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Rassurer, consoler puis réfléchir : comment parler des attentats aux enfants?

Rassurer, consoler puis réfléchir : comment parler des attentats aux enfants?
Comment en parler aux enfants? Comment leur transmettre les valeurs de tolérance, de respect, comment développer l'esprit critique, ouvrir à la culture, à la pensée, à l'humour, à l'empathie... Comment par l'éducation éviter ces horreurs?.. Pas de solution miracle mais gardons au cœur la foi laïque qui doit animer chaque parent, chaque enseignant, chaque éducateur : Donnons la parole aux enfants, trouvons les mots justes, apprenons leur à réfléchir, à s'écouter, à débattre, aiguisons leur esprit critique, transmettons sans relâche les Humanités, les Arts, les Cultures... Bien sûr le lendemain des attentats, il faut consoler, rassurer les enfants avec des mots simples et justes : leur dire que le mal existe malheureusement, mais que nous pouvons le combattre, que les adultes sont là pour les protéger, qu'à la maison ou à l'école ils ne risquent rien, que ces événements sont très rares. Tomi UNGERER, Jean de la lune, L’école des Loisirs. RASCAL, Coté cœur, L’école des loisirs. D. Related:  Conseils pour les enseignantsAborder un drame avec les élèvesAttentats : en parler en classe

Attentats du 13 novembre: Comment expliquer le terrorisme aux enfants? - L'Express Styles Presque un an après les attentats de Charlie Hebdo et la prise d'otages dans une épicerie casher à Porte de Vincennes, la France est de nouveau en proie aux attaques terroristes. Une série d'attaques simultanées a fait ce vendredi 13 novembre plusieurs dizaines de morts à Paris, ainsi qu'autour du stade de France, où avait lieu le match France-Allemagne. Couvert par les médias, le sujet sensible du terrorisme nécessite d'être abordé pour contenir l'éventuelle inquiétude qu'il provoque et limiter son impact dans les foyers français. Répondre à toutes les questions "Le dialogue est la clé", assure Anne Bacus, psychologue clinicienne spécialiste de la famille. Evitez cependant d'édulcorer la vérité. Le choc des images Difficile d'y échapper. >>> A lire aussi: Attentats terroristes, comment ne pas céder à la psychose? Anne Bacus ajoute: "Les adolescents ont davantage conscience du bien et du mal, de la vie et de la mort. Continuer à vivre normalement Et après?

Attentats à Paris: il faut parler de "guerre" aux enfants. Cacher la vérité est une erreur Des secours devant le bar le Carillon, théâtre de l'un des attentats meurtriers à Paris le 13 novembre 2015. (Jacques Brinon/AP/SIPA) Les attentats simultanés qui viennent de se produire à Paris sont d’une immense gravité. Comme pour ceux de janvier, il va falloir les expliquer à nos enfants et ne pas leur cacher la vérité. Prononcer le mot "guerre" Il est extrêmement important de sortir du déni de la gravité du drame. Il est violent de parler de "guerre" mais il est encore plus violent de le taire. Expliquer pourquoi on a peur Si le discours des parents reste édulcoré, les enfants ne comprendront pas pourquoi les adultes sont angoissés, pourquoi le foot du samedi est annulé, pourquoi la sortie à Disney n’a pas lieu. Une fois que l’on explique ce qu’il se passe, on peut mettre des dispositifs en place et gérer le traumatisme. Apprendre à vivre avec Il est urgent d’éduquer les enfants, comme les adultes, à vivre avec la peur. Or si on veut contrôler la peur, il faut pouvoir l’anticiper.

Parler des attentats avec les élèves Voici quelques échanges nés des interrogations suscitées par la nécessité d'échanger avec nos élèves sur ces moments douloureux. "En hommage aux victimes, en soutien de leurs proches et pour nous, au-delà d'une seule minute de silence, accordons-nous quinze minutes d’échanges." Pour initier le dialogue Des ressources sur le site des cahiers pédagogiques Médias sociaux en situation d'urgence et réflexes citoyens Vidéo de Serge Tisseron :Faut-il parler des attentats aux enfants Papier d’Ostiane Mathon Les conseils de Chouyo lus sur twitter ce matin,1- Que dire aux enfants. Sur Eduscol : Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Rassurer, consoler par Philomag « le barbare, c’est celui qui croit à la barbarie »«Celui-là, en effet, ne voit plus l’autre comme tel, mais comme une anomalie qu’il faudrait éliminer. »Claude Lévi-Strauss PARIS - Louis Aragon Louis Aragon Pensant aussi

Attaques terroristes : quatre idées pour en parler aux enfants Par Tatiana Lissitzky Mis à jour le , publié le En parler, ou se taire ? Francetv info vous conseille quatre ressources pour entamer le dialogue et amener les plus jeunes à mieux comprendre les événements. 1Les revues pour enfants et adolescents Si vous ne savez pas comment aborder le sujet, plusieurs revues destinées aux enfants et aux adolescents peuvent être utiles pour poser les bases d'une discussion. Les autres titres des éditions PlayBac Presse, Mon Quotidien, L'Actu et L'Eco destinés à un public plus âgé (de 10 à 18 ans), sont aussi diffusés gratuitement sous forme d'éditions spéciales. De la même façon, Le Journal des Enfants, qui explique chaque semaine l'actualité aux 8-14 ans, a choisi de consacrer cette semaine six pages de son numéro aux attaques terroristes. 2La planche dessinée de Julien Neel Les dessins, plus encore que les mots, peuvent également permettre aux enfants de mieux comprendre les évènements tragiques de ces derniers jours. 3Une vidéo explicative

Pourquoi « débattre en classe » Après un dossier sur l’esprit critique (n° 386), qui avait ouvert « le débat sur le débat » avec l’article de F. Guillaumie et les réponses de G. Auguet et F. Galichet, puis l’article de J.P.H. Tétard, « Taisez-vous Elkabach ! » (n° 388-389) et enfin notre dernier numéro sur l’oral qui a montré l’importance de la prise de parole, nous avons décidé de revenir sur le débat à l’école essentiellement pour trois raisons. Un fondement de la démocratie Historiquement, la pratique du débat est liée, sur l’agora grecque, à l’émergence de la démocratie. Un objectif d’apprentissage L’Éducation civique juridique et sociale (ECJS), à juste titre selon nous, a mis au centre de cet enseignement (qui n’est pas une discipline), la « méthodologie du débat argumenté ». Une méthode d’enseignement Objectif d’apprentissage, le débat doit aussi être à l’école outil et support d’enseignement. Hélène Eveleigh, Professeur de français dans l’académie de Créteil,Michel Tozzi, Université Montpellier 3

Primaire : Agnès Florin : Que faire lundi matin ? Que faire dans sa classe lundi matin après les fusillades parisiennes ? Professeure de psychologie, spécialiste de l'école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s'exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lundi matin, les enseignants vont se retrouver à l'école face aux enfants. Quels conseils leur donner ? Beaucoup d'enfants ont entendu parler des attentats. Ils ont vu à la télévision des scènes difficiles. Pour les enfants sans lien particulier avec les événements, il est important de leur donner la possibilité d'exprimer ce qu'ils appris ou vu à la télévision. Evitons de parler à leur place, de leur donner des explications ou des descriptions. Cet échange peut passer par la parole. Après cette expression, le rôle du maitre c'est aussi de rassurer. Il y a aussi des enfants qui ont vu ou entendu directement des choses parce qu'ils vivent dans les quartiers où les attentats ont eu lieu, ou qui ont été concernés par leurs proches.

Attaques à Paris : les rumeurs et les intox qui circulent Le RAID n’est pas intervenu en Alsace, quatre policiers n’ont pas été tués et l’extrême droite n’a pas incendié la « jungle » de Calais… Le point sur les fausses rumeurs à ne pas diffuser. Dans le sillage des fusillades à Paris et en région parisienne, de nombreuses réactions de soutien ont émergé sur les réseaux sociaux, mais aussi des rumeurs et de fausses informations. Le gouvernement a mis en garde contre la propagation de ces rumeurs et édité un guide de bonne conduite, les #MSGU, ou pratique des Médias sociaux en gestion d’urgence. Voici les principales, ainsi que l’explication de leur caractère erroné. 1. Des chaînes d’information et quelques sites ont diffusé durant la nuit une information erronée évoquant quatre policiers tués en neutralisant les assaillants au Bataclan, qui s’est répandue très rapidement. En revanche, un policier en civil, qui n’était pas en service, a été tué rue de Charonne. 2. Lire aussi Attaques à Paris : le point sur l’enquête et le déroulé des attaques 3.

Le plan VIGIPIRATE Qu’est-ce que le plan Vigipirate ? Le plan Vigipirate est un plan gouvernemental qui relève du Premier ministre et associe tous les ministères. Il est un outil central du dispositif français de lutte contre le terrorisme, qui prend acte du maintien durable de cette menace à un niveau élevé. C’est un dispositif permanent de vigilance, de prévention et de protection, qui s’applique en France et à l’étranger, et qui associe tous les acteurs du pays : l’Etat, les collectivités territoriales, les opérateurs susceptibles de concourir à la protection et à la vigilance, les citoyens. Il est alimenté par l’évaluation de la menace terroriste faite par les services de renseignement, et en cas d’attaque terroriste, il peut être prolongé par des plans d’intervention spécifiques qui mettent en œuvre des moyens spécialisés. Au total, il contient environ 300 mesures. En savoir plus sur l'action de l'Etat face aux risques majeurs A quoi sert Vigipirate ? Le plan Vigipirate poursuit trois grands objectifs :

Des ressources pour parler avec les enfants Enseignants, chefs d’établissement, animateurs, parents, tous sont confrontés à la difficulté de parler avec les enfants des terribles attentats qui se sont produits dans la soirée du 13 novembre à Paris. Nous vous proposons ici des liens vers des ressources pour y réfléchir avant ou avec eux, dont plusieurs datent de janvier dernier. Vous trouverez dans cet article : Des dessins et des unes de journaux Des documents destinées aux enfants Des analyses, notamment de psychiatres Des articles de presse Des articles pour contrer les rumeurs Des ressources sonores Des ressources institutionnelles Des ressources syndicales Des questions de pédagogie Des textes pour réfléchir ou échanger Des Cahiers avec des articles en ligne Des dessins et des unes Dessin de Jack - dangerecole.blogspot.fr/ 23 dessins qui rendent hommage aux victimes des attentats de Paris (Buzzfeed) Un « padlet » qui regroupe des dessins publié dans la presse ou qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Pour les enfants Analyses

Attentats à Paris - Charlie Hebdo : que dire aux enfants Comment gérer un tel évènement lorsque l’on est parent ? Claude Halmos : Il n’y a pas à gérer quoi que ce soit. On ne gère pas le fait d’être bouleversé. Comment leur expliquer ? Les enfants sentent l’angoisse des adultes. Il faut lui raconter les faits, le plus sobrement possible, en évitant les détails et tout ce qui pourrait prêter à encore plus d’images effrayantes que l’enfant se fabriquerait. Comment apaiser leur inquiétude une fois que les évènements sont expliqués ? En leur expliquant deux choses. La deuxième chose, c’est de leur expliquer la mission des forces de police, le renforcement du plan Vigipirate.

Dire l'indicible. Comment parler des attentats avec vos élèves. Comment dire l’indicible ? Comment évoquer avec vos élèves lundi les terribles événements survenus ce week-end à Paris ? Comment réagir face aux questions des enfants ? Des questions difficiles que beaucoup d’enseignants se posent ce week-end sombre pour la République. Voici une liste de ressources en ligne qui je l’espère pourront vous aider. « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde » Nelson Mandela Plusieurs ressources ci-dessous ont été publiées au moment des attentats contre Charlie Hebdo en janvier dernier. Il faut absolument en parler aux enfants ! Liens : Article de son blog. – Vidéo sur le site de l’émission Les maternelles Professeure de psychologie, spécialiste de l’école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s’exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lien : Le blog prof en campagne « Donnons la parole aux enfants » nous dit Ewige Chirouter dans un article de son blog sur Philosophie Magazine.

Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris C'est malheureusement presque devenu une habitude lors des événements de cette ampleur, des rumeurs et autres détournements sont largement diffusés sur les réseaux sociaux. La même femme aurait donc échappé à plusieurs si l'on en croit le message qui accompagne un photomontage largement partagé ces dernières heures sur Twitter : la bombe du marathon de Boston, "shooting at school" et les attentats de Paris. Sauf que... Le collage des trois femmes en bas de l'image vient des Etats-Unis. A lire aussi : Non, la même femme n'apparaît pas à chaque tuerie aux Etats-Unis La photo du haut a donc été ajouté au photomontage américain. Beaucoup d'internautes relaient des images de qu'ils pensent être des scènes de liesse dans les territoires palestiniens après les attentats qui ont touchés Paris vendredi soir. Sauf que.. La photo en question a été prise par le photographe de Reuters Ahmed Jadallah le 21 novembre 2012 lors de l'annonce du cessez-le-feu après huit jours d'affrontements à Gaza. Sauf que...

Faire un cours l’air de rien au lendemain du 13 novembre 2105 Les attentats de Bruxelles, après ceux de Paris, de Londres, de Madrid ne cessent de pousser nos sociétés vers le désir sinon l'attente de la surveillance totale. Chaque attentat qui se passe sur le sol européen ou américain rappelle la vulnérabilité de tous, la fragilité de chacun devant les frappes d'hommes armés et déterminés à tuer, là où personne n'est en mesure de se défendre. Il ne s'agit plus d'informations exotiques venues de pays en guerre. Attaquer des écoles, des universités, des centres commerciaux, des théâtres, poser des bombes sur des marchés, dans les métros ou dans les bus, mitrailler les terrasses des cafés, est une tactique certes lâche mais aisément importable et Ô combien efficace. Devant l'exposition à ce risque insaisissable les autorités préconisent une surveillance généralisée. Il semblerait donc que nous soyons désormais (et pour un certain temps) condamnés à surveiller et frémir.

Attentats à Paris : comment en parler aux enfants ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Mattea Battaglia Une fin chaotique de match de football, des scènes d’émotion, des institutions fermées… Autant de manières par lesquelles les enfants ont été touchés par les attentats de vendredi soir. Jean-Luc Aubert, psychologue, spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, donne des pistes aux parents sur la manière d’aborder la question en famille. » Suivez la situation en direct Tous les foyers se sont réveillés, ce matin, partagés entre sidération et angoisse. Plus qu’à l’événement en lui-même, les enfants sont réceptifs à l’angoisse de leurs proches. En parler simplement, d’accord, mais avec quels mots ? Il est préférable, auprès des plus jeunes, de rester simple, de résumer les principaux faits : « Il y a eu des attentats à Paris, avec des morts. » Avant l’âge de l’école primaire, il est inutile d’en dire plus. Les enfants posent des questions auxquelles, souvent, les parents n’ont pas de réponse.

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