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Faut-il parler des attentats à vos enfants ?

Faut-il parler des attentats à vos enfants ?
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Attentats à Paris - Charlie Hebdo : que dire aux enfants Comment gérer un tel évènement lorsque l’on est parent ? Claude Halmos : Il n’y a pas à gérer quoi que ce soit. On ne gère pas le fait d’être bouleversé. Comment leur expliquer ? Les enfants sentent l’angoisse des adultes. Il faut lui raconter les faits, le plus sobrement possible, en évitant les détails et tout ce qui pourrait prêter à encore plus d’images effrayantes que l’enfant se fabriquerait. Comment apaiser leur inquiétude une fois que les évènements sont expliqués ? En leur expliquant deux choses. La deuxième chose, c’est de leur expliquer la mission des forces de police, le renforcement du plan Vigipirate.

EMC 4ème/3ème - Par qui notre liberté est-elle menacée ? - La p@sserelle -Histoire Géographie- Ils assistaient à un concert de rock, buvaient un verre à la terrasse d’un café, dinaient au restaurant, regardaient un match de foot : le vendredi 13 novembre à Paris, des civils qui partageaient librement du bon temps ensemble ont été les cibles de terroristes. Le lendemain, le président de la République François Hollande désignait les auteurs de ces actes barbares : « Ce qui s’est produit hier à Paris et à Saint-Denis est un acte de guerre, et, face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées. Un acte commis par une armée terroriste, Daech, contre ce que nous sommes, un pays libre qui parle à l’ensemble de la planète. #1. Un terroriste est une personne qui utilise la violence armée et la terreur pour imposer ses idées. [youtube] [youtube] [youtube] Cette carte montre les pays majoritairement sunnites et les pays majoritairement chiites dans le monde #2. #3. vidéo #4. #5.

Actualités - Savoir accueillir la parole des élèves après les attentats terroristes en Ile-de-France Comment organiser le dialogue avec les élèves le lundi 16 novembre ? En solidarité avec les victimes et leurs familles, le Président de la République a demandé qu'une minute de silence soit organisée le lundi 16 novembre 2015. Il appartient au directeur d'école et au chef d'établissement d'organiser un temps de regroupement des élèves dans les classes ou la cour de l'école et de l'établissement pour ce moment de recueillement individuel et collectif dans cette journée. Dans les deux cas, chaque enseignant doit encadrer sa classe durant ce temps de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l'âge des élèves. Ce temps de recueillement sera précédé d'un échange d'au moins une heure entre les élèves et les enseignants dans chaque classe. C'est à ces conditions qu'une minute de silence sera faite avec les élèves, en signe de recueillement collectif, ou de réflexion personnelle silencieuse sur la gravité des faits qui se sont déroulés dans Paris et en Seine-Saint-Denis vendredi.

Attentats meurtriers de Paris: comment en parler aux enfants ? Les parents sont très nombreux à se demander ce matin comment évoquer avec leurs enfants les dramatiques attentats terroristes qui ont frappé Paris dans la nuit de vendredi, faisant 127 morts et plus de 200 blessés. Alors que les images choquantes tournent en boucle sur tous les écrans, il importe de dire la vérité aux enfants mais en veillant à les protéger de tout traumatisme psychologique. A tous les parents qui se demandent aujourd'hui s'il faut parler des attentats à leurs jeunes enfants, la réponse est oui " C'est extrêmement important d'en parler aux enfants (...) les enfants sentent l'angoisse et l'agitation des adultes, on ne peut donc pas les laisser dans l'ignorance" précise la psychanaliste Calude Halmos. "Il n'y a pas de façon idéale d'en parler, l'essentiel est d'aborder les choses ce qui permettra aux enfants de pouvoir ensuite poser leurs questions (...) la seule chose à respecter c'est de dire la vérité mais sans paniquer " Attentats: comment en parler aux enfants?

Primaire : Agnès Florin : Que faire lundi matin ? Que faire dans sa classe lundi matin après les fusillades parisiennes ? Professeure de psychologie, spécialiste de l'école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s'exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lundi matin, les enseignants vont se retrouver à l'école face aux enfants. Quels conseils leur donner ? Beaucoup d'enfants ont entendu parler des attentats. Ils ont vu à la télévision des scènes difficiles. Pour les enfants sans lien particulier avec les événements, il est important de leur donner la possibilité d'exprimer ce qu'ils appris ou vu à la télévision. Evitons de parler à leur place, de leur donner des explications ou des descriptions. Cet échange peut passer par la parole. Après cette expression, le rôle du maitre c'est aussi de rassurer. Il y a aussi des enfants qui ont vu ou entendu directement des choses parce qu'ils vivent dans les quartiers où les attentats ont eu lieu, ou qui ont été concernés par leurs proches.

Philippe Meirieu : Prendre soin de l'humain Nous savions que la vie était fragile, que l'humain c'était par moments et que la démocratie était menacée par les forces archaïques qui habitent encore le monde. Nous savions que, face à la vacuité de nos modèles économiques fondés sur la consommation compulsive, notre occident peinait à offrir un autre idéal que l'assujettissement aux intégrismes. Nous savions que tout ce qui nous tient à coeur est mortel et que l'obscurité absolue peut, un jour, faire oublier l'espoir de toute lumière... Que cette nuit terrible où nous avons éprouvé la terreur de la pénombre, nous rappelle notre fragilité et notre finitude. Qu'elle renforce ainsi notre détermination à prendre soin de toute vie, de toute pensée libre, de toute ébauche de solidarité, de toute joie possible. Prendre soin de la vie et de l'humain, avec une infinie tendresse et une obstination sans faille, est, aujourd'hui, la condition de toute espérance. Philippe Meirieu

Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif

Attentats à Paris: il faut parler de "guerre" aux enfants. Cacher la vérité est une erreur Des secours devant le bar le Carillon, théâtre de l'un des attentats meurtriers à Paris le 13 novembre 2015. (Jacques Brinon/AP/SIPA) Les attentats simultanés qui viennent de se produire à Paris sont d’une immense gravité. Comme pour ceux de janvier, il va falloir les expliquer à nos enfants et ne pas leur cacher la vérité. Prononcer le mot "guerre" Il est extrêmement important de sortir du déni de la gravité du drame. Il est violent de parler de "guerre" mais il est encore plus violent de le taire. Expliquer pourquoi on a peur Si le discours des parents reste édulcoré, les enfants ne comprendront pas pourquoi les adultes sont angoissés, pourquoi le foot du samedi est annulé, pourquoi la sortie à Disney n’a pas lieu. Une fois que l’on explique ce qu’il se passe, on peut mettre des dispositifs en place et gérer le traumatisme. Apprendre à vivre avec Il est urgent d’éduquer les enfants, comme les adultes, à vivre avec la peur. Or si on veut contrôler la peur, il faut pouvoir l’anticiper.

Consignes de sécurité applicables dans les établissements relevant du ministère Actuellement l'ensemble du territoire est placé au niveau : VIGIPIRATE "SECURITE RENFORCÉE - RISQUE ATTENTAT" La lutte contre le terrorisme est une priorité absolue du Gouvernement, dont la stratégie a été définie dans le plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme (PART), rendu public le 9 mai 2016. Relevant du Premier ministre, le plan VIGIPIRATE est un outil central du dispositif français de lutte contre le terrorisme dans la mesure où il associe tous les acteurs nationaux – l’Etat, les collectivités territoriales, les opérateurs publics et privés et les citoyens – à une démarche de vigilance, de prévention et de protection. Télécharger l'infographie (PDF) Le ministère rappelle les consignes suivantes aux personnels de l'Éducation nationale, aux parents d'élèves et aux élèves : Une attention particulière doit être portée aux abords de l'établissement, en évitant tout attroupement préjudiciable à la sécurité des élèves. Consignes spécifiques aux établissements du premier degré

«Bloody Friday»: il va falloir dépasser collectivement les phénomènes de sidération et de tétanisation La France va faire face dans les jours et les semaines à venir à un défi inédit: gérer le traumatisme de l'après 13 novembre. Que faire, collectivement, pendant et après la tétanisation? Nous sommes encore loin d’avoir pris la mesure des conséquences de la tragédie de la nuit parisienne du 13 au 14 novembre. Sur Slate.fr, Éric Leser fait, fort justement, un rapprochement avec le 11-Septembre: «Attentats du 13 novembre: le 11-Septembre français». Catharsis et bouc émissaire Que faire pendant la sidération collective? Tétanisation, sidération collectives sont, eux des phénomènes objectifs. Parler pour dépasser le traumatisme C’est traiter cette tragédie comme un phénomène pathologique qui réclame, parallèlement aux services médicaux d’urgence, à la sécurité civile et aux actions de police militaire, une sémiologie et une thérapeutique adaptées –le tout dans un nouvel environnement, multi-connecté, que l’on tenait pour transparent. Jean-Yves Nau Partagez cet article

Rassurer, consoler puis réfléchir : comment parler des attentats aux enfants? • Dans la tête des enfants Comment en parler aux enfants? Comment leur transmettre les valeurs de tolérance, de respect, comment développer l'esprit critique, ouvrir à la culture, à la pensée, à l'humour, à l'empathie... Comment par l'éducation éviter ces horreurs?.. Pas de solution miracle mais gardons au cœur la foi laïque qui doit animer chaque parent, chaque enseignant, chaque éducateur : Donnons la parole aux enfants, trouvons les mots justes, apprenons leur à réfléchir, à s'écouter, à débattre, aiguisons leur esprit critique, transmettons sans relâche les Humanités, les Arts, les Cultures... Bien sûr le lendemain des attentats, il faut consoler, rassurer les enfants avec des mots simples et justes : leur dire que le mal existe malheureusement, mais que nous pouvons le combattre, que les adultes sont là pour les protéger, qu'à la maison ou à l'école ils ne risquent rien, que ces événements sont très rares. Tomi UNGERER, Jean de la lune, L’école des Loisirs. RASCAL, Coté cœur, L’école des loisirs. D.

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