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Plotin

Plotin
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Plotin Philosophe alexandrin Antiquité tardive La pensée de Plotin est originale en ce qu'elle approfondit la réflexion de Platon et d'Aristote sur la nature de l'Intelligence, mais aussi et surtout en ce qu'elle pose un au-delà de l'intelligence, à savoir l'Un. Biographie[modifier | modifier le code] Selon toute vraisemblance, Plotin naquit en 205, à Lycopolis[2] (Égypte), ville qui appartenait alors à l'Empire romain, probablement au sein d'une famille de hauts fonctionnaires romains. À 39 ans, en 244, son intérêt pour les philosophies orientales et indiennes le poussa à rejoindre l'armée de Gordien III qui marchait contre la Perse[2]. L'année 268 marqua le début de la solitude de Plotin : il envoya loin de lui, et de l'atmosphère de Rome, son disciple Porphyre en proie à des pensées suicidaires[2]. À la fin de son œuvre, Vie de Plotin, Porphyre confie que son maître avait réussi à atteindre par quatre fois l'union mystique avec Dieu[8]. Related:  Philosophes - psychanalystes (H)Philosophie

Pierre Guenancia - Centre Georges Chevrier - UMR 7366 Thématiques de recherche Ces quatre dernières années, mes recherches se sont développées dans plusieurs directions : la publication d’un livre sur la représentation suivie de nombreuses conférences et séminaires sur ce livre, ainsi que de nouvelles études ; de nouvelles études de philosophie cartésienne et d’histoire de la philosophie moderne (Pascal, Hobbes) ; une réflexion sur le cosmopolitisme d’un point de vue philosophique (organisation de 2 colloques, articles dans des revues et conférence à la Société française de philosophie). Publications récentes La voie des idées, de Descartes à Hume, Paris, PUF, 2015

Nicolas de Cues Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nicolas de Cues Philosophe allemand Biographie[modifier | modifier le code] Nicolas Chrypffs (ou Krebs : écrevisse, crabe) est né à Cues en 1401. Il est le fils d'un riche batelier du nom de Jean Chrypffs et de Catherine Roemer. Mais en 1437 a lieu l'événement décisif de la vie de Nicolas: il se range du côté du pape, lorsque celui-ci décide de créer un "contre-concile" à Ferrare (puis Florence), cependant que les Bâlois créent de leur côté un "anti-pape" (Félix V). Nicolas de Cues ne demeure toutefois pas à Ferrare : il est en effet envoyé en Allemagne pour rallier les princes et les ecclésiastiques allemands à la cause du pape. En récompense de tous ses efforts, Cues est nommé cardinal-prêtre de Saint-Pierre-aux-Liens en 1448, puis évêque de Brixen (Bressanonte) en 1450. Défait, Nicolas cherche refuge au château de Buchenstein (Andraz) (1458). La philosophie[modifier | modifier le code] L'astronomie[modifier | modifier le code]

Ammonios Saccas Ammonios Saccas (en grec ancien Ἀμμώνιος Σακκάς) (IIIe siècle) est un philosophe égyptien d'Alexandrie, souvent considéré, en tant que maître de Plotin de 232 à 242[1], comme le fondateur de l'école néoplatonicienne de Rome. Biographie[modifier | modifier le code] Selon le témoignage digne de foi d’Ammien Marcellin[2], Ammonios Saccas (en grec ancien : Ἀμμώνιος Σακκάς) est né de parents chrétiens à Alexandrie, dans le quartier riche du Brucheion. D'après Porphyre, il aurait renié sa foi chrétienne[4]. « Un ami l'amena [Plotin] chez Ammonius, qu'il ne connaissait pas encore. — Porphyre, Vie de Plotin, § 3, trad. Sa mort se situerait entre 240 et 245, à un âge avancé. Philosophie[modifier | modifier le code] Comme il n'a rien écrit, et, avec l'aide de ses élèves, garda ses enseignements secrets, à la manière des pythagoriciens, sa philosophie doit essentiellement être déduite des écrits de Plotin. « Enfin brilla la sagesse d’Ammonios, qu’on célèbre sous le nom d’“inspiré de Dieu”. (it) G.

Sénèque Sénèque, double hermès de Sénèque et Socrate du IIIe siècle, d'après un original du Ier siècle, Antikensammlung de Berlin. Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca), né à Cordoue, dans le sud de l'Espagne, entre l'an 4 av. J. « Le souverain bien, c'est une âme qui méprise les événements extérieurs et se réjouit par la vertu[1]. » Biographie[modifier | modifier le code] Buste découvert en 1754 à la Villa des Papyrus d'Herculanum, que l'on a pris pour une représentation de Sénèque. Buste en marbre figurant un portrait imaginaire de Sénèque, sculpture anonyme du XVIIe siècle, musée du Prado de Madrid. Il était encore très jeune lorsque sa famille vint à Rome, où son père lui donna une éducation soignée. Conseiller à la cour impériale sous Caligula — qui, semble-t-il, le jalousait[8] —, il fut plus tard victime des intrigues de Messaline, la troisième épouse de Claude et, sous prétexte d'adultère avec Julia Livilla, sœur d'Agrippine la Jeune, relégué en 41 en Corse. « Où seras-tu après la mort ?

Philosophie de la liberté (Steiner) - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La philosophie de la liberté (Die Philosophie der Freiheit) est un livre écrit par Rudolf Steiner et paru en 1893-1894. Sous-titré « Résultats de l'expérience intérieure conduite selon les méthodes des sciences de la nature », il fait suite à son livre Vérité et science qu'il reprend et enrichit. Dans ce livre, Rudolf Steiner cherche à allier rationalisme et empirisme pour fonder l'individualisme éthique[1]. Résumé[modifier | modifier le code] Dans la première partie de cet ouvrage, Rudolf Steiner s'interroge sur le processus de connaissance (ou théorie de la connaissance) et sur la possibilité de connaître quelque chose de manière certaine. Citations[modifier | modifier le code] « Lorsque Kant dit du devoir : « Devoir ! A l'affirmation : « "Chacun doit choisir son héros, auquel il doit se conformer, jusqu'aux chemins de l'Olympe." »[3] » Rudolf Steiner répond : « Cela ne vaut plus rien pour nous. »[3] » Éditions[modifier | modifier le code]

Sören Kierkegaard Philosophe danois (dont le nom, à une voyelle près signifie "cimetière"), Sören Aabye Kierkegaard est né le 5 mai 1813 à Copenhague (Danemark). Sa biographie est assez pauvre en événements extérieurs: il ne quitte pratiquement jamais Copenhague (à part quelques voyages à Berlin en 1841, 1843, 1845 et 1846, dont il profite notamment pour écouter les leçons de Friedrich Schelling en 1841-1842, après la rupture de ses fiançailles avec Régine Olsen) et vit de ses rentes, se consacrant entièrement à sa production littéraire. Après des réflexions tourmentées, il abandonne aussi bien le projet de se marier que celui de devenir pasteur. Car Kierkegaard vit sa vie "subjectivement", de manière très intense, en interprétant souvent ses propres vicissitudes personnelles comme les signes d'un destin. Sa vie et sa pensée — les deux intimement mêlées — sont influencées par l'éducation religieuse qu'il reçoit et la personnalité de son père. Une enfance aussi singulière annonce une vie singulière.

Edmund Burke Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Edmund Burke Philosophe irlandais XVIIIe siècle Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] En 1747, il crée un club d'étudiants (Edmund Burke's club), qui donne naissance par la suite à la College Historical Society ; celle-ci existe toujours, et est considérée comme la plus ancienne association d'étudiants au monde. En 1756, il montre une certaine aversion à l'égard de l'idéologie des Lumières, et publie la même année un Coup d'œil sur les maux qu'a produits la civilisation ; les avis au sujet de cet ouvrage anonyme sont partagés : certains y voient une parodie de la manière d'argumenter de Lord Bolingbroke, d'autres le considèrent comme une approche de l'anarchisme philosophique. Carrière politique[modifier | modifier le code] En 1765, il devient le secrétaire particulier et l'ami du marquis de Rockingham, premier lord de la Trésorerie. Il est initié franc-maçon dans la loge Jérusalem 44 en 1769[2],[3].

Porphyre de Tyr Porphyre d'après une gravure française du XVIe siècle. Dans le traité De regressu animae (Du retour de l'âme), il propose une tout autre théorie des rapports entre philosophie et religion : les religions ne s'adresseraient qu'à des dieux inférieurs ou à des démons ; la philosophie les transcenderait, parce qu'elle serait le culte du Dieu suprême, dont le philosophe est le prêtre. Dans le traité Philosophia ex oraculis haurienda (La philosophie à retirer des oracles), il explique la signification cachée des sacrifices aux dieux et aux daimonês, et la théologie qu'il faut en retirer. Dans le traité Peri Agalmatôn (Sur les Images des dieux)[2], il donne une interprétation de la signification des différents dieux de la mythologie, dans le sens des puissances cachées de la nature. Biographie[modifier | modifier le code] C'est peut-être Longin qui l'envoie à Rome en 263, suivre les cours de Plotin. Philosophie[modifier | modifier le code] platoniciens pythagoriciens Dans son Isagogè (I, 9-12, trad.

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