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2015-1514 du 20 novembre 2015 portant transfert de crédits

2015-1514 du 20 novembre 2015 portant transfert de crédits
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Syrie : “Nous sommes les concierges de la lâcheté. Nous n'accueillons personne.” Nous savions tous que le régime du Baas syrien était un régime toxique, d’assassins et de tortionnaires : nous l’avons toléré. Nous avons fait plus encore : nous l’avons renforcé. Bachar al-Assad était invité à la tribune présidentielle du défilé du 14 Juillet, à Paris, à quelques mètres de Nicolas Sarkozy, qui lui a chaleureusement serré la main, deux ans avant le début des manifestations à Deraa. Nous savions tous que le régime Assad était prêt à massacrer sans hésitation sa population civile et celle de ses voisins : les événements connus sous le nom de «massacres de Hama», en 1982 (mais qui, en fait, s’étendirent aussi à de nombreuses villes syriennes), ou les exactions syriennes au Liban l’ont suffisamment montré. Nous savions que l’armée syrienne et ses nervis, qui ont organisé la répression pendant des décennies, n’hésiteraient pas une seconde à tirer sur la foule, à torturer des opposants, à bombarder villes et villages: nous les avons laissés faire. Mathias Enard©Points Seuil

Un prince saoudien arrêté avec deux tonnes de captagon à Beyrouth La plus importante saisie de drogue à l'aéroport international de Beyrouth implique un prince saoudien. Deux tonnes. C'est le poids des pilules de captagon saisies à l'aéroport de Beyrouth lundi 26 octobre. Le prince saoudien Abdel Mohsen Ibn Walid Ibn Abdelaziz et quatre autres personnes comptaient se rendre à Riyad en jet privé, raconte le quotidien libanais francophone L'Orient-Le Jour. Les pilules et de la cocaïne étaient réparties dans trente-deux paquets et huit valises. Le captagon, un stimulant de type amphétamine, est largement utilisée par les combattants syriens pour inhiber leur peur lors des combats. Partagez cet article

Le stratège et le philosophe C'était dit sur le ton de l'éloge sincère : "Vous êtes certains des meilleurs cerveaux de notre pays" ; tellement bons, ajoutait George W. Bush, que "mon gouvernement emploie une vingtaine d'entre vous". Le président s'adressait, le 26 février, à l'American Entreprise Institute, à Washington (Le Monde du 20 mars). Il rendait hommage à un cercle de réflexion (think tank) qui est l'un des bastions de la mouvance néoconservatrice américaine. Au tout début des années 1960, John F. Qui sont-ils ? Les néoconservateurs ne doivent pas être confondus avec les chrétiens fondamentalistes, qu'on trouve aussi dans l'entourage de George W. Mais, explique Pierre Hassner, la singularité de l'administration Bush est d'avoir assuré la jonction entre ces deux courants. Ashcroft a enseigné à la Bob-Jones University, en Caroline du Sud, académiquement inconnue mais place forte du fondamentalisme protestant. Mal nommés, ils n'ont rien, non plus, de gens qui voudraient garantir l'ordre établi.

Arabie saoudite : les indécents cocoricos de la France » “Les États occidentaux ne peuvent combattre le jihadisme en soutenant ses parrains pétromonarchiques !”, par Maxime Chaix Source : Maxime Chaix – qui a durement travaillé ces dernières années pour nous alerter sur les graves dérives pro-islamistes de nos dirigeants… Maxime Chaix, 13/11/2015 – Source : maximechaix.info En deuil et en colère. Depuis plusieurs années, j’ai pu comprendre, étayer et documenter le fait que les réseaux jihadistes sont non seulement des ennemis mortels des peuples à travers le monde, mais qu’ils sont aussi des forces clandestinement utilisées par les États occidentaux et leurs alliés du golfe Persique dans la satisfaction d’intérêts profonds inavouables. En mars dernier, dans un important article intitulé « L’État islamique, cancer du capitalisme moderne », Nafeez Ahmed avait résumé cette instrumentalisation récurrente de milices jihadistes par les principales puissances de l’OTAN et leurs partenaires afin de déstabiliser l’Afghanistan, la Bosnie, le Kosovo, la Libye puis la Syrie.

Quand l’État Islamique fait une OPA sur l’Islam Le 29 juin 2014, l’organisation connue sous le nom d’État Islamique a proclamé le Califat. En terre d’Islam, la proclamation d’un Califat est un acte hautement symbolique qui va bien au-delà de la simple constitution d’un royaume ou d’une quelconque république islamique. Le Calife, par définition, est le successeur du Prophète, le leader religieux, politique et militaire de l’ensemble des musulmans, où qu’ils se trouvent. En proclamant Abou Bakr Al-Baghdadi Calife de tous les musulmans, les leaders de l’État Islamique cherchent à faire revivre l’organisation religieuse et politique de l’Islam des premiers jours – même si, comme de nombreux historiens l’ont noté, cette vision de la réalité historique est essentiellement fantasmée. Ces considérations théologiques et historiques sont capitales pour qui veut comprendre ce que les dirigeants de ce Califat veulent et, partant, le sens de leurs actions, notamment terroristes. Ce qu’ils veulent, prioritairement, c’est légitimer ce Califat.

« Il faut être clair : un monde a pris fin, il n’y aura pas de retour en arrière Basta ! : Le profil de ces jeunes Européens qui se radicalisent, qui partent en Syrie rejoindre le « califat » de l’État islamique ou aspirent à le faire, et qui sont prêts à mourir en « martyrs », continue de susciter soit l’incompréhension totale, soit la simplification extrême, et en tout cas un sentiment d’impuissance. Comment, de votre côté, les analysez-vous ? Alain Bertho [1] : Même si les chiffres varient d’une estimation à l’autre, on peut affirmer que la France est le pays européen qui a le plus gros contingent sur place. Je rappelle que les volontaires étrangers de Daech viennent de 82 pays dans le monde. Il n’y a pas de profil type pour ceux qui partent en Syrie, hormis leur jeunesse. La réussite d’une telle offre politique, celle de l’État islamique, tient au fait que, pour des gens déstabilisés, elle donne du sens au monde et à la vie qu’ils peuvent y mener. Il y a une différence essentielle d’objectif. Les deux. Que reste-t-il, aujourd’hui, des printemps arabes ?

Scenes From a Human Flood For the past several weeks, the world’s attention has been riveted by the spectacle of migrants and refugees from Africa and the Middle East making their way across Europe. A principal entry point has been the Greek island of Lesbos, close to the Turkish mainland. Since the beginning of this summer, tens of thousands of migrants — some 70 percent of them Syrians — have braved the six-mile crossing from Turkey by crowding into tiny fishing boats or inflatable rafts. For this voyage, the migrants pay their smugglers an average of $1,500 per person — a bit more if they want the security of a life preserver. This human flood has thoroughly overwhelmed local authorities, as well as the island’s already rudimentary social-services network. While the wait has led to frayed tempers among both the arrivals and Greek authorities, there is also growing tension among different groups of migrants.

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