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La théorie du discours ouverte à de nouvelles épistémologies

La théorie du discours ouverte à de nouvelles épistémologies

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Florian Cova - Page personnelle La plupart de mes recherches se situent à l'intersection entre philosophie et sciences cognitives, dans le champ qu'on appelle aujourd'hui la philosophie expérimentale. En combinant les approches conceptuelles de la philosophie avec les outils empiriques de la psychologie, je cherche à explorer les mécanismes psychologiques qui sous-tendent nombre d'intuitions et de jugements philosophiquement pertinents. Je m'intéresse en particulier aux sources de nos jugements de valeur (qu'ils soient moraux, esthétiques ou politiques), ce qui m'a conduit à travailler dans des champs aussi divers que la philosophie de l'action, l'éthique, l'esthétique, la psychologie des émotions ou la psychologie morale. Mes travaux ont été publiés dans des revues scientifiques tant en philosophie qu'en psychologie, neurosciences ou linguistique.

Ces corps qui parlent 2. La petite vertu discursive des Femen Il n’est pas facile, contrairement à ce que l’on croit, d’être et surtout de rester en colère. C’est un état douloureux : car rester en colère, c’est nous souvenir sans cesse de ce que nous voulons, de ce que nous devons oublier au moins par moments pour pouvoir survivre : que nous sommes, nous aussi, des humiliées et des offensées (Christine Delphy, « Le patriarcat, le féminisme et leurs intellectuelles ») Seuls les hommes voient qu’ils sont nus (Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception) J’ai intitulé ce billet « La petite vertu discursive des Femen » pour souligner les deux points qui accrochent mon analyse discursive. Petite vertu, qui est, dans la locution femme de petite vertu, l’expression sexiste et immémoriale qui a longtemps désigné la prostituée, veut resignifier l’usage militant et même guerrier du corps publiquement déshabillé par les activistes sextrémistes : petite vertu mais grand combat. Les « Amazones de Kiev »

Le féminisme de 16h34. Mondanité et dépolitisation Les Glorieuses ont lancé aux « Françaises », puis aux « travailleuses de France » dans une version corrigée, un appel à cesser le travail aujourd’hui à partir de 16h34, sur le modèle de l’action des Islandaises le lundi 24 octobre. C’est la date théorique à laquelle les femmes en France, moins payées que les hommes à travail égal, travailleraient gratuitement. Il faut préciser qu’il s’agit dans le texte d’un appel indirect, basé sur un constat hypothétique (« si les femmes… elles pourraient »), d’un rappel de l’action des Islandaises, et d’une déclaration de solidarité (« nous nous joignons »). 7 novembre 2016 16h34 A partir du 7 novembre prochain à 16h34 (et 7 secondes), les femmes travailleront “bénévolement”. Si les femmes étaient payées autant que les hommes, elles pourraient s’arrêter de travailler le 7 novembre à 16h34.

Pascal Engel "La raison sans masque" , AOC, 4 janvier 2021 "La raison est elle le produit de l'évolution?" , science et pseudo science, janvier 2021 De Charlottesville au Capitole, en attendant Nadeau 19 janvier 2021 Fred Dretske enfin traduit, En attendant Nadeau, 5 février 2021 Prophètes du présent, en attendant Nadeau, 23 avril 2021 Féminismes 2.0. Usages technodiscursifs de la génération connectée I would rather be a cyborg than a goddess (Donna Haraway, Cyborg Manifesto, 1985) 1 J’examine ici des productions particulières et situées du web seul, constituant l’un des services (...) 1Les univers discursifs numériques ouverts par le Web 2.0 (web social apparu au début des années 20001) ont très vite accueilli des discours militants exploitant la réticularité (ou fonctionnement en réseau) des espaces numériques et en particulier leur extraordinaire capacité relationnelle (Casilli 2010). En effet, les blogs constituent des lieux conversationnels où peuvent se mettre en place discussions, débats et polémiques, tout comme les réseaux sociaux numériques (désormais RSN) qui constituent de puissants annuaires de liens (Paveau 2013). 2 Il n’est plus pertinent, à partir des données numériques en ligne, de circonscrire des objets par (...) 3 La chronologie des « vagues » ou « générations » du féminisme a toujours été en débat, mais la tro (...)

Le sexe, le genre, et le nouvel essentialisme Sex, Gender, and the New Essentialism is now available in French! Many thanks to TradFem for the translation. Un bref avant-propos : Ce texte est le premier d’une série d’essais sur le sexe, le genre et la sexualité. Qu’on le voie comme binaire ou comme un spectre, le genre demeure une hiérarchie The Vanishing Point: A Reflection Upon Lesbian Erasure is now available in French! Many thanks to TradFem for the translation. « Il est impossible de nommer l’oppression et d’agir contre elle si aucun oppresseur ne peut être nommé. » (Mary Daly) Qu’est-ce que le genre? Le genre est une fiction créée par le patriarcat, une hiérarchie imposée par les hommes pour assurer leur domination sur les femmes.

Manspreading, charge mentale, etc.: de quoi les nouveaux mots du féminisme sont-ils le symptôme? Camille Froidevaux-Metteriecharge mentaleCheekCheek MagazineDu Grain à moudreféminismeFrance cultureHervé GardettemansplainingmanspreadingmanterruptingMarie AllibertMarie-Anne PaveauMathilde SaliouOsez le féminismesexisme Si vous ne deviez écouter qu’un seul podcast aujourd’hui, ce serait celui de l’émission Du Grain à Moudre d’hier soir, sur France Culture, où l’on décortique les nouveaux mots et combats du féminisme d’aujourd’hui. Manspreading, manterrupting, mansplaining, charge mentale… Avec Marie Allibert, porte-parole d’Osez le Féminisme, Marie-Anne Paveau, professeure en science du langage, et Camille Froidevaux-Metterie, professeure de sciences politiques et auteure de La révolution du féminin, Hervé Gardette a exploré hier soir, dans son émission Du Grain à moudre sur France Culture, les significations de ces nouveaux mots du féminisme. Pourquoi apparaissent-ils tout à coup dans le débat public?

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