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Matières premières : L'humanité épuise les ressources naturelles

Matières premières : L'humanité épuise les ressources naturelles
Un rapport de l'ONU avertit que si la croissance mondiale reste aussi gourmande en matières premières, leur consommation triplera d'ici à 2050. Si l'humanité continue sur sa lancée, elle consommera en 2050 trois fois plus de matières premières qu'aujourd'hui. «Bien au-delà de ce qui est supportable.» L'avertissement est clair. Dans quarante ans, les quelque 9 milliards d'être humains consommeront 140 milliards de tonnes de minerais, d'hydrocarbures et de biomasse (bois, cultures, élevage), selon le rapport du PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement). Faire plus avec moins Pour éviter des pénuries et les tensions sociales et géopolitiques qu'elles engendreraient, le monde doit «faire plus avec moins». Au sein des pays riches, les écarts sont aussi impressionnants. Au milieu de ces sombres perspectives pour l'environnement, le rapport onusien débusque quelques raisons de ne pas désespérer.

Réserve mondiale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En économie des matières minières, les réserves mondiales correspondent aux total des ressources connues dans le monde, et exploitables dans les conditions économiques connues (c'est-à-dire courantes). Quelques dizaines d'années de réserves?[modifier | modifier le code] Pour pratiquement toutes les matières premières, les réserves mondiales sont limitées à quelques dizaines d'années. Cette limitation, régulièrement exploitée par des prévisions alarmistes, est en fait une donnée artificielle, qui résulte structurellement des conditions de prospection et de valorisation des gisements potentiels. Les sociétés minières n'investissent sur la prospection que s'il est économiquement nécessaire d'augmenter leur portefeuille de gisement identifié. Réserves connues et au-delà[modifier | modifier le code] Discussion des réserves[modifier | modifier le code] Liens internes[modifier | modifier le code]

L'humanité a épuisé les ressources naturelles annuelles depuis jeudi 13 août Depuis le jeudi 13 août, l'humanité puise dans les réserves de la planète : les ressources que la Terre peut produire en une année ont été épuisées, selon Global Footprint Network. A la veille de la COP21, cet indicateur sert d'alerte. Dans le contexte d'accueil de la 21e conférence des parties (COP21) en décembre à Paris, le calcul du jour du dépassement prend une résonnance particulière en France. Un besoin d'1,6 planèteLes besoins de l'humanité nécessiteraient aujourd'hui 1,6 planète, selon le WWF. Ce calcul du jour du dépassement passe par la division de la biocapacité mondiale (les ressources écologiques que la Terre est capable de générer en un an) par l'empreinte écologique mondiale (la demande annuelle de l'humanité) puis sa multiplication par le nombre de jour dans une année. Selon le Global Footprint Network, l'empreinte carbone représente désormais plus de la moitié de l'empreinte écologique totale de l'humanité. Un jour du dépassement, le 16 septembre en 2030 ?

Ressource non renouvelable Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une ressource naturelle est qualifiée de non renouvelable ou épuisable lorsque sa vitesse de destruction dépasse, largement ou non, sa vitesse de création. Ainsi un sol se forme en quelques siècles à plusieurs millénaires suivant les conditions chimiques, physiques et biologiques et est actuellement détruit dans certaines régions en quelques dizaines d'années, voire quelques années. On parle au contraire de ressource renouvelable lorsque leur production est possible sur un temps court (production animale, végétale, etc.) et ne consomme pas elle même une ressource non renouvelable, ou lorsque la ressource n'est pas détruite par l'usage (énergie marémotrice, énergie éolienne, énergie solaire). Modèles économiques[modifier | modifier le code] mplpmLa prise de conscience du caractère non renouvelable de certaines ressources est relativement récente. Histoire[modifier | modifier le code] Situation actuelle[modifier | modifier le code]

Rapport GESI : Internet pollue mais dépollue aussi par Stéphane Larcher, le 07 octobre 2015 11:30 Une étude publiée récemment met en exergue le rôle des technologies de l’information et d’Internet dans la pollution mondiale. Toutefois, nombre de confrères ont oublié de préciser que ces mêmes technos sont susceptibles de diminuer les émissions de CO2 de 16,5% à l’horizon 2020. C’est une nouvelle fois l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Datacenter au cercle polaire contre Internet des objets Et la situation ne devrait pas s’améliorer en dépit de la volonté des grands acteurs de l’Internet de bâtir des datacenter plus écologiques. Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt Donc, les choses sont claires : il faut réduire Internet et toute cette sorte de choses. Le rapport du GESI est accessible à cette adresse après enregistrement de l’internaute sur le site.

Pic gazier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Moins médiatique que le pic pétrolier, le pic gazier ou Peak Gas est le moment où la production mondiale de gaz naturel culminera, et où les réserves mondiales seront donc à moitié consommées. Pays producteurs[modifier | modifier le code] La Russie, l'Iran et le Qatar détiennent tous trois près des 2/3 des réserves mondiales de gaz naturel, avec respectivement 27 %, 15 % et 14 % du total. Le gaz naturel est donc une richesse beaucoup plus concentrée géographiquement que le pétrole si l'on s'intéresse uniquement aux réserves prouvées. Particularités géostratégiques[modifier | modifier le code] Le gaz est compliqué à transporter. Japon (77 % de ses importations 2004 sont sous forme liquide)Corée du Sud (30 %)États-Unis (18 %) etEspagne (18 %) La quasi-rupture d'approvisionnement en gaz russe de plusieurs pays d'Europe, survenue début janvier 2009, a démontré au grand public la faible sécurité énergétique de l'Europe. Portail de l’énergie

Epuisement des ressources naturelles Les ressources en matières premières ne sont pas inépuisables ! Comme les énergies fossiles, les matières premières nécessaires aux TIC (notamment les métaux) ne sont pas inépuisables. L’industrie électronique en est très friande (métaux, autres matériaux, eau, énergie, ...). De nombreuses études se risquent à estimer la probabilité d’épuisement des réserves des matières premières nécessaires à nos économies. Si ces prévisions sont toujours sujettes à débats, des indicateurs factuels montrent clairement que nous avons d’ores et déjà épuisé les gisements les plus faciles, même si les techniques d’extraction progressent. La baisse des concentrations La tendance globale de l’évolution des concentrations de métaux dans le minerai est à la baisse depuis plusieurs décennies. Fig. 1 Évolution de la concentration des principaux minerais en Australie [1] Fig. 2 Évolution de la concentration du minerai de cuivre dans divers pays [2] ; L’augmentation de la profondeur d’extraction Conclusions

Minerai (roche) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Minerai. Minerai d'or. Un minerai (du latin minera, mine) est une roche contenant des minéraux utiles en proportion suffisamment intéressante pour justifier l'exploitation, et nécessitant une transformation pour être utilisés par l'industrie. Par extension, le terme « minerai » peut également désigner directement les minéraux exploités. La plupart des minerais métallifères sont : La civilisation industrielle utilise des quantités importantes de minéraux et métaux lourds. wikiMetallogenica : description des types de gîtes minéraux (en) Cabri LJ et Vaughan DJ., (1998) Modern approaches to ore and environmental mineralogy.

Pic de production Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En économie, on parle de plus en plus de pic de production pour désigner le moment où la production mondiale d'une ressource non renouvelable atteint un maximum, à partir duquel elle baisse de façon irréversible par suite de l'épuisement de la ressource. Dans ce sens, le pic de production correspond à la théorie du géophysicien Marion King Hubbert (voir pic de Hubbert), qui date des années 1940, et a été exhumée récemment au sujet du pétrole. L'expression pic de production peut également être employée dans un sens conjoncturel au sujet d'un maximum de production, suivi d'une baisse de production passagère, à la suite de laquelle la production repart à la hausse. Il convient de distinguer deux cas : Exemples[modifier | modifier le code] On trouvera des informations sur les exemples suivants : Conséquences[modifier | modifier le code] Note[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Lien externe[modifier | modifier le code]

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