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Chez Amazon France, les conditions de travail font aussi jaser

Chez Amazon France, les conditions de travail font aussi jaser
Récemment épinglées par une enquête du New York Times, les conditions de travail chez le géant de la vente en ligne Amazon alimentent la polémique. En France aussi, certains salariés dénoncent leur traitement, même si leur profil est différent de celui des cols blancs basés aux Etats-Unis. Il s'agit en effet en majorité d'employés travaillant dans les entrepôts chargés d'expédier les colis. Capital.fr : Les conditions de travail chez Amazon aux Etats-Unis ont récemment été pointées du doigt. Capital.fr : Pour compenser, les salaires sont-ils au niveau ? Capital.fr : La situation est-elle similaire parmi les cadres de l'entreprise ? Capital.fr : Avez-vous entamé des négociations pour faire bouger la situation ? Propos recueillis par Thomas Le Bars Suite à la publication de cet article, Amazon a tenu à apporter ces précisions : "Les employés des centres de distribution d’Amazon en France bénéficient de salaires attractifs et de divers avantages. Related:  Thème 3

L’hôpital ne veut plus prendre son mal en patience Parce qu’ils veulent «sauvegarder la qualité des soins en France», les soignants se sont donné rendez-vous dans la rue, ce mardi, à l’appel des fédérations FO, CGT, SUD et CFTC de la fonction publique hospitalière, mais aussi d’une vingtaine d’organisations infirmières salariées, libérales ou étudiantes. Leur but : dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, notamment dans les hôpitaux publics. «Etranglement budgétaire», manque de personnel, augmentation des cadences, travail «à la chaîne», management nocif et perte de sens : les griefs sont nombreux. Selon le ministère des Affaires sociales, le taux de mobilisation sur l’ensemble des personnels hospitaliers appelés à la grève était, ce mardi, de 8 % et de 12 % chez les infirmières. Ils étaient plus d’un millier d’infirmiers et d’aides-soignants devant la gare Montparnasse à Paris. Pour la fédération santé de la CGT, c’est la «logique d’austérité budgétaire» qui pèse sur l’avenir des hôpitaux. Amandine Cailhol

Amazon : les 14 secrets d'une machine à vendre et à gagner ! Le numéro 1 mondial du commerce par la valeur boursière semble insatiable. Derrière sa croissance record se cache un souci insoupçonné du détail. Fini les pertes à répétition ? Jeff Bezos vient en tout cas de réitérer l’exploit. La «two pizza team», ou innovation en petit cercle Chez Amazon, le processus d'innovation commence par la fin, le point où l'on veut arriver. Le Dash Button à la maison Est-ce le Saint-Graal des marques ? Le Dash Button ou le Dash Wand, des innovations déjà disponibles pour les clients américains. Le «1-Click Buying» pour un achat sans douleur C'est un pousse-au-crime redoutable. Le moteur de recommandations espion Aucune navigation n'est innocente sur Amazon. L'avis du client qui décuple les ventes Visionnaire. La communication a minima sur les prix Fidèle à sa stratégie de ne quasiment rien dépenser en pub, Amazon refuse les guerres de com à la Leclerc. La fidélisation par l'abonnement Le rangement aléatoire dans les entrepôts «Ici, tout est rangé n'importe comment !»

Conditions de travail chez Amazon: le New York Times a-t-il exagéré? Cadences épuisantes, surveillance permanente, fouilles au corps, pression sur les syndicats... On connaissait déjà les conditions de travail pénibles des employés dans les entrepôts géants d'Amazon, décrites en France comme aux Etats-Unis. L'originalité de l'enquête du New York Times publiée ce dimanche, dépeignant Amazon comme une entreprise où les salariés sont en souffrance, est de s'intéresser au sort des cols blancs du mastodonte de Seattle. La critique au scalpel de sa culture d'entreprise, basée sur des témoignages majoritairement à charge, a fait réagir le fondateur d'Amazon Jeff Bezos. Celui qui, justement, affirme que sa "tâche principale aujourd'hui est de contribuer à faire perdurer la culture d'entreprise" chez Amazon, parle d'"anecdotes isolées". Le New York Times a-t-il exagéré? Quand ses employés défendent Amazon Plusieurs salariés sont montés au créneau pour défendre leur employeur. "Oubliez votre vie en dehors d'Amazon" Et pourtant. "On s'amuse.

Des efforts pour améliorer les conditions de... Les distributeurs s'emparent du sujet des conditions de travail dans le drive. À commencer par Auchan qui vient de signer un accord sur la prévention des risques professionnels dans ce nouveau type de commerce avec la Carsat (Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail) Nord-Picardie. Sont concernés 2 700 salariés et 83 drives Auchan. « Pour nous, commerçants d'hypermarchés, c'est un nouveau métier, explique Pascal Damien, patron du drive chez Auchan. L'éclosion du format a vu se développer un nouveau métier, celui de préparateur de commandes, « une activité potentiellement sinistrogène », selon Vincent Corlier, ingénieur-conseil à la Cramif (caisse régionale d'assurance-maladie d'Ile-de-France). Déplacement minimal Grâce aux systèmes d’information, nous mettons les produits à faible rotation dans les zones d’accès les moins confortables. Carrefour a également pris le sujet en main et établi un référentiel valable pour les 310 drives et 2 000 collaborateurs du groupe.

Confidentiel : Amazon Lockers débarque en France Après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, Amazon a commencé à implanter ses consignes automatiques de retrait des commandes en ligne dans des centres commerciaux en France. Début juillet, le JDN révélait qu'Amazon était en train de contacter des gestionnaires de centres commerciaux en France pour leur proposer d’y installer ses consignes automatiques de retrait des commandes en ligne. C'est aujourd'hui une réalité. Contrairement aux Amazon Lockers américains, celui de So Ouest est (pour l'instant) d'une sobriété remarquable, n'affichant qu'un logo "a" au bas d'une face avant toute jaune. Ce Locker n'est d'ailleurs pas le seul de son espèce, puisque le JDN en a trouvé un second à Villeneuve d'Ascq, dans le centre commercial V2. Le géant américain de la vente en ligne a commencé fin 2011 à tester puis déployer ses consignes automatiques à Seattle, San Francisco, New York, Washington DC… et Londres, avant de les étendre à d’autres villes américaines et britanniques.

Pourquoi les conditions de travail chez Amazon nous fascinent-elles tant L'excellent magazine américain Fast Company (l'équivalent de L'usine nouvelle pour la Californie) revient dans l'article "Why we're so obsessed with amazon's work Culture", sur l'enquête du New York Times sur les conditions de travail chez les cadres d'Amazon et les réactions qu'elle a suscitées. Pas pour infirmer l'enquête des journalistes ou les dénégations du PDG d'Amazon mais pour s'interroger sur les raisons pour lesquelles tout ce qui se passe chez le géant du Web produit un écho immédiat. L'auteur de l'article, Joe Lazauskas s'interroge : est ce que travailler chez Amazon est aussi pénible que de rester envers et contre tout dans une relation amoureuse "foireuse" ? Il voit dans le ramdam fait autour des conditions de travail des cadres d'Amazon un écho à la conviction partagée dans la communauté des start-up aux Etats-Unis qu'on ne peut pas réussir quelque chose de grand sans travailler autant.

Le travail invisible des salariés des « drives » Délégué syndical central CGT Carrefour et délégué syndical CGT Carrefour Port-de-Bouc (13) « A Carrefour Port-de-Bouc, un drive a été ouvert. Ce sont les copains de travail qui se le tapent en plus de leur charge de travail habituelle. Ce n’est pas anodin car ça a été fait à embauche constante. Les organisations du travail et les cadences de travail sont perturbées et ça aboutit à ce que le patronat recherche : la productivité à tout va. » « Le système de notre drive est le suivant : les commandes sont passées par les clients sur Internet, croyant commander chez Carrefour Port-de-Bouc. Donc, l’entrepôt de Vitrolles nous livre deux fois par jour en camion réfrigéré. Il s’arrête au rayon auto, il cavale derrière le magasin, il contrôle la réception de marchandise, il la met dans une chambre froide ou dans le sec et il retourne au rayon auto. À l’extérieur il y a une sonnette et dès que le client sonne, le téléphone du copain sonne et il est à nouveau obligé de cavaler. »

Quels sont vraiment les projets de magasins d’Amazon ? Amazon ne prévoit pas de déployer 300 à 400 librairies physiques, mais d’autres types de boutiques qui réinventent l'expérience client. Le 2 février, le Wall Street Journal rapportait que selon les dires de Sandeep Mathrani, patron du gestionnaire de centres commerciaux General Growth Proporties, Amazon prévoyait de déployer 300 à 400 librairies physiques aux Etats-Unis. Après une première ouverture à Seattle, en novembre 2015, le secteur s'est bien sûr emballé, voyant déjà le géant de l'e-commerce rebâtir pour lui-même une activité qu'il avait contribué à détruire chez les autres (entre 2004 et 2015, le nombre de librairies dans le pays est tombé de 38 000 à 25 000). Sauf que depuis, Sandeep Mathrani a rétropédalé, expliquant que son annonce " ne reflétait pas les projets d'Amazon ". Techcrunch ajoute pour sa part qu'une source proche d'Amazon confirme qu'aucune chaîne de librairies n'est prévue le moins du monde.

Amazon défend (encore) ses conditions de travail L'un des responsables de l'entreprise a cherché à discréditer une journaliste du New York Times, qui a publié au mois d'août une enquête au vitriol sur le géant américain. C'est devenu une habitude. Une enquête publiée en août par le New York Times a poussé Amazon à répondre aux critiques sur les conditions de travail que l'entreprise impose à ses employés. Dans un billet publié sur Medium, le vice-président du département Global Corportate Affairs chez Amazon, Jay Carney, accuse notamment les journalistes du quotidien américain d'avoir passé sous silence certains éléments. Le responsable dénonce également le fait que les journalistes en charge de l'enquête n'ont pas cherché à rencontrer la direction du groupe pour les confronter aux témoignages recueillis. Les reproches du New York Times sont loin d'être isolés, d'autres médias s'étant déjà saisi de la question des conditions de travail chez Amazon.

[Les conditions de travail chez Google] Ryanair affiche un bénéfice annuel en hausse de 66% par Conor Humphries DUBLIN (Reuters) - Ryanair a fait état mardi d'un bond de 66% de son bénéfice annuel à la faveur d'une hausse d'un trafic passagers près de trois fois supérieure à l'estimation initiale de la première compagnie aérienne européenne à bas coûts, qui a précisé anticiper une progression de 10% de son résultat cette année. Ces annonces font bondir le titre de la société irlandaise, qui avançait vers 09h05 GMT de 5,61% à 11,49 euros, s'approchant de ses records, inscrivant la plus forte hausse de l'indice Stoxx 600 et tirant vers le haut alors que l'indice regroupant les valeurs européennes liées au voyage et au transport aérien (+1,03%). Sur l'exercice 2014-2015, clos le 31 mars, Rynanair a ainsi dégagé un résultat après impôts de 867 millions d'euros. Le trafic passagers a augmenté de 11% à 90 millions -- niveau le plus élevé en Europe -- sur la période contre une hausse projetée à 4% en début d'exercice.

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