner à voir des exemples concrets de communs, et rencontrer des acteurs impliqués dans leur production, gestion et défense. Les parcours ont été choisis pour permettre d'observer comment les projets autour des communs foisonnent des nouvelles formes d’organisation sociale en mesure de créer des conditions concrètes d’exercice de la démocratie par tous les citoyens, de lutter contre les logiques d’inégalités dominantes et de retrouver le sens des limites de la biosphère. L'observation des projets et les témoignages et débats avec les acteurs rencontrés alimente un questionnement sur : l'inventivité des formes d’organisation sociale mises en place (quel définition des règles ? Les balades sont ouvertes à tout public. Cette initiative a été lancée sur proposition de Silvia Marcon, directrice de la [ Fondation de l’Écologie Politique]. Notes

OpenFoodNetwork : outil d’achat groupé libre et ouvert ! | Cré-sol : Le blog ! Début janvier avec Simon Sarazin et Marion Rousseaux, nous avons eu l’occasion d’échanger avec Myriam Bouré , contributrice au projet OpenFoodNetwork, un service d’achat/vente groupé libre et ouvert. OpenFoodNetwork commence à se développer rapidement en Australie ou encore en Afrique du sud et, bien qu’il n’y ait pas encore beaucoup d’utilisateurs en Europe, cette initiative pourrait répondre à de nombreux besoins… et la communauté française, toute récente, ne demande qu’à se renforcer : OpenFoodNetwork, kezako ? OpenFoodNetwork est un service d’achat/vente groupé en ligne basé sur un logiciel libre qui permet de gérer des commandes parmi un catalogue de produits proposés par différents producteurs ou distributeurs (citoyens, groupements d’achat, entreprises,…). Ce qu’il faut globalement retenir d’OpenFoodNetwork, c’est qu’il est assez ouvert pour servir des usages très variés : Voir en plein écran | Me positionner sur la carte Envie d’essayer ?

Magna Carta - Commons Transition Wiki Cotton MS. Augustus II. 106, one of only four surviving exemplifications of the 1215 text. Magna Carta: Full text here The Magna Carta, or “Great Charter,” is often cited as one of the foundations of Western civilization because it enshrined the rule of law as a cornerstone of governance, limited the power of the sovereign and recognized specific rights and liberties of citizens. The “Great Charter,” which King John agreed to in 1215 after years of brutal armed conflict with feudal barons and commoners, is widely regarded as a source for legal principles such as habeas corpus, trial by jury, and the prohibition of torture. The document is less widely known as guaranteeing a right of access to commons, as set forth in a companion document, The Charter of the Forest. Excerpted from Noam Chomsky 1,000 Years "Blackstone’s edition actually includes two charters. After a bitter conflict between King and Parliament, the power of royalty in the person of Charles II was restored.

The Charter of the Forest - Commons Transition Wiki The Charter of the Forest was adopted in 1217, two years after Magna Carta, by King Henry III, the son and successor of King John (1166-1216). The Charter of the Forest formally recognized the vernacular traditions and practices (“laws”) of English commoners – that is, their traditional rights of access to and use of royal lands and forests. The document enumerates specific subsistence rights to the forest such as pannage (pasture for pigs), agistment (grazing of cattle), estover (collecting of firewood), and turbary (cutting of turf), all of which were considered elemental, traditional entitlements of commoners. The Charter of the Forest was later incorporated into Magna Carta and considered an integral part of it. Tadit Anderson Charter of the Forest, 1225 reissue, held by the British Library Provides a historical context for the the principle of the commons: This document had never satisfactorily dealt with the issue of forest law, which was a cause of widespread resentment." Source: [1]

Commun: Essai sur la révolution au XXIe siècle - Pierre DARDOT, Christian LAVAL - Google Livres Aucune chose n'est en soi ou par nature " commune ". C'est l'activité des hommes qui la soustrait aux logiques d'appropriation en la réservant pour l'usage commun, en fonction de la détermination collective de fins sociales. Une réflexion passionnante sur la sortie possible du capitalisme, par les auteurs de La Nouvelle raison du monde. Partout dans le monde, des mouvements contestent l'appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Commun - Pierre DARDOT, Christian LAVAL Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun. Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis. Introduction. 30/04/2014 - Jean-Marie Durand - Les Inrockuptibles 08/05/2014 - Olivier Doubre - Politis

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