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Attentats du 13 novembre: Comment expliquer le terrorisme aux enfants? - L'Express Styles

Attentats du 13 novembre: Comment expliquer le terrorisme aux enfants? - L'Express Styles
Presque un an après les attentats de Charlie Hebdo et la prise d'otages dans une épicerie casher à Porte de Vincennes, la France est de nouveau en proie aux attaques terroristes. Une série d'attaques simultanées a fait ce vendredi 13 novembre plusieurs dizaines de morts à Paris, ainsi qu'autour du stade de France, où avait lieu le match France-Allemagne. Couvert par les médias, le sujet sensible du terrorisme nécessite d'être abordé pour contenir l'éventuelle inquiétude qu'il provoque et limiter son impact dans les foyers français. Comment aborder la question en famille, alors que l'état d'urgence a été déclaré? Eléments de réponse. Répondre à toutes les questions "Le dialogue est la clé", assure Anne Bacus, psychologue clinicienne spécialiste de la famille. Evitez cependant d'édulcorer la vérité. Le choc des images Difficile d'y échapper. >>> A lire aussi: Attentats terroristes, comment ne pas céder à la psychose? Continuer à vivre normalement La peur du terrorisme est en chacun de nous. Related:  Conseils pour les enseignantsAttentats : en parler en classe

Pourquoi « débattre en classe » Après un dossier sur l’esprit critique (n° 386), qui avait ouvert « le débat sur le débat » avec l’article de F. Guillaumie et les réponses de G. Auguet et F. Galichet, puis l’article de J.P.H. Un fondement de la démocratie Historiquement, la pratique du débat est liée, sur l’agora grecque, à l’émergence de la démocratie. Un objectif d’apprentissage L’Éducation civique juridique et sociale (ECJS), à juste titre selon nous, a mis au centre de cet enseignement (qui n’est pas une discipline), la « méthodologie du débat argumenté ». Une méthode d’enseignement Objectif d’apprentissage, le débat doit aussi être à l’école outil et support d’enseignement. Hélène Eveleigh, Professeur de français dans l’académie de Créteil,Michel Tozzi, Université Montpellier 3

Comment parler des attentats à ses enfants ? - Slate Vous avez le droit d'être tristes, et même de pleurer. A la suite des attentats du 7 janvier, la journaliste Nadia Daam racontait comment elle avait parlé des événements à sa fille. Comment d'autres pouvaient en parler à leurs enfants. Nous le republions à l'issue des attentats du 13 novembre. Ce soir là, je suis rentrée. Douze personnes avaient été exécutées et parmi elles, Charb, avec qui je travaillais parfois et à qui on disait, en le voyant se pointer au travail avec ses deux gardes du corps «Fais gaffe! Alors, à ma fille qui me demande pourquoi je chiale, je réponds «parce que c'était une journée triste. J'ai vu ce genre de tweets, et je me suis dit que c'est vrai ce serait bien, un mode d'emploi. Pourtant, il y a bien une marche à suivre, des écueils à éviter, des mots à choisir. On ne se cache pas pour pleurer D'abord, et c'est peut-être le plus important: on a le droit de pleurer devant nos gosses. En 2013, la psychologue Nancy S. Non, évidemment. Que taire? Nadia Daam

Rassurer, consoler puis réfléchir : comment parler des attentats aux enfants? • Dans la tête des enfants Comment en parler aux enfants? Comment leur transmettre les valeurs de tolérance, de respect, comment développer l'esprit critique, ouvrir à la culture, à la pensée, à l'humour, à l'empathie... Comment par l'éducation éviter ces horreurs?.. Bien sûr le lendemain des attentats, il faut consoler, rassurer les enfants avec des mots simples et justes : leur dire que le mal existe malheureusement, mais que nous pouvons le combattre, que les adultes sont là pour les protéger, qu'à la maison ou à l'école ils ne risquent rien, que ces événements sont très rares. Depuis plusieurs années maintenant des expérimentations d'ateliers de philosophie avec de très jeunes enfants existent partout dans le monde et sont valorisées par l'UNESCO qui créera en 2016 une CHAIRE uniquement dédiée à "La pratique de la philosophie avec les enfants : une base éducative pour le dialogue interculturel et la transformation sociale". Tomi UNGERER, Jean de la lune, L’école des Loisirs. D. Michel Piquemal.

Parler des attentats avec les élèves Voici quelques échanges nés des interrogations suscitées par la nécessité d'échanger avec nos élèves sur ces moments douloureux. "En hommage aux victimes, en soutien de leurs proches et pour nous, au-delà d'une seule minute de silence, accordons-nous quinze minutes d’échanges." Pour initier le dialogue Des ressources sur le site des cahiers pédagogiques Médias sociaux en situation d'urgence et réflexes citoyens Vidéo de Serge Tisseron :Faut-il parler des attentats aux enfants Papier d’Ostiane Mathon Les conseils de Chouyo lus sur twitter ce matin,1- Que dire aux enfants. Sur Eduscol : Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Rassurer, consoler par Philomag « le barbare, c’est celui qui croit à la barbarie »«Celui-là, en effet, ne voit plus l’autre comme tel, mais comme une anomalie qu’il faudrait éliminer. »Claude Lévi-Strauss PARIS - Louis Aragon Louis Aragon Pensant aussi

Des ressources pour parler avec les enfants Enseignants, chefs d’établissement, animateurs, parents, tous sont confrontés à la difficulté de parler avec les enfants des terribles attentats qui se sont produits dans la soirée du 13 novembre à Paris. Nous vous proposons ici des liens vers des ressources pour y réfléchir avant ou avec eux, dont plusieurs datent de janvier dernier. Vous trouverez dans cet article : Des dessins et des unes de journaux Des documents destinées aux enfants Des analyses, notamment de psychiatres Des articles de presse Des articles pour contrer les rumeurs Des ressources sonores Des ressources institutionnelles Des ressources syndicales Des questions de pédagogie Des textes pour réfléchir ou échanger Des Cahiers avec des articles en ligne Des dessins et des unes Dessin de Jack - dangerecole.blogspot.fr/ 23 dessins qui rendent hommage aux victimes des attentats de Paris (Buzzfeed) Un « padlet » qui regroupe des dessins publié dans la presse ou qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Pour les enfants Analyses

Le plan VIGIPIRATE Qu’est-ce que le plan Vigipirate ? Le plan Vigipirate est un plan gouvernemental qui relève du Premier ministre et associe tous les ministères. Il est un outil central du dispositif français de lutte contre le terrorisme, qui prend acte du maintien durable de cette menace à un niveau élevé. C’est un dispositif permanent de vigilance, de prévention et de protection, qui s’applique en France et à l’étranger, et qui associe tous les acteurs du pays : l’Etat, les collectivités territoriales, les opérateurs susceptibles de concourir à la protection et à la vigilance, les citoyens. Il est alimenté par l’évaluation de la menace terroriste faite par les services de renseignement, et en cas d’attaque terroriste, il peut être prolongé par des plans d’intervention spécifiques qui mettent en œuvre des moyens spécialisés. Au total, il contient environ 300 mesures. En savoir plus sur l'action de l'Etat face aux risques majeurs A quoi sert Vigipirate ? Le plan Vigipirate poursuit trois grands objectifs :

Faire un cours l’air de rien au lendemain du 13 novembre 2105 Les attentats de Bruxelles, après ceux de Paris, de Londres, de Madrid ne cessent de pousser nos sociétés vers le désir sinon l'attente de la surveillance totale. Chaque attentat qui se passe sur le sol européen ou américain rappelle la vulnérabilité de tous, la fragilité de chacun devant les frappes d'hommes armés et déterminés à tuer, là où personne n'est en mesure de se défendre. Il ne s'agit plus d'informations exotiques venues de pays en guerre. Pourtant, les caméras de surveillance, le suivi du déplacement des personnes, leur étiquetage, la captation de leurs données personnelles... n'empêcheront ni la peur, ni les lâches et aveugles attaques destinées, au sens propre, à terroriser en semant la mort à l'improviste. Il semblerait donc que nous soyons désormais (et pour un certain temps) condamnés à surveiller et frémir.

Attaques terroristes : quatre idées pour en parler aux enfants Par Tatiana Lissitzky Mis à jour le , publié le En parler, ou se taire ? Depuis les attentats qui ont touché la France la semaine dernière, certains parents se sentent démunis. Comment faire comprendre l'atrocité aux plus jeunes ? Francetv info vous conseille quatre ressources pour entamer le dialogue et amener les plus jeunes à mieux comprendre les événements. 1Les revues pour enfants et adolescents Si vous ne savez pas comment aborder le sujet, plusieurs revues destinées aux enfants et aux adolescents peuvent être utiles pour poser les bases d'une discussion. Les autres titres des éditions PlayBac Presse, Mon Quotidien, L'Actu et L'Eco destinés à un public plus âgé (de 10 à 18 ans), sont aussi diffusés gratuitement sous forme d'éditions spéciales. De la même façon, Le Journal des Enfants, qui explique chaque semaine l'actualité aux 8-14 ans, a choisi de consacrer cette semaine six pages de son numéro aux attaques terroristes. 2La planche dessinée de Julien Neel 3Une vidéo explicative

Serge Tisseron : comment parler de "Charlie" aux enfants Posté par Serge Tisseron le 10 janvier 2015. Autour des événements tragiques de ces derniers jours, nous pouvons avoir l’impression d’avoir été sur-informés. Mais nos enfants, eux, se sont souvent sentis submergés d’informations contradictoires où il leur était difficile de se repérer. La localisation d’un village aux environs de Paris, qui nous semble évidente à nous autres adultes, peut les dérouter. Une rue éloignée de chez eux peut leur sembler voisine de la leur parce qu’il s’agit de la même ville et susciter un sentiment de danger bien au-delà du raisonnable. Sans parler des gendarmes équipés de gilets pare-balles et de mitraillettes qui ont subitement surgi dans les lieux publics et qui ont été une cause d’angoisse majeure chez certains enfants, bien plus que des images qui leur paraissent souvent relever de la fiction plus que de l’actualité. Pourquoi en parler ? Face à tant de raisons de s’angoisser, le premier des conseils à donner aux parents est d’en parler. Qu’en pense-t-il ?

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