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Théorie de l'esprit

Théorie de l'esprit
La théorie de l'esprit désigne, en sciences cognitives, non pas une théorie, mais l'aptitude permettant à un individu d’attribuer des états mentaux inobservables (ex : intention, désir, croyance[1]...) à soi-même ou à d'autres individus[2]. « Le principe de base étant celui de l’attribution ou de l’inférence, les états affectifs ou cognitifs d’autres personnes sont déduits sur la base de leurs expressions émotionnelles, de leurs attitudes ou de leur connaissance supposée de la réalité »[2]. Cette capacité est centrale dans la cognition sociale humaine et joue un rôle primordial dans les interactions sociales — communication, empathie, collaboration, enseignement, compétition, etc.[3]. Bien qu'il y ait certains aspects philosophiques dans l'étude de cette capacité[9], la théorie de l'esprit est à distinguer de la philosophie de l'esprit. Histoire[modifier | modifier le code] L'expression « théorie de l'esprit » provient de l'éthologie. Définition[modifier | modifier le code] Related:  Cognition animale

Empathie La plupart des êtres humains, dès l'enfance, sont doués d'empathie, notamment face à la douleur physique ou morale éprouvée par autrui. L'empathie[1] est la reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions d'un autre individu. Dans un sens plus général, elle représente la reconnaissance de ses états non-émotionnels, tels que ses propres croyances. Dans ce dernier cas, il est plus spécifiquement question de l'empathie cognitive[2]. Dans le langage courant, le phénomène d'empathie est souvent illustré par l'expression « se mettre à la place de l'autre »[3]. Cette compréhension se produit par une décentration de la personne (ou de l'animal) et peut mener à des actions liées à la survie du sujet visé par l'empathie[4], indépendamment, et parfois même au détriment des intérêts du sujet ressentant l'empathie. Apports théoriques : histoire et chercheurs[modifier | modifier le code] Au cours du XXe siècle, le concept d'empathie se répandit dans les sciences humaines.

Syndrome d'Asperger Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le syndrome d'Asperger Ce syndrome a été nommé d'après les travaux du pédiatre autrichien Hans Asperger qui décrit en 1943 des enfants chez lesquels on constate un déficit de communication non verbale, une diminution de l'empathie, et une maladresse physique[3]. Ces travaux ne furent révélés qu'en 1981 par Lorna Wing[4], puis traduits en anglais par Uta Frith en 1991[5] et connaissent depuis une médiatisation importante. La cause ou les causes exactes du syndrome d'Asperger sont encore inconnues. Lorsque le diagnostic est établi, une prise en charge pluridisciplinaire avec différentes techniques complémentaires est proposée. Certains chercheurs comme Simon Baron-Cohen[12] et des personnes atteintes du syndrome d'Asperger[13],[14] ont posé la question de savoir si le syndrome d'Asperger doit être considéré comme une différence plutôt que comme un handicap qu'il faut traiter ou guérir. Description[modifier | modifier le code]

La pluralité interprétative - Comprendre les actions, émotions et états mentaux d’autrui : psychologie et neurosciences Adolphs R., 2001, « The neurobiology of social cognition », Current Opinion in Neurobiology, 11(2), 231-239. Adolphs R., Damasio H., Tranel D., Cooper G. & Damasio A.R., 2000, « A role for somatosensory cortices in the visual recognition of emotion as revealed by three-dimensional lesion mapping », Journal of Neuroscience, 20(7), 2683. Arzy S., Mohr C., Michel C. M. et Blanke O., 2007, « Duration and not strength of activation in temporo-parietal cortex positively correlates with schizotypy », Neuroimage, 35(1), 326-333. Arzy S., Thut G., Mohr C., Michel C.M. & Blanke O., 2006, « Neural basis of embodiment: distinct contributions of temporoparietal junction and extrastriate body area », Journal of Neuroscience, 26(31), 8074. Barsalou L.W., 1999, « Perceptual symbol systems », Behavioral and Brain Sciences, 22(04), 577-660. Berthoz A., 1997, Le Sens du mouvement, Paris, Odile Jacob. Berthoz A. & Jorland G., 2004, « Avant-propos » in Berthoz A. & Jorland G. Caron A.J., Kiel E. Frith, C.

Rasoir d'Ockham Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le rasoir d'Ockham ou rasoir d'Occam est un principe de raisonnement philosophique entrant dans les concepts de rationalisme et de nominalisme. Son nom vient du philosophe franciscain Guillaume d'Ockham (XIVe siècle), bien qu'il fût connu avant lui. On le trouve également appelé principe de simplicité, principe d'économie ou principe de parcimonie (en latin lex parsimoniae). Il peut se formuler comme suit : Pluralitas non est ponenda sine necessitate« Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité. » L'énoncé Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem, littéralement « Les entités ne doivent pas être multipliées par delà ce qui est nécessaire », est une variante souvent attribuée à Guillaume d'Ockham sans cependant qu'il y en ait trace dans ses écrits. Une formulation plus moderne est que « les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables ». Historique[modifier | modifier le code]

Intelligence animale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Note : Par souci de concision, cet article ne traite pas de l'intelligence des êtres humains, bien qu'ils soient eux aussi des animaux intelligents. Pour un article spécifique sur l'intelligence humaine, voir intelligence. Une comparaison du cerveau de différents mammifères. L'intelligence des animaux est un sujet qui a donné lieu à de nombreux travaux dont les résultats offrent non seulement une meilleure compréhension du monde animal mais aussi, par extension, des pistes pour l’étude de l’intelligence humaine. Certains animaux à l’organisation sociale particulière, dits animaux eusociaux, ont une intelligence individuelle limitée mais forment cependant des communautés sociales capables d'adaptation intelligente lorsqu'ils sont en groupe : on parle alors d'Intelligence collective, comme c'est le cas chez les insectes sociaux. Pieuvre ouvrant un récipient en dévissant le bouchon de celui-ci Définition[modifier | modifier le code]

Destruction créatrice Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La « destruction créatrice » désigne le processus continuellement à l'œuvre dans les économies et qui voit se produire de façon simultanée la disparition de secteurs d'activité économique conjointement à la création de nouvelles activités économiques. L'expression est associée à l'économiste Joseph Schumpeter (1883 ‑ 1950) qui en assure une large diffusion avec la parution de son livre Capitalisme, Socialisme et Démocratie publié en anglais aux États-Unis en 1942, traduit en français en 1951. L’idée s'inspire de la pensée du philosophe Friedrich Nietzsche (1844 ‑ 1900) et de la formulation proposée pour la première fois par l’économiste Werner Sombart (1863-1941). Bien qu'étant conservateur, Schumpeter tira une grande partie de sa compréhension de la « destruction créatrice » des œuvres de Karl Marx. Elle a été reprise par Théodore Levitt dans Innovation et marketing (1969). Origine de la destruction créatrice[modifier | modifier le code]

Alex (perroquet) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Alex. Alex (né en 1976 et mort le ) est un perroquet gris du Gabon qui, de 1977 à sa mort, faisait l'objet d'une expérience scientifique menée par l'éthologue Irene Pepperberg visant à étudier les capacités cognitives des animaux et en particulier les capacités du perroquet à comprendre le langage humain. Le nom Alex est en effet un acronyme du nom du projet : Avian Learning EXperiment (« Expérience d'apprentissage aviaire »). Irene Pepperberg a répertorié les performances d'Alex.

Friedrich Nietzsche Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Friedrich Wilhelm Nietzsche Philosophe allemand Époque contemporaine Friedrich Wilhelm Nietzsche (prononcé en allemand [ˈfʁiːdʁɪç ˈvɪlhɛlm ˈniːt͡sʃə], souvent francisé en [nit͡ʃ]) est un philologue, philosophe et poète allemand né le à Röcken, en Saxe-Anhalt, et mort le à Weimar, en Allemagne. Peu reconnu de son vivant, son influence a été et demeure importante sur la philosophie contemporaine de tendance continentale, notamment l'existentialisme et la philosophie postmoderne ; mais Nietzsche a également suscité ces dernières années l'intérêt de philosophes analytiques, ou de langue anglaise, qui en soutiennent une lecture naturaliste remettant en cause une appropriation par la philosophie continentale jugée problématique[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Professeur de philologie à l'université de Bâle dès l'âge de 24 ans, il obtient un congé en 1879 pour raison de santé. Présentation générale de son œuvre[modifier | modifier le code]

Irene Pepperberg Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Biographie[modifier | modifier le code] Irène Pepperberg conclut ses études de chimie au Massachusetts Institute of Technology par un Bachelor of Science (1969), puis passe un Master of Arts (M.A., 1971) et un doctorat en chimie physique (1976) à l'université Harvard. Ses recherches portent sur les principes du langage et de la communication animale ; en particulier, elle s'est intéressée aux différences de fonctions cérébrales entre les mammifères et les oiseaux. « Les expériences d’Irène Pepperberg avec un perroquet gris du Gabon nommé Alex constituent à ce jour l'une des principales sources de connaissances sur le langage animal. Le vocabulaire d’Alex et l'utilisation que cet animal était capable d'en faire ont conduit à réévaluer les capacités cognitives des oiseaux. Irène Pepperberg s'est engagée personnellement dans la défense des perroquets. Annexes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

Werner Sombart Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Werner Sombart Werner Sombart, vers 1930. Son début de carrière, le socialisme et l'économie[modifier | modifier le code] Né à Ermsleben, dans le Harz, en Allemagne, fils d'un riche homme politique libéral, industriel et propriétaire foncier, Anton Ludwig Sombart, il étudie aux universités de Pise, Berlin et Rome, à la fois le droit et l'économie. Comme économiste et plus encore en tant que militant « social », Sombart était alors considéré comme d'extrême gauche, et de ce fait, il lui fut seulement offert — après des travaux pratiques comme directeur juridique de la Chambre de commerce de Brème — un poste de professeur assistant de la lointaine Université de Breslau. En 1902, son œuvre majeure, Le Capitalisme Moderne (Der moderne Kapitalismus), parut en six volumes. En 1906, Sombart accepta un poste de professeur à l'école de commerce de Berlin, une institution moins prestigieuse que Breslau mais plus proche de l'action politique.

Perroquet jaco Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Jaco. Surnoms[modifier | modifier le code] Son nom normalisé CINFO est perroquet jaco, mais il est appelé de différentes façons dans le langage courant et commercial. Outre gris du Gabon, il est aussi couramment appelé gris d'Afrique et gris du Congo. distribution géographique du Gris du Gabon Distribution et description[modifier | modifier le code] Le gris du Gabon habite le centre ouest de l'Afrique. Pesant environ 500 grammes, il se nourrit de graines dans les forêts et les plantations. Cet animal vit en groupes de plusieurs centaines d'individus. Reproduction[modifier | modifier le code] La femelle du Timneh pond de deux à cinq œufs qui éclosent après 28 jours. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Préservation[modifier | modifier le code] Psittacus erithacus erithacus Le nombre de Gris du Gabon régresse à cause du déboisement et du négoce. Taxonomie[modifier | modifier le code] Melo M. & C.

Maurits Cornelis Escher Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Escher. M. C. Escher (Escher, 1971) Œuvres réputées Maurits Cornelis Escher (prononcé en néerlandais /ˈmʌurɪts kɔrˈneːlɪs ˈɛʃər/, Son œuvre expérimente diverses méthodes de pavage en deux ou trois dimensions ou représente des espaces paradoxaux qui défient nos modes habituels de représentation. Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Escher est un enfant souvent malade et il est placé dans une école spéciale à l'âge de 7 ans ; il redouble la 2e année de son école primaire[2]. Années ultérieures[modifier | modifier le code] En 1923 en Italie, Escher rencontre Jetta Umiker qu'il épouse en 1924. En 1935, le climat politique italien sous Mussolini devient insoutenable pour Escher. Escher, très épris des paysages italiens qui étaient sa source d'inspiration, n'est pas heureux en Suisse. Travaux[modifier | modifier le code] Thèmes[modifier | modifier le code]

Éthologie L'éthologie est l'étude scientifique du comportement des espèces animales, y compris l'humain, dans leur milieu naturel ou dans un environnement expérimental, par des méthodes scientifiques d'observation et de quantification des comportements animaux. Aristote étudiait déjà le comportement animal avant que le terme "éthologie" ne soit défini par le naturaliste Isidore Geoffroy Saint-Hilaire en 1854. Des scientifiques tels que Charles Darwin, Oskar August Heinroth, Jean-Henri Fabre, Charles Otis Whitman, Jakob von Uexküll ont ensuite marqué l'étude du comportement animal en biologie. Les bases formelles de l'éthologie ont été posées à partir des années 1940 par les travaux des Autrichiens Karl von Frisch et Konrad Lorenz et du Néerlandais Nikolaas Tinbergen, considérés comme les fondateurs de l'éthologie moderne et récipiendaires du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1973. La réflexion scientifique sur la sensibilité des plantes conduit à parler d'éthologie végétale.

Histoire des animaux (Aristote) L’Histoire des animaux (en grec ancien Περὶ τὰ ζῷα ἱστορίαι / Perì tà zỗia historíai, en latin Historia Animalium) est un ouvrage zoologique écrit en langue grecque vers 343 av. J.-C. par Aristote. Le traité d'histoire naturelle des animaux comprend 9 livres rédigés de son vivant. Le livre X est considéré apocryphe. Historia animalium, edition du 1619 Le philosophe grec Aristote au IVe siècle av. Aristote essaye de faire un classement compréhensible d'animaux fondé sur des caractéristiques structurelles objectives. Cette œuvre est principalement descriptive : l’Histoire des Animaux est surtout une compilation de faits concernant la vie des différents groupes d'animaux considérés ; les Parties des Animaux s’intéresse de façon plus technique à la classification des animaux par genre et par espèce ; Génération des Animaux reprend, pour les expliquer, les faits collectionnés dans l’Histoire des Animaux. Des observations minutieuses du même genre sont faites sur d'autres espèces.

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