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Vidéo 6: Le fonctionnement d'une centrale nucléaire

1. Le circuit primaire Dans le réacteur, la fission des atomes d'uranium produit une grande quantité de chaleur.Cette chaleur fait augmenter la température de l'eau qui circule autour du réacteur, à 320 °C. L'eau est maintenue sous pression pour l'empêcher de bouillir. Ce circuit fermé est appelé circuit primaire. 2. Le circuit primaire communique avec un deuxième circuit fermé, appelé circuit secondaire par l'intermédiaire d'un générateur de vapeur. Un transformateur élève la tension du courant électrique produit par l'alternateur pour qu'il puisse être plus facilement transporté dans les lignes très haute tension. 3. À la sortie de la turbine, la vapeur du circuit secondaire est à nouveau transformée en eau grâce à un condenseur dans lequel circule de l'eau froide en provenance de la mer ou d'un fleuve. Les 3 circuits d'eau sont étanches les uns par rapport aux autres.

Vidéo 5 : La centrale solaire thermique à concentration Intégrer ce média sur votre site Fonctionnement d’un réacteur nucléaire Un réacteur nucléaire est une installation industrielle qui utilise le principe de la fission nucléaire pour produire de l’électricité. Dans un réacteur nucléaire, des noyaux d'uranium remplacent le combustible fossile (charbon, pétrole) utilisé dans les centrales thermiques. Lorsqu’un neutron vient heurter un noyau d’uranium, celui-ci se casse en libérant d’autres neutrons et de l'énergie sous forme de chaleur. Les neutrons libérés vont percuter d’autres noyaux d’uranium et ainsi de suite : la réaction s’auto-entretient, on parle alors de réaction en chaîne. La chaleur dégagée durant la réaction en chaîne est utilisée pour produire de la vapeur d'eau. Trois circuits indépendants Ce fonctionnement est basé sur trois circuits indépendants remplis d’eau qui opèrent des échanges thermiques. L’aéroréfrigérant est une tour creuse en son centre dans laquelle se crée, naturellement, un courant d’air entrant en partie basse et sortant en partie haute. Trois fonctions de sûreté

ITER, c'est quoi ? ITER (en latin le « chemin ») est l'un des projets les plus ambitieux au monde dans le domaine de l'énergie. En France, dans le département des Bouches-du-Rhône, 35 pays* sont engagés dans la construction du plus grand tokamak jamais conçu, une machine qui doit démontrer que la fusion — l'énergie du Soleil et des étoiles — peut être utilisée comme source d'énergie à grande échelle, non émettrice de CO2, pour produire de l'électricité. Les résultats du programme scientifique d'ITER seront décisifs pour ouvrir la voie aux centrales de fusion électrogènes de demain. L'objectif principal d'ITER est de générer des « plasmas en combustion », et d'en comprendre le comportement. Dans un plasma en combustion, l'énergie libérée par le noyau d'hélium issu de la réaction de fusion deutérium-tritium est suffisante pour entretenir la température du milieu, réduisant ainsi, voire supprimant totalement le besoin de recourir à des systèmes de chauffage externes. * Mise a jour: septembre 2023.

Énergie et économie des ressources Devant la croissance des besoins énergétiques au niveau planétaire, la chimie se voit chargée de nombreuses missions, au carrefour entre des enjeux économiques, sociaux et scientifiques. Avec l’optimisation des modèles utilisant les énergies traditionnelles, la production d’énergies renouvelables et le développement de nouvelles sources sont des priorités fondamentales de la chimie de demain. Les ressources fossiles assurent plus de 82 % de la consommation primaire d’énergie. Dans ce contexte, alors que les ressources fossiles ne peuvent que se raréfier et se renchérir et qu’il nous faut réduire drastiquement la consommation massive d’énergie pour éviter un inéluctable changement climatique sans parler des impacts environnementaux et sanitaires, les défis sont considérables. D’ici 2050, le système énergétique mondial doit évoluer pour se libérer, d’une part, de la dépendance par rapport aux énergies fossiles et d’autre part pour en limiter les effets nocifs sur le climat.

Centrale nucléaire de Gravelines: un exercice majeur de sûreté les 21 et 22 septembre En raison du Covid-19, l’exercice quinquennal de sûreté nucléaire de la centrale de Gravelines n’avait pu se tenir en 2020. « L’exercice majeur », selon le sous-préfet de Dunkerque, Hervé Tourmente, aura lieu en deux parties les 21 et 22 septembre. Selon un scénario d’incidents imaginés (et tenu secret) par des experts d’EDF, les équipes techniques de la centrale, les secours, les forces de l’ordre mais aussi la préfecture, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et la MARN (mission nationale d’appui à la gestion de crise nucléaire) testeront leurs capacités de réaction d’urgence. Le plan de crise de la centrale a été revu en 2019, tirant les enseignements de l’accident de Fukushima. Attention, il s’agit avant tout d’un exercice simulé d’état-major. Le second jour, la sirène d’alerte de la centrale retentira dans un rayon de 2 km et un automate téléphonique appellera les plus de six mille numéros préenregistrés dans ladite zone

Vidéo 7 : Comment fonctionnent un électrolyseur et une pile à combustible ? Intégrer ce média sur votre site Présentation et historique du projet EPR ​L’EPR (European Pressurized Reactor) est une évolution des réacteurs à eau sous pression en fonctionnement. Le projet a été initié à la fin des années 1980 avec l’objectif d’améliorer sensiblement la sûreté et la protection des travailleurs contre les rayonnements ionisants. L’un des principaux objectifs de l’EPR a été la prise en compte, dès la conception, du risque d’accident avec fusion du cœur du réacteur. Historique du projet EPR C’est dans le cadre d’une coopération accrue entre la France et l’Allemagne que le projet EPR a vu le jour, à la fin des années 1980. Dans un premier temps, les acteurs industriels Framatome (aujourd’hui Areva NP) et Siemens ont créé, en 1989, une filiale commune en charge du développement d’un réacteur à eau sous pression de nouvelle génération. Une première étape de travail a permis de définir en 1993 des objectifs généraux de sûreté. Caractéristiques générales de l’EPR Ainsi, pour l’EPR : L’EPR Flamanville 3 Quelques grandes dates du chantier

Nucléaire en France : un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… ? Le nucléaire fait partie des sujets clivants, trop souvent traités sous forme d’opposition binaire entre pros et antis. Nucléaire : On/Off ? titre par exemple l’ouvrage de François Lévêque. L’auteur y livre une analyse économique incontournable sur le risque et les coûts induits de la sûreté nucléaire. Mais est-ce si simple ? L’élection présidentielle aura lieu au printemps, la saison des marguerites. Le nucléaire à l’extérieur de l’Hexagone Première constatation, le nucléaire pèse peu dans le bilan énergétique mondial : 10 % de l’électricité utilisée dans le monde en 2020 (soit 2 % de la consommation finale d’énergie). Il joue également un rôle subalterne dans les scénarios de décarbonation de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) à l’horizon 2050. Cette part modeste, et déclinante, contraste avec celle occupée par le nucléaire dans les médias et le débat public, en France tout particulièrement. Au bord de la falaise La position de la France demeure singulière. Des milliards en jeu

Cycle de Rankine Le cycle de Rankine est un cycle thermodynamique endoréversible qui comprend deux isobares et deux adiabatiques. C'est le cycle qui se rapproche le plus du cycle de Carnot. Il se distingue de ce dernier par la substitution de deux transformations isobares aux deux transformations isothermes, ce qui rend possible sa réalisation technique. Il fut inventé par William John Macquorn Rankine (1820-1872) qui lui donna son nom. Description[modifier | modifier le code] Le cycle de Rankine est un cycle endoréversible[1], c'est-à-dire que les seules irréversibilités proviennent des échanges, ici de chaleur, avec l'extérieur. Le cycle, parcouru dans le sens moteur, est composé des quatre transformations suivantes : 1→2 : Compression adiabatique et réversible (isentropique).2→3 : Vaporisation isobare et irréversible.3→4 : Détente adiabatique et réversible (isentropique).4→1 : Liquéfaction isobare et irréversible. Différence avec le cycle de Carnot[modifier | modifier le code]

Centrale nucléaire de Gravelines Centrale nucléaire de Gravelines La centrale nucléaire vue depuis la clôture qui délimite l'accès au public La superficie du site nucléaire est de 150 hectares. Elle est refroidie par l'eau de la mer du Nord. Historique[modifier | modifier le code] S'installent aussi la raffinerie BP, une centrale électrique de 500 MW qui va utiliser le gaz des hauts fourneaux d'Usinor, mais dont l'entrée en service n'est finalement prévue qu'en 1962[7], Air Liquide, Vallourec, la Compagnie Métallurgique de Provence[8], avec des synergies industrielles locales qui déboucheront au XXIe siècle sur DK6, centrale électrique thermique à cycle combiné unique en France. Le 5 mars 1974, le conseil des ministres français autorise le programme de douze tranches de neuf cent dix mégawatts de la filière réacteur à eau pressurisée (R.E.P), dont quatre à Gravelines, les travaux commencent en mai 1974. Le couplage de la première tranche est effectué en mars 1980 et en août 1985 la sixième tranche est raccordée au réseau.

Vidéo 4 : Le fonctionnement d'un barrage 1. La retenue de l'eau Le barrage retient l'écoulement naturel de l'eau. De grandes quantités d'eau s'accumulent et forment un lac de retenue. 2. Une fois l'eau stockée, des vannes sont ouvertes pour que l'eau s'engouffre dans de longs tuyaux métalliques appelés conduites forcées. La plupart des centrales hydrauliques en France sont automatisées. 3. À la sortie de la conduite, dans la centrale, la force de l'eau fait tourner une turbine qui fait à son tour fonctionner un alternateur. La puissance de la centrale dépend de la hauteur de la chute et du débit de l'eau. 4. Un transformateur élève la tension du courant électrique produit par l'alternateur pour qu'il puisse être plus facilement transporté dans les lignes à très haute et haute tension. L'eau turbinée qui a perdu de sa puissance rejoint la rivière par un canal spécial appelé canal de fuite.

Pour l’EPR de Flamanville, un démarrage fin 2022 toujours conditionné à des réparations « Il n’y a plus de marge » de temps pour un démarrage du réacteur nucléaire pressurisé européen (EPR) de Flamanville (Manche) fin 2022, compte tenu des réparations de soudures qui doivent être effectuées, a souligné, mercredi 7 avril, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Bernard Doroszczuk, lors d’une audition au Sénat. « Si tout se passe bien, ces réparations de soudures sur les différentes parties du circuit secondaire du réacteur EPR devraient être achevées début 2022 », a déclaré M. Doroszczuk. « Ces réparations sont sur le chemin critique du projet au regard de l’objectif d’EDF de viser une mise en service pour fin 2022. Il n’y a plus de marge », a-t-il estimé. L’affaire des soudures défectueuses avait conduit EDF à annoncer en 2019 un nouveau retard d’au moins trois ans pour l’EPR, où le chargement du combustible nucléaire est désormais attendu fin 2022. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les doutes et les fragilités du secteur nucléaire français

Le monde d’après Hiroshima : comment le nucléaire est entré dans notre quotidien Le 8 août 1945, soit deux jours après qu’un avion B-29 américain Enola Gay ait largué la première bombe atomique sur Hiroshima, Albert Camus écrivait dans l’éditorial du journal Combat : « la civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. » Il n’était pas le seul à être terrifié par le pouvoir d’anéantissement de cette arme nouvelle. Et pourtant le nucléaire militaire et civil s’est installé durablement dans nos sociétés, dans les pays vaincus comme chez les vainqueurs. Comment comprendre un tel choix technologique quand on a été témoin et victime du potentiel destructeur de l’atome, quand l’électricité abondante et gratuite n’était qu’une promesse alors que les souffrances des victimes des deux bombes étaient une réalité quotidienne ? Le poids des mots, des images et des catégories Normaliser et confiner

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