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En 2015, une femme sur cinq victime de violences physiques en Europe

En 2015, une femme sur cinq victime de violences physiques en Europe
Pour certains, le 25 novembre, c’est la Sainte-Catherine, désuète fête des filles qui n’ont pas trouvé de mari à 25 ans. Pour d’autres, c’est la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, organisée par les Nations unies depuis une résolution de décembre 1999. Objectif : promouvoir le droit des femmes et, surtout, sensibiliser le public, l’informer de la situation des femmes, réaffirmer la nécessité d’un combat indispensable. La preuve en chiffres : la forme la plus courante est la violence physique infligée par le partenaire intime. En moyenne, au moins une femme sur trois dans le monde est battue, victime de violence sexuelle ou autrement maltraitée au cours de sa vie. Selon les données de la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale représentent pour une femme âgée de 15 à 44 ans un risque plus grand que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis. Sinistre peloton. Traité d’Istanbul. Emmanuèle Peyret , BIG Related:  Revue de presseviolences faites aux femmes

VIDEOS. Ecole normale sup : une web série pour attirer les étudiantes en sciences 10 Nov. 2015, 15h14 | MAJ : 12 Nov. 2015, 17h13 Une initiative originale. Pour faire passer le message, l'école diffusera dès ce jeudi, sur internet et dans les lycées et les classes préparatoires, six vidéos au cours desquelles six femmes - normaliennes, chercheuses, directrices de départements ou doctorantes - et deux hommes, directeur adjoint et doctorant, échangent sur le thème de la mixité, de la place des femmes dans les sciences ou sur l'école elle-même. «Il n'y a pas assez de femmes dans les sciences ! «Il faut se faire violence pour se forcer à avoir de l'ambition, se forcer à dépasser les obstacles qu'on se met nous-mêmes sur notre route», conseille également Ombline Lafont, doctorante en physique, notant en riant, sur la première vidéo, qu'il n'y a pas «plus d'épouvantables machos en sciences» que dans les autres milieux. Et sur l'ensemble des filières, ce n'est pas non plus la grande mixité. > Venez débattre et poser vos questions sur nos forums !

Violences faites aux femmes : il est urgent de briser la loi du silence « En matière de violences notre ennemi, nous le savons, c’est le silence ». C’est ce que rappelle Pascale Boistard, Secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes, à l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes ce mercredi 25 novembre. Pour enfin briser la loi du silence, le gouvernement vient de lancer une nouvelle campagne visant à faire connaître le 3919, ligne d’écoute gratuite et anonyme destinée aux femmes victimes de violences physiques et/ou psychologiques. Cette nouvelle campagne, déclinée sous forme d’affiche et d’un spot vidéo, a pour but de rappeler aux femmes victimes de violences qu’elles ne sont pas seules. Une femme sur 5 victimes de violences sexuelles Rappelons qu’encore aujourd’hui en France, une femme meurt tous les trois jours des coups de son compagnon et que l’an dernier en France, 84 000 femmes ont été victimes de viol ou de tentative de viol. Source : femme.gouv.fr.

Black dot campaign : un point noir contre la violence conjugale Un jour, vous serez peut-être surpris de voir qu’une femme tente discrètement d’attirer votre attention sur un point noir dessiné au creux de sa main. Si c’est le cas, sachez une chose essentielle : cette femme a besoin de vous… et de toute urgence. Ce point noir est en effet un signal d’alerte : il signifie que celle qui l’a dessiné est victime de violences conjugales. Cette méthode, aussi discrète qu’efficace, est née il y a quelques semaines. Depuis, elle se répand dans le monde entier comme une traînée de poudres. Et c’est tant mieux : plus de monde connaîtra le truc, plus il sera efficace. Les femmes victimes de violences conjugales sont beaucoup plus nombreuses qu’on ne l’imagine. Il y a quelques semaine, elle s’est confiée au site Netmums : « J’ai été gravement agressée par mon ex, au point de craindre pour ma vie. <a href="

Une fille avec un tournevis, des garçons derrière une poussette… En Espagne, un magasin de jouets supprime les stéréotypes sexistes de son catalogue de Noël Actualités > À Chaud > Une fille avec un tournevis , des garçons derrièr ... À Chaud #Sexisme Une fille avec un tournevis, des garçons derrière une poussette… En Espagne, un magasin de jouets supprime les stéréotypes sexistes de son catalogue de Noël Chez Toy Planet, les filles aussi plantent des clous et les garçons peuvent créer des bracelets en perles. Le nouveau catalogue de noël de l'enseigne espagnole met à bas les clichés sexistes, rapporte le site 8e étage. Il y a trois ans, l'entreprise avait posté ce genre de photos sur les réseaux sociaux. "Nous espérions que d’autres [magasins] nous rejoindraient dans cette démarche, mais pour l’heure cela n’est pas encore arrivé", a confié Ignacio Gaspar, le directeur général de Toy Planet, au "Telegraph". + d'infos Partager

Le plan de lutte contre les violences faites aux femmes est-il assez ambitieux ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Camille Bordenet "148 femmes mortes sous les coups de leurs conjoints en 2012 ; 27 plaintes pour viol déposées chaque jour ; 400 000 femmes victimes de violences conjugales déclarées en deux ans." Ces chiffres étaient martelés par les médias, lundi 25 novembre, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes fixée par l'ONU. Plus ambitieux financièrement que son prédécesseur (2011-2013) – sous l'égide du ministère des solidarités et de la cohésion sociale de Roselyne Bachelot jusqu'en mai 2012 –, ce 4e plan, au budget doublé, avec 66 millions d'euros contre 31,6, est censé contribuer à faire de ces violences une "priorité de santé publique" et "sortir les victimes de ce cycle infernal le plus rapidement possible", selon les mots de Najat Vallaud-Belkacem. 1/ L'absence d'une loi Les mesures restant de l'ordre de l'incitatif, le risque existe que ce plan reste une coquille vide.

Violences conjugales : «Je reconnais que je l’ai tapée» Violences conjugales : «Je reconnais que je l’ai tapée» Prr-Jn (1) vq n «ccdnt». ntn prl d «ptt psstt». Ptrck d «chmllrs vc mdm». Le traitement médiatique des violences faites aux femmes (vidéo d’un jeudi d’Acrimed) Le 15 octobre 2015, nous consacrions un « jeudi d’Acrimed » au traitement médiatique des violences faites aux femmes, avec Audrey Guiller, journaliste indépendante et co-autrice (avec Nolwenn Weiler) de Le viol, un crime presque ordinaire [1] et Lénaïg Bredoux, journaliste à Mediapart et membre du collectif « Prenons la Une ». À la fin du mois d’août, le quotidien L’Indépendant titrait à la « une » : « L’amoureux est passé aux aveux », avec pour surtitre « Perpignan : égorgée par dépit ». Cette « une » faisait suite au meurtre d’une jeune femme par son ex-compagnon à Perpignan. Ce cas n’est que l’un des derniers exemples du traitement médiatique déplorable des violences faites aux femmes. Pourquoi note-t-on une telle absence de réflexion autour des violences faites aux femmes dans les médias ? Introduction et interventions d’Audrey Guiller et de Lénaïg Bredoux Réponses aux questions du public

Harcèlement de rue : comment en venir à bout Sifflements, remarques désobligeantes, attouchements… Qu’il soit physique ou psychologique, le harcèlement de rue touche quotidiennement des milliers de femmes en France et à travers le monde. Face à cette situation, hors de question de rester sans rien faire : associations, prospectus, vidéos, produits... Loin d’être désarmées, les femmes - et aussi les hommes - se mobilisent de plus en plus pour mettre fin aux abus. Malgré ces efforts, force est de constater que le nombre d’agressions sexistes recensées augmentent. En Belgique, un dispositif spécial a même été mis en place face à la recrudescence du phénomène. Et en France ? Dans notre pays, l’engagement est encore timide. Qu’en est-il des sanctions infligées aux harceleurs de rue ? La priorité pour le moment est de faire évoluer les mentalités afin d’empêcher de toute urgence les manifestations machistes.

Viol conjugal : "Passer à la casserole", la BD qui débanalise le viol dans le couple Pour le magazine belge Femmes Plurielles, la dessinatrice Marine Spaak (Dans mon tiroir) illustre une étude sur le viol conjugal menée par la chercheuse Amandine Michez en décembre 2017. Elle explique en dessin et de manière très pédagogique comment une expression anodine telle que "passer à la casserole" témoigne de la pression du supposé "devoir conjugal" dans certain couple. Car oui, un rapport forcé même lorsqu'il réalisé par son partenaire est un viol. Pourquoi avoir choisi de parler de viol conjugal ? Marine Spaak : Depuis longtemps, je me souviens avoir vraiment bloqué sur cette expression, "passer à la casserole". J'avais dessiné en 2016 une première BD intitulée Appeler un viol un viol qui traitait d'un sujet similaire, dans le cadre d'une relation entre une de mes amies et son "sexfriend". Comment le projet Passer à la casserole est-il né ? Quels étaient les éléments de l'étude d'Amandine Michez qui vous semblaient essentiels ?

Quand les femmes ne pouvaient pas ouvrir de compte en banque Le XXe siècle a créé la femme d’aujourd’hui. Celle qui travaille, gère ses biens, vote et vit sa vie. La loi de 1965, qui souffle aujourd’hui ses 50 bougies, a ouvert la porte à l’émancipation féminine. Avant elle, une femme ne peut travailler sans l’accord de son mari ni ouvrir de compte en banque à son nom propre. Mais le combat ne s’est pas arrêté là. Il y a cinquante ans, les femmes obtenaient le droit de… par libezap 1907 Les femmes mariées disposent de leur salaire. 1924 Avant cette date, il est impossible pour une femme de passer le baccalauréat. 1938 L’incapacité juridique des femmes est levée. 1946 Ouverture du statut de juge pour les femmes. 1967 Les femmes sont désormais autorisées à entrer à la Bourse de Paris et à spéculer. 1970 Le gouvernement Chaban-Delmas apporte une autre pierre notoire à la reconnaissance du statut de femme indépendante : il supprime le «chef de famille». 1972 Polytechnique devient complètement mixte, tout comme HEC.

Une campagne choc contre l'excision utilise des drapeaux occidentaux pour sensibiliser l'opinion INTERNATIONAL - L'excision est un fléau mondial qui ne connait malheureusement pas de frontières. Pour lutter contre cette pratique déjà subie par plus de 130 millions de femmes dans le monde selon l'OMS, l'association 28 Too Many a lancé une campagne choc à la fin du mois d'avril pour lutter contre les mutilations génitales féminines (MGF), pratiques qui ont toujours cours dans de nombreux pays, y compris aux États-Unis ou en Europe. "Chaque année, trois millions de femmes et filles sont exposées au risque d'excision en Afrique, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Australie, en Asie, au Moyen-Orient et dans de nombreux pays européens", rappelle l'association sur son site qui appelle les internautes à se joindre à la lutte via des donations. 28 Too Many, dont le nom est inspiré des 28 pays africains dans lesquels se pratique encore l'excision, invite également les citoyens à prévenir la police ou à saisir la justice à la moindre suspicion de MGF. 28 Too Many

Performances de genre : images croisées de Michèle Alliot-Marie de Roselyne Bachelot Notes Cf. Christine Bard, « Les premières femmes au gouvernement (France, 1936-1981) », Histoire@Politique. Cf. Jean Choffel, Seule, une femme… Alice Saunier-Seïté, Paris, Flammarion, 1979, p. 28. « Les médias et l’événement », dans La Bataille de l’avortement, Paris, La Documentation française, 1986, p. 23. Cf. Cité par Mariette Sineau, Profession : femme politique. Jacques Chancel, Radioscopie, 27 mai 1977. J’emprunte le concept d’hétérospectacularisation à Maggie Allison, « Une nouvelle donne ? Claire Cauvin, Dominique Poncet, Les femmes de Giscard, Paris, Temascope, 1978. Catherine Mangin, Élizabeth Martichoux, Ces femmes qui nous gouvernent, Paris, Albin Michel, 1991, p. 186. Journal du Dimanche, 18 février 1990. Florence Montreynaud, fondatrice de cette association, fut présidente de l’Association des femmes journalistes. Claudie Baudino, Politique de la langue et différence sexuelle, Paris, L’Harmattan, 2001. Il s’agit de Deux femmes au royaume des hommes, Paris, Hachette, 1999. Cf. Cf.

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