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La vraie nature de Daech

La vraie nature de Daech
L’Etat islamique et ses adeptes ne sont pas une bande de psychopathes en mal d’exaltation. C'est un groupe religieux et militaire organisé, disposant de dirigeants compétents avec une stratégie cohérente au service de la guerre sainte. «Nous ne gagnerons pas contre l’idéologie de Médine [de l’Islam radical] en arrêtant le kamikaze juste avant qu’il se fasse sauter. Où qu'il soit, un autre ou une autre prendra rapidement sa place. Nous ne gagnerons pas en rayant de la carte l’Etat islamique ou al-Qaida ou Boko Haram: un nouveau groupe radical apparaitra ailleurs. La méconnaissance des ressorts de l’Islamisme radical, la sous-estimation de la force du message de Daech et de sa capacité de séduction expliquent notre difficulté à appréhender la menace et la sidération devant l’intensité de la haine et de la détestation dont nous faisons l’objet. Pas une bande de psychopathes L’Etat islamique et ses adeptes ne sont pas une bande de psychopathes et de «paumés» en mal d’exaltation. Eric Leser

Watch: a 5-minute history of Syria's war and the rise of ISIS by Max Fisher on November 14, 2015 The Islamic State of Iraq and Syria, which has claimed responsibility for Friday's terror attacks in Paris, has its origins in Iraq, but the group as we know it today is in many ways a product of Syria's civil war. That war is much bigger than ISIS, but it is crucial for understanding so much that has happened in the past year, from terror attacks to the refugee crisis. And to understand the war, you need to understand how it began and how it unfolded: Like this video? ISIS, you will note, did not become a major player in the Syrian war until after some time — and after the country had been torn apart by a conflict that initially had nothing to do with the group. Something else important you'll notice: As more outside groups get involved in the war, each escalates by backing their side, then a rival will also get involved to back the other side.

Beirut, Also the Site of Deadly Attacks, Feels Forgotten Photo BEIRUT, Lebanon — Ali Awad, 14, was chopping vegetables when the first bomb struck. Adel Tormous, who would die tackling the second bomber, was sitting at a nearby coffee stand. Khodr Alaa Deen, a registered nurse, was on his way to work his night shift at the teaching hospital of the American University at Beirut, in Lebanon. All three lost their lives in a double suicide attack in Beirut on Thursday, along with 40 others, and much like the scores who died a day later in Paris, they were killed at random, in a bustling urban area, while going about their normal evening business. Around the crime scenes in south Beirut and central Paris alike, a sense of shock and sadness lingered into the weekend, with cafes and markets quieter than usual. But for some in Beirut, that solidarity was mixed with anguish over the fact that just one of the stricken cities — Paris — received a global outpouring of sympathy akin to the one lavished on the United States after the 9/11 attacks. OPEN Graphic

L'état d'urgence sur l'ensemble du territoire, une première depuis la guerre d'Algérie Après les attaques à Paris et Saint-Denis, François Hollande a annoncé la fermeture des frontières et l'état d'urgence sur tout le territoire. Du jamais-vu dans le pays. Lors d’une allocution prononcée en direct à la télévision, François Hollande a annoncé la fermeture des frontières et l’instauration de l’état d’urgence sur le sol français après les attaques qui ont frappé l’agglomération parisienne vendredi 13 novembre. En 2005, Jacques Chirac déclarait également l’état d’urgence pour répondre aux émeutes en banlieue parisienne, une mesure appliquée en Île-de-France et dans vingt-quatre départements avant d’être levée le 4 janvier 2006. Comme l’expliquent l’avocat Me Eolas et un journaliste sur Twitter, les mesures mises en place sont donc drastiques (couvre-feu, perquisitions...) mais limitées dans le temps. Le plan rouge alpha (en cas de multi-attentats) a également été déclenché. Partagez cet article

Fusillades et explosions à Paris: les réactions des politiques à chaud FUSILLADES - Une intense émotion, des élus parisiens inquiets pour leurs proches et déjà de la récupération politicienne... Dès l'annonce des fusillades et des explosions survenues ce vendredi soir à Paris, de nombreux élus ont réagi à chaud et dans le désordre sur les réseaux sociaux. Tandis que François Hollande retrouvait Bernard Cazeneuve et Manuel Valls au ministère de l'Intérieur où une cellule de crise a été convoquée, la plupart des responsables politiques, à l'image d'Alain Juppé, ont avant tout fait part de leur indignation en appelant la nation à faire bloc face à ce qui semble se confirmer comme un nouvel attentat de grande ampleur. Dans un communiqué diffusé vers 1h du matin, Nicolas Sarkozy a apporté son soutien à François Hollande: "Dans ces circonstances tragiques, la solidarité de tous les Français s’impose. Plusieurs parlementaires et élus ont également adressé leur soutien aux victimes de ces crimes ainsi qu'aux forces de l'ordre. Partager + Deux députés Les Républicains

Après les attentats, le cirque politique va être de sortie Le discours politique dans ce genre de circonstances est rodé. Et dangereux. Nous allons avoir la classe politique nationale qui, dans un bel unanimisme, va 1) apporter ses condoléances compassionnées pour les victimes, 2) saluer le courage des forces de l’ordre, 3) réclamer des mesures fermes et intraitables contre le terrorisme, et 4) s’écrier au bout de quelques jours qu’il ne faut pas hésiter à restreindre les libertés des citoyens pour assurer leur sécurité. De 1 à 3 tout va bien,;à l’étape 4, c’est un problème. Bien évidemment, si d’aventure les terroristes se revendiquent de l’islam, alors nous aurons le concert habituel de sommations envers les musulmans en général, les imams en particulier, pour qu’ils se désolidarisent des attentats. Par ailleurs, le Premier ministre Manuel Valls répètera en boucle qu’il faut faire preuve d’autorité et de fermeté pour défendre la République en danger. Thomas Guénolé Partagez cet article

Après les attentats à Paris, l’état d’urgence : mal nécessaire ou logique sécuritaire ? L'état d'urgence a été décrété sur le territoire français. Malgré ses aspects rassurants pour la population, de nombreux tenants des libertés publiques doutent de son intérêt et en soulignent les dangers. Décrété en Conseil des ministres extraordinaire après les attentats parisiens de vendredi 13 novembre 2015, l'état d'urgence devrait (sous réserve du vote d'une loi) être prolongé pour trois mois. Renforçant les pouvoirs de l'exécutif, il permet notamment aux préfets et au ministère de l'Intérieur de décider de fermetures de lieux et de périodes de couvre-feu, d'assigner des personnes à résidence, de mener des perquisitions sans contrôle judiciaire, voire de limiter la liberté des médias. Cet état d'exception a été créé en France par la loi du 3 avril 1955 pour répondre à une situation de « péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public ou événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique » (article 1 de la loi).

The Dangers of an Anti-Muslim Backlash As the terrorist attack against Paris unfolded Friday, a moment that Americans experienced in the strange semi-togetherness of social media, something prompted the prominent conservative commentator Erick Erickson to declare on Twitter, “If your biggest concern is anti-Muslim backlash you aren’t a serious person.” 88 people retweeted that thought, and over one hundred “liked” it. My biggest concern that night was that the active shooters be stopped; that the wounded be saved; and that French security services mobilize to prevent any followup attacks. But for those of us thousands of miles away, powerless to help police or paramedics or French intelligence, an anti-Muslim backlash ought to have been among our biggest concerns, insofar as we could plausibly affect the likelihood of a backlash. So I don’t just want to persuade Erick Erickson to stop stigmatizing those who worry aloud that innocent members of a minority group might be victimized. But experts believe there to be an effect.

Une série d'actes islamophobes après les attentats Deux jours après les attentats de Paris et de Saint-Denis, les musulmans peuvent mesurer à nouveau les effets concrets de leur assimilation aux terroristes : comme en janvier après les attentats à Charlie Hebdo, Montrouge et l’Hyper Cacher, plusieurs actes islamophobes ont été relevés à travers la France. Ils s’ajoutent au déchaînement raciste observable sur les réseaux sociaux. • A Cambrai (Nord), un homme d’origine turque s’est fait tirer dessus dans la nuit de samedi à dimanche par un homme qui s’est ensuite suicidé. Le tireur se trouvait dans une voiture arborant un drapeau français, en compagnie de deux autres personnes. Leurs auditions en garde à vue ont amené la police à conclure que la victime avait été ciblée en raison «de son apparence civile», selon le parquet. • A Créteil (Val-de-Marne), les fidèles de la mosquée Sahaba ont découvert, tôt dimanche matin, leur établissement marqué de plusieurs croix marquées à la peinture rouge sang.

La stratégie de Daech décryptée — Je veux comprendre (màj) Mise à jour du 17 novembre 2015 — Hier avec Marion, on a voulu partager un message de tolérance, et surtout expliquer avec des mots simples, et sincères, ce qu’il s’est passé en France, à Paris, le 13 novembre 2015. Sans autre prétention que nous aider les un•es les autres à se sortir de cette tragédie, plus solidaires qu’avant. — Article initialement publié le 16 novembre 2015 « Un acte de guerre » : c’est ainsi que le Président de la République a qualifié les attaques subies par la population parisienne vendredi 13 novembre. À lire aussi : Les attentats du 13 novembre, quand le quotidien vole en éclats Est-ce qu’on est en guerre ? Faisons le point sur ces questions qui nous tourmentent, au lendemain des pires attentats que Paris et le reste du pays aient connu. Est-ce qu’on est en guerre ? Non. S’en prendre à la population civile comme l’ont fait les terroristes vendredi soir, on peut le qualifier « d’acte de guerre », et c’est visiblement le choix de notre Président. Qui est Daech ?

Le 18e arrondissement de Paris a-t-il échappé à une attaque terroriste ? L’hypothèse sidère, mais les indices commencent à converger pour l’accréditer : le XVIIIe arrondissement aurait échappé à une attaque terroriste le 13 novembre dernier. Le communiqué dans lequel l’organisation Etat islamique revendique le massacre qui a eu lieu à Paris et à Saint-Denis ce jour-là évoquait déjà étrangement l’arrondissement où se trouvent les quartiers de Montmartre et de la Goutte d’Or. Il énumérait ainsi les lieux de l’attaque coordonnée : “le stade de France, le Bataclan, les 10e, 11e et 18e arrondissements.” L’EI n’est pas habitué aux imprécisions dans ses communiqués. Pourtant, aucune fusillade n’a semé la terreur dans ce dernier arrondissement vendredi soir. L’Etat islamique #EI revendique officiellement cette deuxième série d’attentats de Paris pic.twitter.com/XuOPlPwcgf— David Thomson (@_DavidThomson) noviembre 14, 2015 Une Clio noire pouvant avoir servi à la préparation des attentats

Samy Amimour, de la prière en cachette au djihad LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphanie Marteau C’est au 1, place Marcel-Paul, à Drancy, qu’a grandi Samy Amimour, l’un des trois kamikazes qui a semé la mort le 13 novembre au Bataclan. Lundi matin, à 6 heures, la police a défoncé la porte de l’appartement où il vivait jusqu’en septembre 2013, lorsqu’il a rejoint la Syrie. Les enquêteurs ont emmené son père, Azzedine, 68 ans, sa mère, Z., 54 ans, et sa sœur cadette, M., 21 ans, et les ont placés en garde à vue. Lire aussi : Attentats du 13 novembre : que sait-on des terroristes impliqués ? L’assaut a réveillé la petite cité de la Boule, nichée derrière la mairie. Le dernier à l’avoir vu en vie est son père, Azzedine. « Samy n’était pas expansif, confiait son père. Sous les néons tristes du centre commercial de Bobigny, dans lequel nous l’avions rencontré après son périple, fin 2014, il avait dû admettre qu’il avait sous-estimé l’emprise de Daech sur ses recrues. « Papa, il ne faut pas être égoïste.

«Homeland» publie un message d'avertissement après les attentats à Paris Il faut dire que la série s'inspire régulièrement de la réalité pour camper ses intrigues, de la guerre en Afghanistan à l'ascension de Daech. Habituellement, c'est un générique qui s'enclenche. Mais ce septième épisode de la cinquième saison de Homeland commence tout d'abord par un message sur fond noir: «Vu les événements tragiques de Paris, nous vous rappelons que Homeland contient des éléments pouvant perturber. Nous offrons nos condoléances les plus sincères à tous ceux qui ont été touchés par les attaques». Une annonce qui peut paraître anodine pour les assidus de la série, même si la situation l'exige. Depuis sa création, Homeland ne se préoccupe pas des «éléments pouvant perturber»: dans un épisode, c'est un tir de drone pour tuer un chef taliban au détriment de nombreuses victimes collatérales, dans un autre, ce sont des assassinats ciblés de terroristes qui causent la mort d'un enfant. Une série critique et critiquée «Vous voyez, c'est ça le problème. Christophe-Cécil Garnier

Pendant plus de deux heures, Sébastien a discuté avec les djihadistes qui ont attaqué le Bataclan Le rescapé a livré un témoignage bouleversant pendant la matinale de RTL. «Ils nous ont demandé si on était d’accord avec eux», révèle Sébastien, pris en otage au Bataclan pendant les attaques commanditées par Daech, le 13 novembre à Paris. Dans un entretien téléphonique accordé à RTL le 17 novembre, le rescapé s'est confié sur les deux heures trente passées avec les djihadistes, alors qu’ils retenaient en otage les derniers survivants sur place. «Ils nous ont fait leur prêche, leur speech, du pourquoi ils étaient là. Paniqués à l’idée de répondre à une telle question, menacés par une kalachnikov, «les plus timides [des otages] ont hoché de la tête, les plus téméraires ont dit oui». «Une parole déplacée peut provoquer la mort» Trois jours après l’attaque, Sébastien se souvient surtout de la « chance » qu’il a eu de ne pas s’être fait tuer après avoir tenté de fuir. Il confie même avoir essayé l’humour avec les assaillants, en vain: «Il fallait bien désamorcer la bombe...

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