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Carte interactive : toutes les attaques de Daech dans le monde

Carte interactive : toutes les attaques de Daech dans le monde
Depuis la proclamation du rétablissement du califat le 29 juin 2014, Daech (l'organisation de l'Etat islamique) n'a pas cessé ses attaques, en Syrie et en Irak, où le théâtre de ses actions s'étend avec les ralliements successifs d'autres organisations terroristes, ou ailleurs dans le monde, comme on vient d'en vivre un triste exemple. Pour mieux comprendre l'étendue de l'influence et de la zone d'opération de l'organisation terroriste, le Washington Post a produit, et régulièrement mis à jour depuis, une carte interactive et chronologique de ses frappes. Un outil simple et clair pour mieux appréhender où Daech agit, et à quel rythme. Related:  Aborder un drame avec les élèves

Esclavage, rançons, pétrole, pillage… Comment se finance l’Etat islamique Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé Mercredi 18 novembre, le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé la création d’une commission spéciale chargée de combattre le financement du terrorisme dans le cadre du renforcement de la lutte contre les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI). Cette annonce fait suite aux conclusions de l’enquête sur la destruction en vol le 31 octobre, au-dessus du Sinaï, d’un avion charter russe qui effectuait la liaison entre Charm El-Cheikh, en Egypte, et Saint-Pétersbourg. Une destruction attribuée à l’explosion d’une bombe et revendiquée par l’EI. Dimanche, deux jours après les attentats de Paris et Saint-Denis, la France a demandé pour sa part, par l’entremise de son ministre des finances, Michel Sapin, lors du G20 en Turquie, « des décisions concrètes en matière de lutte contre le financement du terrorisme ». L’heure semble donc être à l’action. Quelles sont les sources principales de financement du groupe terroriste ? Le pétrole

Le vrai, l’à moitié vrai et le complètement faux Par Grégoire LEMARCHAND La police prend position aux abords d'un des restaurants parisiens attaqués le 13 novembre après un mouvement de foule déclenché par de fausses rumeurs, deux jours après les attentats (AFP / Dominique Faget) PARIS, 18 novembre 2015 – Sur les réseaux sociaux, les attentats du 13 novembre à Paris ont déclenché une tempête encore plus folle que celle qui s’était déchaînée en janvier, lors des attaques sanglantes contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher. L’heure tardive, le fait que les événements se soient produits simultanément à plusieurs endroits de la ville ont contribué à faire enfler les rumeurs en tout genre. Ce vendredi soir, je suis chez moi quand les premiers tweets sur les attaques commencent à fuser sur ma timeline. Quand je sors précipitamment de chez moi pour retourner à l’AFP, je suis frappé par le nombre de gens dans la rue qui ont les yeux vissés sur leurs téléphones portables. Une masse mouvante et gigantesque de données Réactions en chaîne

Jihad Le terme jihad est désormais entré sous sa robe arabe dans le vocabulaire du français – comme de la plupart des langues occidentales. Connu des seuls spécialistes il y a encore une dizaine d’années, il est aujourd’hui pour un large public l’objet d’une identification spontanée, au même titre que le sont dans un autre registre, toubib ou ramadan. Pourtant la perception commune de ce mot « translaté » est limitative par rapport à sa vaste carrière sémantique dans son idiome d’origine, l’arabe. Alors qu’il évoque simplement en langue européenne la « guerre sainte » menée par des musulmans contre leurs ennemis – l’envers de la croisade – et a, depuis le 11 septembre 2001, des connotations qui le réduisent quasiment au terrorisme pratiqué par certains militants islamistes –, son usage dans son domaine langagier originel est infiniment plus vaste. Ainsi, Jihad est un prénom porté par musulmans comme chrétiens arabes.

ISLAM – Salafisme, jihadisme | Le blog d'Antoine Sfeir Racine : de salaf, « ancêtres » ou « pieux prédécesseurs », quête de l’authenticité et retour à la pureté des sources. Ce concept appartient à l’islam sunnite. Au contraire de l’islamisme, le salafisme n’est donc ni un mouvement religieux à revendication politique, ni une organisation à proprement parler, plutôt une tendance de « régénération » de la foi et de réislamisation de la société. Un salafiste peut être considéré comme un musulman « ultra-orthodoxe ». Doctrine Le salafisme prône : le retour à l’islam des origines par l’imitation de la vie du Prophète, de ses compagnons et des deux générations suivantes ;le respect aveugle de la sunna (tradition islamique, comprenant le Coran, les hadiths et la sira). Il condamne : Histoire Le salafisme s’impose progressivement dans tout le monde musulman, des pondoks (écoles coraniques) indonésiennes aux jeunes musulmans d’Europe. Aujourd’hui, le salafisme se décline en trois courants principaux : En France et en Europe : Pour aller plus loin : J'aime :

Le djihadisme : des éléments pour comprendre Comme annoncé dans l'Éclairage du 14 novembre, « Pour contribuer à la réflexion après les attentats du 13 novembre 2015 », nous complétons nos propositions de ressources scientifiques pour aider à comprendre et à enseigner. Certaines sont en libre accès : d'autres sont des ouvrages en librairie dont nous présentons la table des matières et les comptes-rendus publiés. Nous remercions tous ceux qui nous ont suggéré des références, et vous invitons à continuer à le faire via la page de contact du site. Des termes à éclaircir Gilles Kepel, « Jihad », Pouvoirs 1/2003 (n° 104), p. 135-142 www.cairn.info/revue-pouvoirs-2003-1-page-135.htm Cet article de 7 pages, écrit en 2003, présente le concept de jihad, central dans la doctrine islamique, qui caractérise une situation d’exception. Antoine Sfeir, « Salafisme », blog. Des articles et ouvrages Généralités Bernard Rougier (dir.), Qu'est-ce que le salafisme ? En Occident, en Europe, en France Un site spécialisé (en anglais) Des cartes

Les logiques de la « radicalisation » Qu’est-ce que la radicalisation ? Sur quelles logiques certains phénomènes de passage à l’action violente et d’identification à des thèses vues comme extrémistes reposent-ils ? Qui sont les acteurs choisissant, à notre époque, d’embrasser le « jihadisme » comme matrice idéologique d’un antagonisme exacerbé entre « défenseurs » et « ennemis » de l’islam ? Est-il possible, et, si oui, de quelles façons, de « déradicaliser » certains profils psychologiques, pour peu que l’on prenne connaissance des dynamiques non seulement individuelles, mais également des tendances plus structurelles pouvant expliquer la constitution d’une éthique de la véhémence et de l’extrémisme ? La radicalisation « jihadiste » : définir les contours d’un phénomène mondialisé La radicalisation doit tout d’abord être envisagée comme un cheminement, qu’il convient de distinguer du terrorisme (qui est d’abord une action). Un « modèle européen de radicalisation » : comprendre, puis agir Bibliographie

Forbes Brasil Redação O que ocorre exatamente na Síria? De onde vêm mais de quatro milhões de refugiados? Foram essas perguntas que incentivaram o grupo #WhyMaps a fazer um vídeo, no começo de outubro, que explica em pouco mais de 10 minutos e 15 mapas a história da Síria e da região, que têm sido o centro das atenções do mundo neste ano, em grande parte graças ao grupo terrorista Estado Islâmico (Isis). RANKING: 5 grupos terroristas que mais matam no mundo Em seu primeiro projeto, o Why Maps narra, em espanhol, história do Oriente Médio de forma didática, por meio de mapas. VEJA TAMBÉM: Terroristas podem ter usado um PS4 para planejar os atentados em Paris Embora tenha sido lançado no dia 8 de outubro, mais de um mês antes dos ataques terroristas à França, na última sexta-feira (13), o vídeo explica como o Estado Islâmico usa um antigo discurso para conseguir seguidores em uma luta contra o “Ocidente”. SAIBA MAIS: 14 países com mais reatores nucleares em construção

« Le Discours à la Jeunesse » de Jean Jaurès (1903) Cher(e)s collègues, La Rédaction relaie ci-après un message de nos collègues du Bureau de la Régionale APHG du Nord-Pas-de-Calais à propos de la minute de silence observée ce lundi 16 novembre 2015, dans tous les établissements scolaires. Plusieurs collègues de l’académie de Lille utiliseront le texte de Jean Jaurès, que nous publions ci-dessous, dans leurs classes cette semaine. Un grand merci à notre collègue Ann-Laure Lièval, professeur à Lille, qui nous a transmis ses notes, et à Monsieur Vincent Duclert, Historien, Inspecteur général de l’Education nationale, pour avoir partagé le texte suivant avec les participants à la Journée de formation de l’APHG Lille, qui s’est tenue samedi dernier. « Penser pour résister » - Journée d’étude de l’APHG Nord-Pas-de-Calais, samedi 14 novembre 2015. « L’humanité est maudite, si pour faire preuve de courage elle est condamnée à tuer éternellement. Jean Jaurès, « Discours à la Jeunesse », Albi, 1903. [1]

Abdennour Bidar «C’est la communion, l’unité du 11 Janvier qui vient d’être visée» Philosophe des religions, Abdennour Bidar travaille depuis des années sur le monde musulman et la laïcité. En 2015, il a publié Plaidoyer pour la fraternité (Albin Michel) et Lettre ouverte au monde musulman (Les liens qui libèrent). Si vous deviez vous adresser à nouveau au «monde musulman», que lui diriez-vous ? Daech est un cancer qui ronge et défigure ce monde musulman. Daech n’est que la pointe avancée d’une civilisation en danger et en perdition. Ce travail de remise en question que vous réclamiez il y a un an aux musulmans n’a pas été fait ? Tout reste à faire à cet égard. On comprend, par rapport à cela, que détruire Daech n’est que le premier impératif. Comment expliquez-vous que, après la phase de fraternité post-Charlie, le débat intellectuel se soit crispé à ce point ? J’exhorte à ne pas se laisser ainsi paralyser - par la peur, par nos divisions - et à nous mobiliser tous ensemble. Alexandra Schwartzbrod

Pour l’historien Pascal Ory, « le terrorisme est la guerre de notre temps » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascal Ory (Historien, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Prononcé encore avec réticence au mois de janvier, le mot « guerre » impose sa présence au mois de novembre. Ce simple constat pourrait suffire : l’histoire est performative. Mais je me doute bien que beaucoup d’intellectuels, préoccupés de « raison garder » et surtout très soucieux de « ne pas être dupe », vont continuer à manifester plus que des réserves, ne serait-ce qu’en souvenir des emballements belliqueux du passé. 1. 2. 3. 1. La guerre ne se résume donc pas à la poursuite de la politique par d’autres moyens. Individualisme « radical » Le terrorisme fait partie des « autres moyens » de la définition clausewitzienne. Mais la première particularité du terrorisme ne tient pas à son objectif ultime – la saisie d’une maîtrise. Le but du terrorisme n’est pas de tuer mais de terroriser. Le but du terrorisme n’est pas de tuer mais de terroriser. 2. 3.

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