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La pollution de l’eau au méthane explose près des sites de gaz de schiste

La pollution de l’eau au méthane explose près des sites de gaz de schiste
Alors que l'Assemblée nationale examine, mardi 10 mai, la proposition de loi du député UMP Christian Jacob contre l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste en France, une nouvelle étude américaine jette l'opprobre sur la méthode de la fracturation hydraulique, consistant à injecter sous forte pression d'énormes quantités d'eau, de sable et des centaines de produits chimiques pour briser la roche et extraire le gaz situé à plus de deux kilomètres sous terre. Des chercheurs de l'université américaine Duke, en Caroline du Nord, affirment avoir établi un lien clair entre le forage de ce gaz non conventionnel et des niveaux élevés de méthane inflammable dans l'eau potable - un point qui cristallise le débat aux Etats-Unis depuis la sortie du documentaire Gasland, célèbre pour la scène où un homme allume son briquet et met le feu à l'eau de son robinet. Comment le méthane s'est-il retrouvé dans l'eau potable ? Reste la question des effets sur la santé du méthane. Photo : AFP

Les Mapuches argentins mobilisés contre le pétrole et le gaz de schiste LE MONDE | • Mis à jour le | Par Christine Legrand (Buenos Aires, correspondante) Dans la foulée de la majorité des pays européens, c'est au tour des Indiens mapuches, en Patagonie argentine, de partir en guerre contre l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste, accusée de provoquer d'irréparables dommages écologiques. A Buenos Aires, mardi 16 juillet, la compagnie pétrolière argentine YPF a signé un accord avec le géant américain de l'énergie Chevron pour l'exploration et la production d'hydrocarbures non conventionnels sur le gisement de Vaca Muerta (province de Neuquén, sud-ouest). C'est l'une des plus vastes réserves mondiales de gaz et de pétrole de schiste, selon l'US Geological Survey (USGS). Le même jour, des dizaines de membres de l'ethnie Mapuche ont occupé deux puits de pétrole sur ce même gisement, obligeant à suspendre la production pendant vingt-quatre heures.

I) Qu'est ce que le gaz de schiste ? Gaz de schiste : les estimations des réserves sont-elles fiables ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Quelles quantités de gaz de schiste dorment réellement sous nos pieds ? Les estimations divergentes se multiplient dans de nombreux pays qui aspirent à exploiter ces hydrocarbures non conventionnels, nouvelle donne énergétique planétaire. Les seuls chiffres disponibles au niveau mondial sont ceux de l'US EIA (US Energy Information Administration), qui produit beaucoup de statistiques sur l'énergie, mais ils suscitent la polémique. Le 10 juin, l'agence a livré sa dernière étude, qui passe en revue 137 gisements dans 41 pays : au total, elle évalue à 345 milliards de barils la quantité de pétrole de schiste techniquement extractible, soit dix fois plus que son estimation de 2011. Lire Les réserves de schiste représentent un tiers du gaz mondial et 10 % du pétrole Lire Arnaud Montebourg veut créer un groupe public pour exploiter le gaz de schiste Comment expliquer de telles divergences ? C'est ce dernier point qui pose problème.

II) Comment l'extrait-on ? Tricastin : une centrale sans failles ? Après les deux intrusions dans les centrales du Bugey et de Civaux, qui étaient venues titiller la campagne présidentielle en mai 2012, c'est maintenant au tour de la centrale du Tricastin, dans la Drôme, d'être visée par des militants anti-nucléaire. Vingt-neuf membres de Greenpeace y ont pénétré, lundi 15 juillet, en une vingtaine de minutes – sans atteindre toutefois les zones les plus sensibles. L'action, qualifiée de purement médiatique par le gouvernement, visait à pointer les failles de sécurité de cette centrale – classée "parmi les cinq plus dangereuses de France" par l'ONG environnementale – et demander sa fermeture. Lire : "Tricastin : les 29 militants de Greenpeace arrêtés, Hollande défend le nucléaire" "Comme Fessenheim, la centrale du Tricastin est une de celles qui connaît le plus de risques de sûreté et d'agressions externes naturelles ou humaines", assure Greenpeace sur son site. Lire : "La sûreté doit être améliorée sur les réacteurs nucléaires français"

III) Quels sont les enjeux de la fracturation Faut-il avoir peur du gaz de schiste ? Conséquences sur l'environnement, coût de l'énergie, évaluation des réserves : bien des questions se posent sur cette ressource, devenue un enjeu politique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie-Béatrice Baudet, Jean-Michel Bezat, Stéphane Foucart et Hervé Kempf Conséquences sur l'environnement, coût de l'énergie, évaluation des réserves : bien des questions se posent sur cette nouvelle ressource, devenue un enjeu politique. L'un des arguments forts en faveur du gaz de schiste est son impact climatique, réputé plus faible que celui du charbon. Il ne reste cependant qu'un peu plus d'une décennie dans l'atmosphère, contre plus d'un siècle pour le CO2, et produit donc ses effets réchauffants sur une période plus courte... Ces travaux ont été attaqués, notamment par le géologue Lawrence Cathles, lui aussi professeur à Cornell et ancien chercheur chez Chevron, l'une des principales compagnies pétrolières des Etats-Unis. Le débat scientifique est donc loin d'être clos. Reste le gaz naturel.

IV) Quelles sont les alternatives a la Débat national sur la transition énergétique: les propositions de Solagro pour la biomasse Débat national sur la transition énergétique: les propositions de Solagro pour la biomasse Le 1 juin dernier, dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, Solagro a organisé un débat intégralement centré sur la biomasse énergie. Objectif : répondre aux préoccupations, voire aux objections les plus fréquemment exprimées, tout en mettant en évidence la nécessité d'élargir les approches sur ces problématiques. Ces préoccupations mises en débat, les voici : Quelle place pour la biomasse dans les différents scénarios de transition ? Nos réponses ? Elles sont rapportées ici de manière brute, avec concision, sans retourner dans le détail des explications techniques ou scientifiques qui ont été apportées. Quelle place pour la biomasse dans les différents scénarios de transition ? Une tonne de biomasse équivaut en moyenne à une demi-tonne de pétrole : la biomasse peut donc jouer un rôle majeur dans les scénarios de transition énergétique.

Les technique altenatives Rapport n° 640 (2012-2013) de MM. Jean-Claude LENOIR, sénateur et Christian BATAILLE, député, fait au nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, déposé le 5 juin 2013 Disponible au format PDF (1,8 Moctet) sur « Les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels » par M. Composition de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques Président M. Premier Vice-président M. Vice-présidents À la suite de la loi du 13 juillet 2011, qui a interdit la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures, le rapport Gallois1(*) a préconisé une reprise des recherches sur les hydrocarbures non conventionnels, dans un but de relance de la compétitivité. L'Office parlementaire a approuvé l'étude de faisabilité et le programme de travail de ses rapporteurs le 31 janvier dernier. 1. 2. Lors de l'audition du 18 avril 2013, M.

Augmentation du prix de l'électricité : la faute au nucléaire A partir du mois d’août, votre facture d’électricité s’alourdit de 5%, soit la bagatelle de 35 à 50 euros en moyenne par an. L’an prochain rebelote, la même hausse devrait intervenir au même moment. Si pour 2015 la confusion règne, on ne peut plus s’y tromper, la tendance est lancée. Estimez-vous heureux : les dégâts ont été limités. L’augmentation décidée par le gouvernement est plus modérée que celle - de 6,8% à 9,6% - préconisée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). A qui la faute ? « Un mensonge d’Etat est en train de tomber » En 2012, sur cent euros dépensés par un particulier pour s’acquitter de ses charges en électricité, près d’un quart finançait la production d’énergie nucléaire. La rénovation des centrales aussi chère que leur construction ? D’abord les centrales existantes, dont la moyenne d’âge dépasse 25 ans, nécessitent de lourds investissements. Et ce n’est qu’un début. Démantèlement et risques d’accident : « la politique de l’autruche »

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