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Anthropocène

Anthropocène
La Terre, la nuit.Image nocturne simulée du monde durant l'Anthropocène, ici en 1994-1995. Anthropocène [note 1]prononciation est une proposition d'époque géologique qui aurait débuté quand l'influence de l'être humain sur la géologie et les écosystèmes est devenue significative à l'échelle de l'histoire de la Terre. La notion d'Anthropocène est toujours discutée par la communauté scientifique géologique – spécifiquement au sein de la commission internationale de stratigraphie (ICS) de l'Union internationale des sciences géologiques (UISG) – qui détermine les subdivisions de l'échelle des temps géologiques. Ce concept est de plus en plus utilisé dans les médias et la littérature scientifique et a provoqué de nombreux débats et recherches dans différents champs scientifiques. Concept[modifier | modifier le code] Étymologie[modifier | modifier le code] Prémices[modifier | modifier le code] Le terme est utilisé ensuite dans les années 1980 par le biologiste américain Eugene F. 5 000 ans av. Related:  Climatgéoprospective : la cartographie au service de la prospective

Climat : un sommet de l’ONU pour agir, et après ? Claudio Forner dirige ‘Ambition’, une équipe au sein d’ONU Climat qui analyse les engagements pris par les pays, les régions et les villes du monde en matière de lutte contre le changement climatique. Ces engagements sont essentiels pour contribuer à ralentir le réchauffement planétaire. Des dizaines d'engagements ont été pris lors du Sommet Action Climat 2019 organisé par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres à New York en septembre. Parmi ceux-ci, l'un des plus importants est la volonté de nombreux pays d'atteindre d'ici 2050 un niveau où le solde net des émissions de dioxyde de carbone (CO2) nocif est maintenu à zéro. Que signifie zéro émission nette de CO2 dans la pratique ? Cela ne signifie pas zéro émission car il est sans doute irréaliste de suggérer que les émissions pourraient être entièrement éliminées. Etes-vous optimiste sur le fait que cela puisse être réalisé ? Il ne s’agit pas d’être optimiste. À quoi ressemblera cette catastrophe ?

Démarche géo-prospective et modélisation causale probabiliste 1Le principal objectif de la recherche qui sous-tend cet article est le développement de nouvelles méthodologies à des fins de géo-prospective territoriale. Les nouveaux protocoles méthodologiques devront avant tout permettre de modéliser une interaction complexe territorialisée entre des phénomènes relevant de plusieurs thématiques (urbanisme, transports, économie, démographie, environnement, etc.). En ce sens, nous voulons dépasser les limites des modèles sectoriels (tels que les modèles de projection démographique), qui sont incapables de prendre en compte les interactions croisées et circulaires entre les différentes thématiques. 2Ensuite, les nouveaux protocoles devront guider la construction de scénarios, pour aller au-delà du simple bon sens dans leur identification (par exemple en vérifiant la cohérence des éléments qui les constituent). 3Cette recherche méthodologique est actuellement en cours. Figure 1 : La structure d’un simple réseau bayésien de cinq variables

Désastres globaux. La grande accélération - Le blog philoscience par Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin Pour les chercheurs, quatre des "frontières planétaires vitales" sont désormais franchies. La couleur jaune signale le dépassement des seuils, la couleur rouge les situations critiques. Faut-il mentionner une fois de plus les études scientifiques montrant que la planète, du fait des activités humaines, est en train de franchir des frontières au-delà desquelles l'Anthropocène, c'est-à-dire l'ère dans laquelle nous vivons depuis environ 500 ans, au sein de l'ère géologique de 11.700 ans dite Holocène, est en train d'évoluer vers la destruction irréversible des différents domaines indispensables à la survie d'un très grand nombre d'espèces, dont l'espèce humaine ? Un tel négationnisme vient de se manifester une nouvelle fois lors du Forum économique 2015 de Davos. Parmi les rapports présentés à Davos, il convient de citer deux des plus percutants, référencés ci-dessous en fin d'article. Des "frontières planétaires vitales " à ne pas franchir

Fourches patibulaires Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Fourches patibulaires sur une colline. Après 1480. Les fourches patibulaires étaient un gibet constitué de deux colonnes de pierres ou plus sur lesquelles reposait une traverse de bois horizontale. Placées en hauteur et bien en vue du principal chemin public, elles signalaient le siège d'une haute justice et le nombre de colonnes de pierre indiquait le titre de son titulaire. Les condamnés à mort étaient pendus à la traverse de bois et leurs corps étaient laissés sur le gibet pour être exposés à la vue des passants et dévorés par les corneilles (corbeaux, selon plusieurs chansons). L’expression fourches patibulaires s’écrit habituellement au pluriel bien qu’on la retrouve parfois au singulier. Origine du nom[modifier | modifier le code] Confusion[modifier | modifier le code] Il ne faut pas confondre fourches patibulaires avec les échelles ou les signes patibulaires[1]. Histoire[modifier | modifier le code] Pendaison Portail de l’histoire

L’assureur Axa s’engage pour le climat L’assureur Axa, poids lourd mondial du secteur, a dévoilé mercredi un arsenal de nouvelles mesures de lutte contre le réchauffement climatique, en prévoyant notamment une sortie totale de l’industrie du charbon à l’échelle mondiale d’ici 2040. « Pour réussir cette nouvelle étape, Axa utilisera tous les leviers dont il dispose en tant qu’investisseur et assureur de taille mondiale, mais aussi en tant qu’entreprise capable de mener des actions collectives », assure le groupe dans un communiqué financier. Dans le détail, Axa prévoit de durcir sa politique de désinvestissement du charbon pour sortir complètement de cette industrie d’ici 2030 dans les pays développés de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et 2040 dans le reste du monde. L’assureur projette par ailleurs d’investir dans des « obligations de transition », un nouveau type de titre financier conçu pour accompagner les entreprises dans leur transition vers des modèles moins émetteurs de carbone.

Simuler les évolutions de l’utilisation du sol pour anticiper le futur d’un territoire 1 AVuPUR a été financé dans le cadre du programme Vulnérabilité Milieu Climat 2007 de l’Agence Nation (...) 2 Les notions d’utilisation et d’occupation du sol sont distinctes mais complémentaires et souvent ab (...) 1L’urbanisation rapide des zones en périphérie des grandes agglomérations conduit à une artificialisation importante des milieux naturels et agricoles qui a un fort impact sur le régime hydrologique et géomorphologique des cours d’eau des bassins versants périurbains. L’imperméabilisation des sols des bassins entraîne une diminution de l’infiltration et une augmentation et une accélération des écoulements, qui accroissent les problèmes d’inondation et diminuent la recharge des nappes. De la prospective territoriale à la géoprospective 3Au sens général, la prospective est une manière originale d’observer sur une longue période et avec un horizon à long terme une situation déterminée (Découflé, 1972). Anticiper les changements d’utilisation du sol La démarche La mise en œuvre

Le syndrome de l'autruche Le changement climatique est un cas d’école en psychologie collective. La plupart des scientifiques conviennent que nous vivons aujourd’hui les débuts d’un processus qui va réchauffer la Terre de 2 à 3 °C d’ici 2100. Ceci pour le scénario optimiste, qui implique que nous prenions sans tarder des mesures radicales pour faire cesser les émissions de gaz à effet de serre. Et pourtant l’humanité ne fait rien, ou si peu, pour les éviter. La thèse de G. L’auteur plaide pour une narration s’inspirant de schémas religieux, car, selon lui, seules les religions ont su, dans le passé, faire changer en profondeur les comportements. Ainsi ce spot télévisé en forme de conte adressé par un père à sa fille, diffusé au Royaume-Uni en 2009 : « “Il était une fois, commence le père, un pays où la météo était très étrange.

Dystopie Une dystopie peut également être considérée, entre autres, comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie ; l'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) contemporaine[1]. De fait, la différence entre dystopie et utopie tient davantage à la forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu : en effet, nombre d'utopies positives peuvent également se révéler effrayantes[2],[3],[4]. Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont souvent tendance à faire croire qu'une dystopie est, par définition, la description d'une dictature sans égard pour les libertés fondamentales. Étymologie du mot « dystopie »[modifier | modifier le code] Le mot « dystopie » vient de l'anglais dystopia, à partir du préfixe grec ancien δυσ- / dus marquant une idée de mal, de difficulté, de malheur, et du nom τόπος / tópos, « lieu, endroit, pays ». Histoire[modifier | modifier le code] Ainsi :

Climat: la montée des eaux va fortement impacter la Belgique plus.lesoir Le changement climatique en cours va s’aggraver. L’Europe n’est pas à l’abri. L’Agence européenne pour l’environnement a cartographié les impacts. A l’occasion du passage de la tempête Ciara, sur notre pays, l’IRM a émis, pour ce lundi après-midi, une alerte jaune aux fortes marées à la Côte, mais aussi pour les provinces de Flandre orientale et d’Anvers. La géoprospective – Apport de la dimension spatiale aux démarches prospectives Des DOI (Digital Object Identifier) sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition.Les utilisateurs des institutions abonnées à l'un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lesquelles Bilbo a trouvé un DOI. Le service d'export bibliographique est disponible pour les institutions qui ont souscrit à un des programmes freemium d'OpenEdition.Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie de ses services, écrivez à : access@openedition.org. Antona M., D’Aquino P., Aubert S., Barreteau O., Boissau S., Bousquet F., Daré W., Etienne M., Le Page C., Mathevet R., Trébuil G., Weber J. (Collectif Commod), 2005, « La modélisation comme outil d’accompagnement », Natures Sciences Sociétés, vol. 13, 165-168. Delamarre A., 2002, La prospective territoriale, Paris, La Documentation française, collection Territoire en Mouvement.

Conversion écologique : De la sidération à l'engagement Il y a de la fin du monde dans l’air… Les prévisions climatiques, démographiques, biologiques semblent le confirmer les unes après les autres, comme le récent rapport des experts de l’ONU sur la biodiversité (IPBES) de mai 2019, prévoyant l’extinction prochaine d’un million d’espèces végétales et animales. Pas de raison que la nôtre y échappe à terme… « Il n’est pas trop tard pour agir, mais seulement si nous commençons à le faire maintenant », assure Robert Watson, président de l’IPBES, comme on l’a répété à chaque sommet pour la planète, de la COP 1 à la COP 24. Et alors ? Les rangs des militants écologistes grossissent, « l’Affaire du siècle » mettant l’État français au banc des accusés bouscule… Mais rien ne bouge fondamentalement. Les émissions de gaz à effet de serre augmentent, l’industrie phytosanitaire écocide prospère. On n’y croit pas ! De la fable à l’action Trop simple ? Faire son deuil du choc écologique

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