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Une ville renoue avec la démocratie directe. Résultats : 0 chômage, 0 violence… et 0 misère !!!

Une ville renoue avec la démocratie directe. Résultats : 0 chômage, 0 violence… et 0 misère !!!
A Marinaleda (Espagne), les jeunes qui veulent construire une maison peuvent même bénéficier gratuitement des matériaux, d’un architecte et de maçons ! Quand on pense aux utopies, on pense souvent à des expériences ratées par le passé. A tort ! Grâce à une approche nouvelle de l’économie et à un retour aux fondamentaux de la démocratie, cette ville andalouse de 2 778 âmes ne connaît ni chômage, ni police, ni délinquance. Pour comprendre le succès de cette commune à part, il faut remonter quelques années en arrière. Crédit photo : Wikipedia Ce militant, convaincu depuis toujours que le capitalisme n’est pas une fatalité, a tout d’abord mené le combat contre le plus grand propriétaire terrien de la région : le duc de l’infantado. A Marinaleda, toutes les décisions du village sont soumises à la démocratie directe (la véritable démocratie). La plupart des habitants travaillant pour la coopérative, le chômage est quasi-inexistant. Quoi qu’il en soit, le modèle a l’air parti pour durer. Related:  Autogestion

Une oasis coopérative dans un monde néolibéral : le village utopique de Marinaleda en Espagne Des maisons autoconstruites à 15 euros par mois, un salaire unique pour tous les membres de la coopérative, des assemblées générales pour décider de la politique communale : Marinaleda, petit village andalou de 2 770 habitants, tente depuis 35 ans de maintenir un système politique, social et économique qui place l’intérêt de ses citoyens au cœur des décisions. La nouvelle génération saura-t-elle poursuivre l’utopie mise en œuvre par les anciens ? Cet article a initialement été publié dans le magazine Lutopik. Dans les années 1970, Marinaleda, dans la province de Séville, en Espagne, était un village en ruine, dont la population majoritairement au chômage devait vivre dans des conditions particulièrement difficiles. À la fin de la dictature de Franco en 1975, ses habitants commencent à se réunir pour débattre des conditions de vie dans le village et des injustices sociales auxquelles ils sont confrontés, comme l’ensemble des journaliers d’Andalousie. Une démocratie participative

Emmaüs Lescar-Pau Répartir équitablement le travail, mais aussi les revenus : l’utopie d’une ferme devenue réalité La journée commence autour de la grande table. Pain, confiture et fromage circulent. À chacun son rythme, comme un lundi. Il est bientôt 8 h, chacun va commencer sa semaine de travail. Les bancs se remplissent, les paupières et les langues de la dizaine de convives se délient peu à peu. Quelques mots partagés avec le voisin, échanges multiples qui peu à peu se réduisent à quelques sujets de conversation autour de la table : le groupe est en train de se réveiller à son tour. Tout a commencé par un "chiche" de fin de soirée Nous sommes à la ferme de la Tournerie, à 50 km au sud de Limoges. Aujourd’hui, ils y font pousser des légumes, paître vaches, y élèvent chèvres et cochons, y fabriquent des produits laitiers, de la bière et du pain. « La première réunion où l’on a évoqué le projet, c’était en 2010 », explique Thomas G. « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » L’utopie ne s’improvise pas Mais l’utopie ne s’improvise pas. Fabien Ginisty

Comment faire prospérer une Amap anarchiste Les Diony-Coop s’inscrivent dans un parcours commencé en 2007 à l’initiative des membres du groupe militant Henry-Poulaille, de la Fédération anarchiste. Il s’agissait alors de créer une université populaire, lieu de partage des connaissances. La Dionyversité a réuni plusieurs milliers de personnes et favorisé l’émergence de cours organisés par le public lui-même. En 2010, le même collectif a porté l’émergence d’une Amap qui a trouvé au bout de deux ans son rythme de croisière avec deux maraîchers distribuant 250 paniers de légumes par semaine. Ainsi, l’association créée pour répondre aux contraintes institutionnelles (assurances, bail, compte en banque) ne devait avoir aucune activité dans le collectif (il n’y a pas de bureau et jamais d’assemblée générale). Privilégier la responsabilité individuelle ou de groupes L’ Amap Court-Circuit. Chaque commission était totalement autonome par rapport à l’ensemble du collectif composé des membres de l’ Amap. Pas de contrôle ni d’informatique

Autogestion. L'Encyclopédie internationale - Editions Syllepse Autogestion, l’encyclopédie internationale En téléchargement libre et gratuit - format PDF Une version papier des volumes peut être achetée en librairie ou sur notre site au prix de 30 euros Composée de 300 entrées rédigées par 150 auteur·es venu·es de nombreux pays, cette Encyclopédie couvre les cinq continents, 35 pays et court de 1848 à aujourd'hui. Il s'agit d'un projet international de grande ampleur et de longue haleine. Chaque volume propose des thématiques particulières. Les contributions proposées éclairent un aspect des expériences autogestionnaires qui parcourent différents pays, hier comme aujourd’hui. Table des matières Volume 1 Dans ce premier volume, ce sont les mondes arabe et latino-américain qui sont abordés. Volume 2 Dans ce deuxième volume, Autogestion, l’encyclopédie internationale tourne son attention vers l’Amérique du Nord. Volume 3 Ce troisième volume est consacré au reste de l’Europe. Volume 4 Ce quatrième volume ouvre une réflexion plus large sur l’autogestion. Volume 5

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