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Francisco Varela

Francisco Varela
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Varela. Francisco Javier Varela (Santiago du Chili, – Paris, ) neurobiologiste et philosophe chilien. Biographie[modifier | modifier le code] Francisco Varela est l'auteur de nombreux ouvrages en biologie théorique et sciences cognitives ayant eu une influence théorique largement au-delà de ses domaines d'études initiaux. Disciple et collaborateur de Humberto Maturana, Varela élabore avec lui une théorie de l'organisation biologique, identifiant la vie avec l'autopoïèse, c'est-à-dire pour simplifier un réseau de processus se régénérant lui-même récursivement. Varela prolonge ses réflexions sur l'autopoièse, en proposant une théorie originale de la cognition, cherchant à dépasser l'opposition du subjectivisme et objectivisme : la théorie de l'énaction ou cognition incarnée. Ses travaux ont influencé le domaine de recherche de l'intelligence artificielle et plus précisément de la vie artificielle.

Humberto Maturana Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Humberto Maturana est un biologiste, cybernéticien et philosophe chilien, né le 14 septembre 1928 à Santiago du Chili. Il a passé sa carrière à élaborer sa théorie au sein d'un projet de recherche biologique dans son laboratoire de Santiago (au sujet duquel il a écrit Experimental Epistemology Lab). Après des recherches en biologie de la perception, Maturana a développé la biologie de la cognition et la biologie de l'amour. Son travail s'inscrit dans le courant constructiviste, produisant des preuves expérimentales que la réalité est une construction consensuelle commune qui apparaît en fait comme existant « objectivement ». Avec son collaborateur Francisco Varela, il a proposé la théorie de l'Autopoïese dans le prolongement de Gregory Bateson, Ludwig Wittgenstein, Paul Weiss (notion d'autoproduction), etc... Humberto Maturana, Francisco J.

Autopoïèse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'autopoïèse (du grec auto soi-même, et poièsis production, création) est la propriété d'un système de se produire lui-même, en permanence et en interaction avec son environnement, et ainsi de maintenir son organisation malgré le changement de composants (structure). Le concept d'autopoïèse est inventé par Humberto Maturana et Francisco Varela dans l'article Autopoietic Systems, présenté dans un séminaire de recherche de l'université de Santiago en 1972. Définition[modifier | modifier le code] Francisco Varela propose la définition suivante de l'autopoïèse dans son livre Autonomie et connaissance : Le concept de système autopoïétique peut être rapproché de celui des structures dissipatives (étudié par Ilya Prigogine) qui se maintiennent loin de l'état d'équilibre thermodynamique, grâce au flux de matière et d'énergie qui les traversent. Autopoïèse et biologie théorique[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] F.G.

Enaction Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La notion d'énaction est une façon de concevoir l'esprit qui met l'accent sur la manière dont les organismes et esprits humains s'organisent eux-mêmes en interaction avec l'environnement. L'énaction selon Francisco Varela[modifier | modifier le code] Dans The Tree of Knowledge: The Biological Roots of Human Understanding, Francisco Varela et Humberto Maturana utilisent ce terme face « au problème de comprendre comment notre existence -- la pratique de notre vie -- est couplée à un monde environnant qui apparaît empli de régularités qui à chaque instant sont le résultat de notre histoire biologique et sociale.... trouver une voie moyenne : pour comprendre la régularité du monde vécu dont nous faisons l'expérience à chaque instant, mais sans autre point de référence que nous-mêmes qui donnerait une certitude à nos descriptions et affirmations. — Francisco Varela et Humberto Maturana, Tree of Knowledge, p. 241 (traduction personnelle)

Mème Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l'article concernant les phénomènes Internet, voir Mème Internet. Un mème (de l'anglais meme ; calqué sur gène, sans rapport et à ne pas confondre avec le français même) est un élément culturel reconnaissable répliqué et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus. L'Oxford English Dictionary définit le meme comme « un élément d'une culture (prise ici au sens de civilisation) pouvant être considéré comme transmis par des moyens non génétiques, en particulier par l'imitation »[1]. L'étude des mèmes a donné naissance à un nouveau discours : la mémétique. Définition[modifier | modifier le code] Mème et mémétique sont analogues à gène et génétique, appliqués aux éléments des cultures et non aux individus biologiques. On parle par exemple de « communication virale » (William Seward Burroughs) pour la diffusion de bouche-à-oreille d'information et de concepts. Voir aussi[modifier | modifier le code]

Réseau complexité "Nous sommes tous des concepteurs" par Jean-Louis Le Moigne lisant H.A Simon (1968) Ndlr : Sous ce titre que l’on tiendra peut-être pour provoquant, on s’autorise ici, en guise de présentation de l’éditorial qu’on pourra lire dans la rubrique habituelle , à reprendre non plus le premier mais le dernier paragraphe de cet éditorial, texte que pour l’essentiel nous empruntons à une conférence de H A Simon donnée en 1968 au Massachusetts Institute of Technology. « Historiquement et traditionnellement la mission des disciplines scientifiques a été d’enseigner les connaissances relatives aux phénomènes naturels ; comment sont-ils constitués et comment fonctionnent-ils ? Les ingénieurs ne sont pas les seuls concepteurs professionnels. intellectuelle par laquelle sont produits les artefacts matériels n’est pas fondamentalement différente de celle par laquelle on prescrit un remède à un malade ou par laquelle on imagine un nouveau plan de vente pour une société , voire même une politique formation sciences

Judith Butler Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Butler. Judith Butler Philosophe américaine Philosophie contemporaine Conférence à l'université de Hambourg en avril 2007. Aperçu biographique[modifier | modifier le code] Théorie et réception[modifier | modifier le code] En 1990, la parution de Gender Trouble a marqué un tournant important, se vendant à plus de 100 000 exemplaires et dans plusieurs langues à travers le monde. En 2010, elle refuse le prix du courage lors de la Gay Pride de Berlin et dénonce un "nationalisme gay" issu de la lutte contre l'homophobie qui a dégénéré en action xénophobe et même raciste[5]. Critique[modifier | modifier le code] Sur la forme, Butler est célèbre dans certains milieux pour sa « prose impénétrable, jargonnante »[6], qui a également suscité certaines controverses[7]. Récompense[modifier | modifier le code] Elle remporte le Prix Adorno en 2012[10]. Arrêt sur certains de ses livres[modifier | modifier le code]

INTRODUCTION A LA SYSTEMIQUE GIANFRANCO MINATIPrésident de l’AIRSAssociation Italienne pour la Recherche en Systémique(traduit par Evelyne Andreewsky) Préface Introduction et but de l’ouvrage I. Annexe 1 : Sociétés de Systémique Annexe 2 : Revues de Systémique Bibliographie Préface L'introduction à la systémique que nous propose ici Gianfranco Minati, président de la société italienne de systémique, est le premier des ouvrages didactiques que la revue "Res-Systemica" se propose de mettre à la disposition de tous, en les affichant en bonne place dans le menu de chacun des numéros. La présente introduction mérite tout particulièrement le qualificatif de "didactique", car - outre conseils et recommandations pour accomoder la systémique dans une sauce aussi digeste qu'appétissante - elle fournit de nombreux exemples susceptibles d'être compris même par des enfants du cours préparatoire ! On peut obtenir les versions (papier) anglaise ou italienne de l'ouvrage auprès de l'auteur. Evelyne Andreewsky Fig. 1 - Fig. 2 - Fig. 3 -

Francisco Varela · Regards sur l'éveil un lien m'est apparu entre le thème du fond et de la forme qui nous occupe ici, et les théories de Francisco Varela sur l’épistémologie et l’éthique dont j’avais parlé ailleurs. Je vais essayer de résumer sa théorie. Pour lui, la connaissance n’est pas quelque chose d’abstrait qui serait extrait de l’expérience. La connaissance est présente dans l’expérience, et s’affine avec chaque nouvelle expérience, non pas de manière abstraite, mais parce que l’être connaissant se construit à travers la connaissance qu’il acquiert du système dans lequel il agit et sur lequel il agit. Varela a également développé le concept d’énaction. Varela a établi un lien entre sa théorie de la connaissance et le bouddhisme. Varela assigne à ce comportement éthique spontané une valeur supérieure au jugement moral, qui s’appuie sur un “je” central qui se veut la cause d’une action réfléchie et délibérée.

Jeu de langage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le jeu de langage est un concept majeur de la philosophie de Ludwig Wittgenstein. Développé dans la partie dite post-Tractatus de son œuvre, le concept est l'un des plus célèbres de la pensée wittgensteinienne. Définir le jeu de langage[modifier | modifier le code] Hérité d'interrogations portant sur la définition des mots, le concept de jeu de langage se laisse lui-même difficilement définir. La définition d'un mot au moyen d'autres mots mène à une régression à l'infini (pour comprendre le mot expliqué il faut comprendre les mots qui servent à l'expliquer, et pour comprendre ceux-ci il faut comprendre les mots qui servent à les expliquer, et ainsi de suite).La définition ostensive consiste à expliquer un mot en désignant l'objet auquel il correspond. Wittgenstein propose alors d'identifier la signification d'un mot à son usage. « À l'avenir j'attirerai inlassablement votre attention sur ce que j'appellerai des jeux de langage. G.P.

Ludwig Wittgenstein Signature Ludwig Wittgenstein ne publie de son vivant qu'une œuvre majeure : le Tractatus logico-philosophicus, dont une première version en langue allemande paraît en 1921 à Vienne et dans laquelle Wittgenstein traite des limites du langage et de la faculté de connaître de l'être humain. Ce texte a donné lieu à de nombreuses interprétations, parfois difficilement conciliables. Pour Wittgenstein, sa signification primaire est surtout éthique et esthétique, tandis que la plupart des lectures ont d'abord mis en avant son intérêt en logique et en philosophie du langage. Pièce majeure de la philosophie de Wittgenstein, il est inspiré par un logicisme anti-psychologiste, une position que l'auteur abandonne par la suite, tandis que les commentateurs commencent à considérer l'aspect mystique de l'œuvre comme central. À cette date, il revient à Cambridge, sur l'insistance de Bertrand Russell et de George Moore et critique les principes de son premier traité. — Wittgenstein[124]. En 1939, G. .

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