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Démystifier les discours sur le piratage

Démystifier les discours sur le piratage
Les hackers sont-il des "pirates", ou bien des "terroristes" ? C'est fou ce qu'on peut faire dire aux hackers qui n'avaient pourtant rien demandé. Petite déconstruction d'une mythologie vraiment "mytho". L’analyse des discours sur le téléchargement illégal fait apparaître plusieurs idéologies qui s’affrontent : les gardiens de la propriété intellectuelle v. les bandits sans foi ni loi, les défenseurs du partage v. les supermarchés de la culture. Jugeant le mot piratage « trop sexy » 1, la présidente de la fédération internationale des acteurs a ainsi proposé de changer de terminologie. Un « jeu de cache-cache » 3 entre le sens et la forme vient définir le mythe, dont la particularité est de rendre naturel ce qui n’est pourtant qu’historique. Le mythe du piratage, ritournelle des industries culturelles Le lecteur du mythe en vient alors à rationaliser le signifié (le vol, la criminalité) par le signifiant (l’échange P2P). La figure du pirate, renversement et réappropriation du mythe

[App] Quand l’Internet se manifeste [V1] » Article » OWNI, Digital Journalism (Re)découvrez l'histoire de l'Internet à travers ses manifestes, chartes, déclarations, présentées dans une timeline interactive. Certains y verront une preuve supplémentaire de l’ampleur de l’impact de l’Internet : depuis que le réseau est apparu, avant même que le terme Internet n’entre dans les usages, de nombreux usagers ont éprouvé le besoin d’écrire des textes pour encadrer ce nouvel espace et indiquer dans quelle direction il fallait l’orienter, esquissant chacun une vision du Net. Curieusement, le Minitel ne semble pas avoir eu cet honneur. Les petits cons d’OWNI, conscients qu’il y avait un Internet avant eux, ont voulu les rassembler. L’objectif n’était pas de sélectionner les textes fondateurs mais au contraire d’en accumuler un maximum et de les intégrer dans une timeline, indiquant leur(s) thème(s) principal(aux), les auteurs, le pays d’origine et une présentation synthétique s’appuyant, dans la mesure du possible sur un entretien avec leur(s) auteur(s). Hacker. Économie.

La musique au rythme du tweet Twitter fait désormais partie du paysage musical, et permet, comme d'autres réseaux sociaux, de nouveaux rapports entre les artistes, les auditeurs et les entreprises. Twitter favorise la relation personnelle entre l'artiste et ses fans, et cette connexion devient un réel enjeu de succès. Énorme plateforme de diffusion (200 millions de comptes, plus de 155 millions de messages envoyés par jour), Twitter permet la propagation et la traçabilité du bouche à oreille, et donc sa transformation éventuelle en source de gains. Pendant ses cinq premières années, le succès de la plateforme a pu se mesurer en nombre d'utilisateurs et en trafic généré. Désormais, Twitter compte prendre sa place sur le marché de l'industrie musicale. Des tops et des flops Mais de la promotion de la musique à l'acte commercial, il y a un pas.

Licence Edition Equitable : vers des archives ouvertes ? La Licence Édition Équitable pourrait bien être la solution à l'impasse dans laquelle se trouve l'édition numérique : dissocier les droits de l'auteur, de l'éditeur et du lecteur et adopter un modèle proche de l'Open Access. La discussion est ouverte. Présentée lors du Salon du Livre de Paris, la Licence Édition Equitable proposée par C & F Editions, a déjà fait l’objet de plusieurs commentaires, louant cette initiative visant à garantir un certain nombres de droits aux lecteurs de livres numériques. Elle se rapproche en cela de la récente Déclaration des Droits de l’Utilisateur de Livres Numériques proposée outre-Atlantique et s’inscrit dans le mouvement de protestation contre les DRM qui s’est exprimé lors du Salon du Livre cette année. La licence ne consacre pas seulement des droits au profit du lecteur ; elle propose également d’instaurer un équilibre entre les droits du lecteur et les droits de l’éditeur (on verra qu’il s’agit même d’un tryptique, avec les droits de l’auteur).

It's Over 9000! About “Over 9000” is a popular catchphrase derived from the Japanese manga anime series Dragon Ball Z that is typically used as an innumerable quantifier to describe a large number of something like “several”, “lots”, “butt loads” and even the metric “ass tonne”. Origin Dragon Ball (ドラゴンボール Doragon Bōru) is a Japanese manga series written and illustrated by Akira Toriyama. The scene from the episode was eventually uploaded by 4chan user and YouTuber Kajetokun on October 17th, 2006. Power Level In the Dragon Ball franchise, the Power Level is a recurring concept which denotes the combat strength of a warrior. Spread According to Kajetokun, the video was originally shared with his friends as an inside joke, but it was posted to 4chan’s /b/ (random) board by his friend Patrick shortly thereafter. What the scouter says about Goku’s power level. J: When you made the Dragon Ball cutup, did you have any idea it would go on to become such a huge phenomenon over the Internet? Notable Examples Remixes

Le Storytelling est il l’avenir de l’industrie de la musique ? | Les Noubas d'ici Partagez/Share L’usage des nouvelles technologies permet à l’artiste de se créer un storytelling transmedia. Ce qui permet décupler l’effet de la démarche comme le montrent les différentes études. Les nouveaux modèles de distribution Les auteurs et les maisons de disque se confrontent aujourd’hui principalement à un problème : la baisse des ventes des supports physiques (CD, DVD) directement liée à l’explosion du numérique. Même si souvent invoquée comme principale crainte par les producteurs, la musique ne représente que 2,9% des téléchargements illégaux, comme le démontre l’étude publiée par Ars Technica. Par exemple, Spotify est un fournisseur d’accès gratuit à la musique qui comptait l’année dernière 10.000.000 d’utilisateurs pour son service financé par la publicité. Les nouveaux utilisateurs de Spotify continueront de profiter du service gratuit, tel qu’il est actuellement proposé, pendant encore 6 mois. « A reason to buy » : Une raison pour acheter Decoded by Jay-Z L’ARG “Year Zero”

Les îles Bermudes, la planque à billets de Google Nous avons recueilli les procès-verbaux des sociétés de Google en Irlande, utilisées pour expédier ses bénéfices vers des paradis fiscaux exotiques. Détails des ficelles utilisées par Google pour ne pas payer ses impôts. Depuis le mois d’octobre dernier, plusieurs enquêtes ont montré que Google avait créé des dispositifs juridiques lui permettant d’échapper à l’impôt à hauteur d’un milliard de dollars par an. À Dublin, OWNI a recueilli près de 90 pages de statuts et de procès-verbaux des sociétés fondées par les heureux actionnaires du moteur de recherche. En termes pratiques, quand un internaute français, anglais ou allemand achète des services à Google – en particulier Adwords ou Adsense – sa carte est débitée vers un compte en banque à Dublin. À Paris, nous avons interrogé la porte-parole de Google sur la moralité de ces montages juridiques – que l’on rencontre plus fréquemment dans l’industrie du tabac ou de l’armement. Je n’ai pas de détails à partager avec vous là-dessus

The Internet and revolutions: what is the relationship? » Article » OWNI.eu, Digital Journalism During the midst of the “Internet” revolution in Tunisia, Evgeny Morozov gave a seminar in Paris on being cautious in over-emphasizing the importance of social networks. This native from Belarus (who now resides in the United States) recently published his book The Net Delusion. Morozov denounces “cyber-utopianism,” as it creates a façade that technology is the ultimate liberating force. His views target specific groups, such as United States’ attitudes on bloggers and other technology initiatives from controversial countries, such as Iran, China, and Venezuela. Morozov’s theory however may fall apart under the case in Tunisia. A “2.0 revolution” or a “Facebook effect”? To understand why the expression “revolution 2.0″ is a misused phrase, one needs to take a closer look at the events in Tunisia [FR]. In the era before technology, these events would have remained local and ignored. The prevention of a “new Rwanda” thanks to Twitter ? Cyberactivism: The “kiss of death”

UK Music Tout est prêt pour le changement Peu d'entre nous arrivent à y mettre les mots, mais beaucoup le ressentent: le monde change. Les technologies sont là, les rapports de force évoluent... mais sommes nous prêts nous-mêmes à entrer dans une nouvelle ère? Depuis que je suis rentré de la conférence Lift qui a eu lieu à Genève début février, ça cogite sérieux. Avec les révolutions arabes en cours et la présence toujours plus importante d’Internet dans nos vies, la question de la réalité de la démocratie se pose avec acuité. Mais voilà. En plus, on n’est plus au temps de l’ORTF. Plus important que les réseaux sociaux, il y a Skype (Gtalk, Facetime, etc.) qui permet de se parler en vidéoconférence sans avoir à débourser des milliers d’euros pour un aller-retour sur un autre continent, mais surtout il y a des machines à traduire, parfois montées directement dans le navigateur (Chrome me propose systématiquement de traduire les pages qui ne sont pas dans mes langues habituelles). L’apprentissage, mais massif

Live with the WikiLeakable world or shut down the net. It's your choice | John Naughton Screen shot of a browser showing WikiLeaks' home page and Julian Assange after the move to a Swiss host. REUTERS/Valentin Flauraud 'Never waste a good crisis" used to be the catchphrase of the Obama team in the runup to the presidential election. In that spirit, let us see what we can learn from official reactions to the WikiLeaks revelations. The most obvious lesson is that it represents the first really sustained confrontation between the established order and the culture of the internet. And as the backlash unfolds – first with deniable attacks on internet service providers hosting WikiLeaks, later with companies like Amazon and eBay and PayPal suddenly "discovering" that their terms and conditions preclude them from offering services to WikiLeaks, and then with the US government attempting to intimidate Columbia students posting updates about WikiLeaks on Facebook – the intolerance of the old order is emerging from the rosy mist in which it has hitherto been obscured.

Le tourisme musical rapporte 864 millions de livres à l'économie du Royaume-Uni Festivals, salles de concerts ou encore plus étonnamment des sites reliés à la culture musicale populaire attireraient chaque année sur le territoire du Royaume-Uni, 7,7 millions de visiteurs. Un rapport publié ces jours-ci revient en détail sur ce tourisme d'un nouveau genre, le "tourisme musical" qui a rapporté à l'état britannique pas moins de 864 million de livres (chiffres de 2009). Alors que la saison des festivals s'ouvre progressivement, un rapport du nom de Destination Music, sous-titré "La contribution des festivals de musique et des grands concerts au tourisme au Royaume-Uni" vient d'être publié. La UK Music (organisation représentant les intérêts collectifs de l'industrie musicale) est à l'origine de cette étude dont l'objectif est la prise de conscience du gouvernement anglais de la place de ces événements musicaux dans le tourisme global national et de présenter la notion de "tourisme musical". Via Le Guardian Par Lovely RitaFollow @_Lovely_Rita_

Sur les traces de la PirateBox Échanger des fichiers librement, surfer sur le web en contournant la vigie Hadopi, c'est ce que propose la PirateBox, créée par David Darts, professeur à l'université de New York. Une lunch box punk en mode WiFi & DIY. Passer un week-end à la campagne a du bon : rien de tel qu’une randonnée pour entretenir vos muscles et voir les effets de la rurbanisation. Se mettre au vert, c’est aussi l’occasion d’un apéro au cours duquel vos amis vous soufflent votre prochain sujet de post. Samedi soir, c’est donc au pote/DJ/producteur de drum n’bass-dubstep Jean Zar de délivrer le précieux mot clé : PirateBox. Les corsaires du XVIIIe siècle auraient pu se cantonner aux cours de récré si leurs aspirations ne nourrissaient pas aussi celles des adultes. Hadopi, muse des hackers ? Intéressons-nous à Bey. Comme Gibson et Sterling, je ne pense pas que le Net officiel parviendra un jour à interrompre le Web ou le contre-Net. Une arme ? Elle revient à moins de 100 euros Le savoir, j’y ai droit !

Electronic tribes: the virtual ... L’affectif dans les comportements d’achat et de consommation Les efforts de modélisation du comportement du consommateur ont traditionnellement accordé une place essentielle à la compréhension des processus de décision sous-jacents, et en particulier au traitement cognitif de l’information. Cependant, la mise en évidence, notamment par les neurosciences, de l’étroite interdépendance des processus cognitifs et des états affectifs appelle un renouvellement de ces modèles. Cet ouvrage est consacré aux apports des recherches qui traitent de ces états affectifs et, notamment, de leurs enjeux pour la pratique du marketing. La prise en compte du caractère déterminant des états affectifs apporte ainsi un éclairage nouveau à des stratégies telles que le marketing sensoriel ou la production d’expérience, et à l’action opérationnelle à travers les variables du mix, notamment les caractéristiques des produits, la communication persuasive et le merchandising. SharePoser une question Olivier Blanchard Share Les média sociaux dans la stratégie marketing Share

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