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Libéralisme économique

Libéralisme économique
Les partisans du libéralisme économique se rangent en deux grandes familles. Pour les libéraux classiques (John Locke, Anne Robert Jacques Turgot, Adam Smith ou Étienne Bonnot de Condillac), le libéralisme économique est l'application au domaine économique des principes fondateurs du libéralisme : liberté, responsabilité, propriété. Ils contestent à la fois la légitimité et l’efficacité de l’action étendue de l’État, et, selon les doctrines, demandent la limitation plus ou moins grande voire totale de ses actions dans le champ de l'économie. Ils considèrent notamment que la puissance publique n'a ni la légitimité, ni l'information nécessaire pour prétendre savoir mieux que les consommateurs ce qu'ils peuvent ou doivent consommer ou pour prétendre savoir mieux que les producteurs ce qu'ils peuvent ou doivent produire. Histoire de la liberté économique[modifier | modifier le code] Révolution française[modifier | modifier le code] Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Économie évolutionniste Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans les courants économiques, l'évolutionnisme se rapporte aux théories évolutionnistes mises notamment de l'avant par Richard R. Nelson, Sidney Winter et Giovanni Dosi. Elles font de la firme le centre de cette nouvelle théorie. La théorie[modifier | modifier le code] L'ouvrage de Nelson et Winter, An Evolutionary Theory of Economic Change (1982) peut être considéré comme le moment fondateur de ce courant de pensée. En ce qui concerne la théorie évolutionniste de la firme, chaque entreprise renferme un ensemble de règles appelées routines qui déterminent ses performances selon le type d'activité et qui guident sa trajectoire technologique. Les décisions prises par les dirigeants et les savoirs détenus par les salariés, peuvent être adaptées à l'évolution du marché ou bien au contraire inadaptées. Sens large[modifier | modifier le code] Portail de l’économie

Économie sociale de marché D'après Alfred Müller-Armack, inventeur de la formule, « son caractère social réside dans le fait qu’elle est en situation de proposer une masse diversifiée de biens de consommation à des prix que le consommateur peut contribuer à déterminer par la demande[1]. » Naissance en Allemagne[modifier | modifier le code] On doit la première utilisation de ce terme à l'économiste allemand Alfred Müller-Armack dans un ouvrage de 1946, Wirtschaftslenkung und Marktwirtschaft [2]. Le nom que les ordolibéraux donnent à leur doctrine est l'économie sociale de marché, qui donne l'idée que le libre-marché est naturellement social. Ce système s'oppose à l'économie planifiée, à l'économie de marché complètement libre[4] et à l'économie mixte[3]. Il cherche à obtenir et maintenir à la fois une croissance élevée, une faible inflation, un faible chômage, de bonnes conditions de travail et une protection sociale. La réforme est un succès, qui abolit le marché noir. Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

John Maynard Keynes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. John Maynard Keynes en 1933. John Maynard Keynes (/keɪnz/), né le à Cambridge et mort le à Firle, est un économiste et essayiste britannique. Sa notoriété est mondiale. Il est le fondateur de la macroéconomie keynésienne[Note 1]. Il a aussi été très jeune un auteur à succès, avec l'écriture d'un livre sur le traité de Versailles intitulé Les Conséquences économiques de la paix, publié en 1919, et la rédaction d'articles pour des journaux et revues. La force de John Maynard Keynes réside dans le fait qu'à la différence de ses prédécesseurs, il élabore une théorie nouvelle ainsi que les outils conceptuels nécessaires à la mise en place de politiques économiques alternatives. Jeunesse et vie culturelle[modifier | modifier le code] Famille et milieu d'origine[modifier | modifier le code] John Maynard Keynes est né dans une famille d'universitaires appartenant à la bourgeoisie victorienne[Note 4]. Jeunes années[modifier | modifier le code] Livres M.

John Maynard Keynes John Maynard Keynes en 1933. Signature Jeune, il rencontra aussi le succès en tant qu’auteur, avec l'écriture d'un livre sur le traité de Versailles intitulé Les Conséquences économiques de la paix, publié en 1919, et la rédaction d'articles pour des journaux et des revues. La force de John Maynard Keynes réside dans le fait qu'à la différence de ses prédécesseurs, il élabore une théorie nouvelle ainsi que les outils conceptuels nécessaires à la mise en place de politiques économiques alternatives. Sa pensée, notamment le courant keynésien dit de la synthèse néoclassique qui prédomina longtemps aux États-Unis[Note 3], perdit, de l’aveu même de ses partisans, une grande partie de son influence à partir du début des années 1980 avec la montée en puissance du monétarisme et de la nouvelle économie classique, qui promouvaient alors la dérèglementation financière. Jeunesse et vie culturelle[modifier | modifier le code] Famille et milieu d'origine[modifier | modifier le code] Livres M.

Joseph Schumpeter Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Joseph Schumpeter Il est l'auteur d'une Histoire de l'analyse économique, parue en 1954 et qui fait encore référence. Ni keynésien, ni néoclassique, on le rapproche souvent de l'École autrichienne d'économie. Biographie[modifier | modifier le code] En 1908, il publie son premier ouvrage, devenu très vite un classique de la statistique économique, Nature et essence de l'économie théorique, ce qui lui permet d'obtenir en 1909 un poste de professeur associé en économie politique à l'université de Czernowitz. Il publie la première édition de sa Théorie de l'évolution économique en 1911, ouvrage qui s’affranchit du cadre néoclassique et témoigne de son intérêt pour la dynamique et les lois du changement économique. En 1913-1914, il est professeur invité à l'université Columbia de New York. En 1925, il devient professeur de finances publiques à l'université de Bonn et se remarie avec Anna Reisinger. Les États-Unis[modifier | modifier le code]

Spéculation Dans le domaine philosophique, on nomme spéculation le fait de s'interroger sur les conséquences d'une hypothèse si elle était vraie, sans nécessairement la considérer au départ comme telle. Sur un marché quelconque, on nomme spéculation par extension de langage « l'activité consistant à tirer profit par anticipation de l'évolution à court, moyen ou long terme du niveau général des prix ou d'un prix particulier en vue d'en retirer une plus-value ou un bénéfice. »[1]. que les mouvements spéculatifs sont utiles sinon inévitables en ce qu'ils détectent les déséquilibres existants ou potentiels d'un marché ;qu'en vertu de l'efficience du marché financier ces mouvements contribuent à la stabilisation des prix ou à l'atténuation de ses fluctuations. Leur action sur la détermination des prix serait d'obtenir le niveau de prix assurant la meilleure allocation des ressources[2]. Critiques qui s'alimentent du constat de déséquilibres récurrents, notamment dans le domaine financier ou immobilier.

Adam Smith Adam Smith portraituré en 1787. Signature La plupart des économistes le considèrent comme « le père de l’économie politique » ; pourtant, certains, comme Joseph Schumpeter ou Murray Rothbard, l'ont défini comme un auteur mineur, considérant que son œuvre comportait peu d'idées originales et que ces dernières étaient pour beaucoup fausses[1],[2]. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Il choisit lui-même ses lectures, un choix qui lui vaut d’être menacé d’expulsion de l’université lorsqu’on découvre dans sa chambre le Traité de la nature humaine du philosophe David Hume, lecture jugée inconvenante à l’époque[9]. Enseignement de la logique et de la morale[modifier | modifier le code] Choisissant une carrière universitaire, Smith obtient à l’âge de vingt-sept ans la chaire de logique à l’université de Glasgow et plus tard celle de philosophie morale. Voyage en Europe[modifier | modifier le code] La pensée d’Adam Smith[modifier | modifier le code] En anglais :

Système monétaire international Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. On appelle Système monétaire international (SMI) les méthodes utilisées pour l'échange de biens, de dettes et de services entre pays de devises différentes. Il a souvent changé : compensation, étalon or, étalon de change or multipolaire, étalon de change or établi sur le dollar, changes flottants. La crise de 1929, jugée responsable de l'ampleur et de la durée de la dépression, a conduit à une coopération internationale, affirmée par les accords de Bretton Woods, instaurant un système de changes fixes mais ajustables, régulé par le Fonds monétaire international (FMI). L'abandon de la convertibilité en or du dollar en 1971 a débouché sur un système moins régulé de changes flottants. La crise financière actuelle repose la question de l'organisation d'un système monétaire international plus stable et plus régulé. Les différents types de systèmes monétaires internationaux[modifier | modifier le code] La compensation[modifier | modifier le code]

Keynésianisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le keynésianisme est une école de pensée économique fondée par l'économiste britannique John Maynard Keynes. Pour les keynésiens, les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l'optimum économique. En outre, l'État a un rôle à jouer dans le domaine économique notamment dans le cadre de politique de relance. Pour Alan Blinder[1] le keynésianisme s'articule autour de six principaux traits dont trois concernent le fonctionnement de l'économie et trois les politiques économiques. (1) la demande agrégée est erratique ;(2) les inflexions de la demande ont une plus grande influence sur la production et l'emploi que sur les prix ;(3) les prix et spécialement les salaires réagissent lentement au changement de l'offre et de la demande. À partir de là, les keynésiens avancent trois principes de politique économique : Les grands traits du keynésianisme[modifier | modifier le code] Consommation et épargne[modifier | modifier le code] et donc

Marché monétaire Le marché monétaire désigne le marché informel où les institutions financières et les grandes entreprises (marché des billets de trésorerie) placent leurs avoirs ou empruntent à court terme (moins d'un ou deux ans). Les institutions financières recouvrent un grand nombre d'acteurs parmi lesquels les Trésors nationaux, les banques centrales, les banques commerciales, les gestionnaires de fonds, les assureurs, etc. Avec l'adoption des changes flottants, la monnaie est devenue une commodité comme les autres, un bien qui s’achète et se vend. Le marché monétaire est un élément essentiel au fonctionnement des marchés de capitaux. Mécanismes[modifier | modifier le code] Les interventions de la banque centrale sur ce marché correspondent au « refinancement ». Les opérations de la banque centrale sur les taux d'escompte et les opérations d'open market, conjointement avec les règles de mises en pension de certains actifs monétaires, sont censées réguler ce marché. Politique monétaire

Théorie économique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Selon l'Économiste français Raymond Barre[1], la théorie économique est l'une des composantes de la Science Économique. Elle correspond à la seconde étape de la mise en œuvre de cette discipline. « L'observation économique se propose en premier lieu de décrire les faits et les méthodes relatifs à l'administration des ressources rares et qui se manifestent dans le temps et dans l'espace: il s'agit là d'observer et de classer les enseignements de l'expérience . »« En second lieu, il s'agit d'organiser les faits de manière à faire paraitre les uniformités et les régularités qui caractérisent les comportements humains. Définition de la Théorie économique[modifier | modifier le code] Théorie et «Loi économique»[modifier | modifier le code] La controverse à propos des «Lois économiques»[modifier | modifier le code] Le XVIIIe siècle consacre la notion de «Loi» en économie. Pour une définition précise et nuancée[5][modifier | modifier le code]

Euro En usage sous sa forme scripturale le 1er janvier 1999, il est mis en circulation le 1er janvier 2002 à 0 h sous sa forme fiduciaire. Il succède à l'ECU, « l'unité de compte européenne » mise en service en 1979. L'euro est la deuxième monnaie au monde pour le montant des transactions[4], derrière le dollar américain et devant le yuan chinois. Depuis octobre 2006, elle est la première monnaie au monde pour la quantité de billets en circulation[5]. Au 1er janvier 2022, 28 187 546 465 billets en euro étaient en circulation dans le monde, pour une valeur totale de 1 544 370 485 175 €, ainsi que 141 184 192 506 pièces de monnaie pour une valeur totale de 31 233 475 945 €, l'ensemble représentant la somme de 1 575 603 961 120 €[6]. Fonctionnement[modifier | modifier le code] L'euro est géré par la Banque centrale européenne (BCE) qui siège à Francfort et par l'Eurosystème, composé des banques centrales des États de la zone euro. Émission et contrôle[modifier | modifier le code] Notes : J.

Récession (économie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), une récession est une période d'au moins deux ans pendant laquelle l'écart de production cumulé atteint au moins 2 % de Produit intérieur brut (PIB) et la production devient inférieure d'au moins 1 % à la production potentielle durant une année au moins[3]. Selon un critère plus simple, une récession économique survient lorsque le taux de croissance du PIB diminue tout en restant positif pendant deux ou trois trimestres consécutifs (s'il n'y a qu'un trimestre de baisse puis une reprise au trimestre suivant, on ne parle pas de récession économique). En anglais, recession correspond au français « contraction ». Une récession (voire une contraction) peut s'inscrire dans une variation cyclique de la production[5] : Collectif, Les causes de la récession de 2009 Portail de l’économie

Risque financier systémique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans le domaine de la finance, l'emploi du qualificatif «systémique» dans des expressions comme « risque financier systémique », ou « crise financière systémique », signifie qu'une économie entière est affectée et non pas seulement une entreprise ou un ménage. Un risque financier qualifié de «systémique» implique qu'il existe une probabilité non négligeable de dysfonctionnement tout à fait majeur, c'est-à-dire une grave dégradation - sinon paralysie - de l'ensemble du système financier : sur la totalité d'une filière économique, sur une vaste zone géographique, voire à l'échelon planétaire. Par le biais des engagements croisés, des effets-dominos, puis des faillites en chaîne, cela peut conduire à un effondrement du système financier mondial. Le risque systémique est en principe provoqué par une cause, une caractéristique endogène au système considéré. Indicateurs de risque systémique[modifier | modifier le code] Portail de la finance

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