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État urgence/Recensement

État urgence/Recensement
Page regroupant analyses et documents sur le wiki Recensement des joies (ou pas) de l'état d'urgence en France Avertissement Cette page contient des liens, des situations et des récits comportant de l'islamophobie et faisant état de violences policières. Objectifs de cette page Recenser les articles de presse qui parlent de possibles abus / dérapages liés à l'état d'urgence. Conseils aux participant -e- s Les faits sont classés par ordre chronologique des faits dont il est question (et non pas la date de l'article).Si vous avez le temps de mettre une petite description devant chaque lien, alors faites-le ! Merci d'essayer de rester dans l'objectif de cette page ! ==> Crowdsourcing initial sur ce pad : (à utiliser pour proposer des liens à ajouter sans avoir besoin de s'inscrire sur le wiki) Communiqués de La Quadrature du Net[edit] 14 novembre 2015[edit] 15 novembre 2015[edit] 16 novembre 2015[edit] 17 novembre 2015[edit] 18 novembre 2015[edit] Référence nécessaire

La logique de l'autoritarisme - Nicolas Kayser-Bril Last updated on November 28, 2015 Les attentats du 13 novembre 2015 ont été menés par un groupe communiquant sans chiffrement après que leur coordinateur a annoncé l'attaque en février dans un magazine de Daesh[1]. L'organisation de l'attaque n'avait rien d'exceptionnelle. Qu'elle ait pu avoir lieu révèle surtout l'incompétence des services de renseignement. Après les attentats, la seule chose à faire pour le gouvernement était d'exiger la démission des personnes responsables de ce “naufrage historique”[2] des services de renseignement. La France, pays autoritaire Au contraire, le gouvernement français a fait basculer le pays sous un régime autoritaire. Le résultat - nul - des centaines de perquisitions menées par la police depuis le 13 novembre montre que le déploiement de forces n'était pas nécessaire[6]. Enfin, le gouvernement a annoncé que l'état d'urgence pourrait être reconduit au delà de 3 mois[8]. Comment en est-on arrivé là? Imaginez-vous ministre. On fait quoi? Notes

Etat d'urgence : Le précédent des « lois scélérates Au début des années 1890, la République semblait installée après des débuts difficiles. Elle avait triomphé de la crise boulangiste grâce à un réflexe de défense républicaine qui avait rassemblé derrière les républicains « opportunistes », entendez libéraux, une large gauche (radicaux et souvent socialistes). Mais la naissance d’une extrême droite nationaliste était désormais une menace claire dans le paysage politique. L'auteure Mathilde Larrère est maître de conférence en histoire contemporaine à Paris-est et co-secrétaire départementale du Parti de gauche de Paris. Or les opportunistes qui tenaient le pouvoir sortent de la crise en opérant un virage conservateur les conduisant à s’arc-bouter sur leur politique de libéralisme économique, réprimant dans le sang le mouvement social. Une véritable chasse aux sorcières Les deux premières lois sont imposées dans l’hémicycle à peine remis de l’explosion de l’avant veille, la troisième, dans la foulée de la mort du président.

La société civile violemment expulsée du salon du « greenwashing Les militants de la cause climatique se sont invités au salon « solutions 21 » pour dénoncer le « greenwashing », donnant lieu à un nouvel épisode de la répression du mouvement écologiste. Midi, dans les allées guindées du Grand Palais, l’atmosphère se crispe doucement. La mine austère et l’allure imposante des policiers en civil se font de plus en plus pressantes et de nombreuses personnes sont interdites d’entrée et écartées vers le métro. Ce vendredi, jour d’ouverture du salon « Solutions 21 », plusieurs organisations de la coalition climat 21 avaient annoncé la tenue d’un « Lobby tour », pour décrypter ce que cachent les affichages « écoresponsables », « verts » et « durables » des grandes entreprises qui se sont offertes un stand, moyennant 250 000 euros, par exemple, par Engie (ex GDF). « On aurait pu organiser ce salon si nous avions voulu faire une caricature du "greenwashing" », ironise Audrey Arjoune, de l’ONG Peuples solidaires. Les nominés sont (notamment) :

L'état d'urgence (1955-2005). De l'Algérie coloniale à la France contemporaine : destin d'une loi Notes Historienne, chargée de recherche au CNRS (Centre d’Histoire Sociale du XXe siècle). Cité par Le Monde, le 9 novembre 2005. Cf. notamment les interventions de Raymond Guyot (communiste), Alice Sportisse (communiste) et Francis Vals (socialiste) à l’Assemblée nationale, les 30 et 31 mars 1955. Déclarations respectives du Parti communiste français (PCF), des Verts et de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). D’après l’exposé des motifs du projet de loi. Déclaration de « l’entourage du Premier ministre », citée par Le Monde, le 9 novembre 2005. Relevés mensuels, Archives nationales (AN), F1A 4811 (sous dérogation). M. Lors des débats à l’Assemblée nationale, le 31 mars 1955, les ministres de l’Intérieur de ces deux gouvernements, François Mitterrand et Maurice Bourgès-Maunoury, reconnaissent leur participation à l’élaboration de l’état d’urgence. Exposé des motifs de la loi d’état d’urgence. D’après une note sur l’état d’urgence du 28 février 1955. F. M. Sur la police : J. A. L. J. J. R.

L'état d'urgence en France, de l'Algérie coloniale à aujourd'hui Durant la « semaine des barricades », rue Michelet à Alger, avec une banderole des insurgés portant la mention « Vive Massu ». Michel Marcheux, janvier 1960. « Apporter des restrictions à l’exercice des libertés publiques dans une démocratie est une décision grave, à laquelle on ne peut se résigner sans d’impérieux motifs », reconnaît d’entrée de jeu, le 30 mars 1955 devant l’Assemblée nationale, le rapporteur du projet de loi n° 10 478 sur l’état d’urgence. Jacques Genton, député du Cher, est proche des radicaux partisans de l’Algérie française qui viennent de renverser un mois plus tôt le cabinet plus libéral de Pierre Mendès-France. C’est aussi un ancien sous-préfet, plusieurs fois chef de cabinet de ministres de l’intérieur. Un familier donc de la Place Beauvau, d’où tout est parti. Alternative à l’état de siège François Mitterrand, ministre de l’intérieur du gouvernement Mendès-France en charge de l’Algérie, ne veut pas en entendre parler. Une« atmosphère de sécurité »

Voter l'état d'urgence, c'est légaliser l'arbitraire « L’état d’urgence est introduit dans le droit français en tant que nouvel état juridique à mi chemin entre le droit commun (qui caractérise la paix) et l’état de siège qui caractérise la guerre [1] ». Il est étendu aux départements algériens comme à la métropole pour éviter la critique selon laquelle il serait fait un traitement discriminatoire de l’Algérie. Notons que le gouvernement actuel a étendu l’état d’urgence aux départements et territoires d’outre-mer. Cette loi permet au préfet « d’instaurer un couvre-feu, de réglementer la circulation et le séjour dans certaines zones géographiques, de prononcer des interdictions de séjour et des assignations à résidence contre des individus. L’état d’urgence est né d’une réflexion menée sous les gouvernements Pierre Mendès France et Edgar Faure. C’est en réalité la synthèse des propositions des inspecteurs généraux de l’administration en mission extraordinaire en Algérie et de son gouverneur général Jacques Soustelle [3].

Refuser la guerre que l’on mène en notre nom, exiger la levée de l’état d’urgence. Photo: paris-luttes.info Le 20 novembre dernier, en votant à la quasi-unanimité[i] la prolongation pour trois mois[ii] de l’état d’urgence décrété 6 jours plus tôt, le parlement français a signalé son fort soutien à la réaction militariste et sécuritaire du gouvernement face aux tueries du 13 novembre 2015. C’est la première fois depuis la guerre d’Algérie (lors des putschs de 1958 et 1961 à Alger) que l’état d’urgence est décrété en France sur tout le territoire métropolitain. La nouvelle loi permet désormais de dissoudre « par décret en conseil des ministres les associations ou groupements de fait qui participent à la commission d’actes portant une atteinte grave à l’ordre public ou dont les activités facilitent cette commission ou y incitent ». L’assignation à résidence se retrouve alourdie d’injonctions supplémentaires[iv]. Les peines encourues sont aggravées. À l’horreur du massacre s’ajoute donc la fuite en avant dans la répression. Le comité de rédaction de Mouvements

Assigné - Télérama “On se retrouve dans un fichier sur la base d’une simple présence dans une manif, contre le nucléaire par exemple.” Joël est militant. Il fait partie des trois cent cinquante-quatre personnes assignées à résidence par la police au nom de l’état d’urgence. Pendant une journée, nous avons partagé sa routine imposée de détenu sans cellule. Récit. “J’ai trouvé une convocation dans ma boîte aux lettres, je me suis rendu au commissariat.” Le risque ? Six mois de prison ferme et 7 500 euros d’amende. On ne parlemente pas avec l’état d’urgence. “Avec l’état d’urgence, on fait disparaître des gens de leur quotidien, de leur entourage. On ne peut pas les neutraliser alors on les soustrait à la société.” “En mettant un policier dans chaque rue, on conditionne les gens à penser qu’on peut être frappés n’importe où. de protection et d’insécurité cohabitent.” Texte : Olivier Tesquet Photos : Ed Alcock / M.Y.O.P. pour Télérama Joël Domenjoud est un citoyen comme les autres. « J’ai une horloge dans la tête », se marre Joël.

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