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Médias & Publicité : Les lecteurs de presse en ligne attachés au papier

Médias & Publicité : Les lecteurs de presse en ligne attachés au papier
Plus de quatre lecteurs de presse écrite sur dix se sont convertis aux supports numériques, selon une étude de l'institut GfK. Le numérique rentre dans les mœurs mais le papier reste un pilier pour les lecteurs de presse. Au cours des trois derniers mois, 42% d'entre eux ont téléchargé ou lu de la presse numérique sur des sites Internet, contre 58% qui n'ont pas sauté le pas, selon le troisième baromètre REC réalisé par l'institut GfK en France. «Ces chiffres évoluent lentement, indique Philippe Person, directeur entertainment chez GfK. Le basculement est donc bien réel, mais il est loin d'être total. Les quotidiens favorisés L'actualité diffusée par les sites d'information généraliste a attiré chaque jour 6,6 millions d'internautes, selon le relevé de Médiamétrie en mars.

croule sous les procès, aidez-nous à payer l'avocat ! L’arme judiciaire contre le journalisme d’investigation ; le soutien des lecteurs contre les pressions des plus puissants. Rue89 est confronté de plus en plus fréquemment à la menace de poursuites judiciaires abusives de la part de ceux qui tentent de brider nos enquêtes journalistiques. Riverains, aidez-nous à payer nos frais de défense et défendez l’indépendance de votre site. Rue89, comme tous les médias, en ligne ou sur papier, est naturellement soumis aux lois sur la diffamation, la protection de la vie privée, etc. Plusieurs fois poursuivi, Rue89 a, jusqu’ici, gagné tous ses procès. Précédemment, c’est Quick, la société de fast-food, propriété de la Caisse des dépôts et consignations, donc de l’Etat français, qui s’estimait diffamée par un article de notre journaliste-enquêteur Augustin Scalbert sur les conditions de son rachat à Albert Frère, le financier belge. Et encore des procédures judiciaires... Je choisis ma brique Voici une petite série de visuels que vous pouvez utiliser.

Boom de la presse sur tablettes Les ventes de Noël stimulent la demande. Les quotidiens et les magazines parient sur ce nouveau support, notamment au niveau publicitaire. La presse se prépare activement au boom des tablettes, dont les ventes auraient dépassé pour la première fois celles des smartphones durant les dernières fêtes de Noël. «Fin 2012, nous avons eu davantage d'activations de comptes sur tablettes que sur smartphones», confirme Jérémy Clévy, directeur digital de Mondadori France, l'éditeur de Closer, Grazia ou Auto Plus. Les éditeurs ont tout intérêt à se pencher sur le sujet. Révolution copernicienne Parmi les magazines, les titres Capital, Le Point ou stuff, un magazine sur le high-tech, sont les plus vendus sur tablettes. Offres promotionnelles à l'appui (ventes d'abonnements couplés à une tablette offerte), les groupes de presse anticipent cette nouvelle révolution copernicienne, qui n'a rien à voir avec celle des smartphones. Efficacité publicitaire » Les Français adeptes de lectures numériques

Presse en ligne, vers le retour du payant - Kiosque, Eric Gaillard / Reuters - Le krach que connaît la presse partout dans le monde a peut-être une vertu : clarifier le modèle économique de l'information en ligne. Il y a urgence. Car force est de constater que la gratuité dans ce domaine n'a pas rapporté les résultats escomptés : à de rares exceptions près, les sites d'information ont du mal à trouver leur équilibre et les marges, quand elles existent, sont réduites. Quelques chiffres pour illustrer le problème auquel est confrontée la presse dans sa douloureuse migration vers le numérique. publicité Cette absence de transparence nuit évidemment au maintien des prix. Rien d'étonnant donc, à ce que nombre de grands quotidiens envisagent de revenir au payant. Cette culture de la gratuité a en fait deux solides racines liées à l'histoire récente de l'internet. Parallèlement, l'internet n'a jamais réussi à accoucher d'un système viable de micropaiement applicable à l'information. Frédéric Filloux Devenez fan sur , suivez-nous sur

Le live s’impose Pour la Coupe du Monde de foot, la guerre en Libye, ou les révolutions en cours au Maghreb, la plupart des sites d'info ont ouvert des "live". Capucine Cousin décortique cette pratique récente de la presse en ligne. À côté des articles, billets, vidéos, chats, diaporamas, webdocumentaires et autres infographies (datajournalism oblige), il s’est imposé comme un format journalistique à part entière, prisé des rédactions web. Une consécration au bout de 3/4 ans d’existence, au gré d’une actualité internationale en plein bouillonnement – de l’Afrique du Nord au Proche-Orient, en passant par le Japon, et, ces tous derniers jours, la Côte d’Ivoire. Cela faisait un certain temps que je ne m’étais pas penchée sur les nouvelles pratiques journalistiques sur le web, et ces nouveaux formats qu’utilisent – voire créent – les médias en ligne, comme le webdocumentaire, que j’avais décrypté ici. Nouvelles pratiques Captures d'écran des sites de France 24 et So Foot Un outil ouvert

Bayard va ouvrir son capital pour se déployer dans le numérique Le groupe veut lever entre 15 et 20 millions d'euros auprès d'investisseurs de long terme. Le groupe de presse catholique Bayard nourrit de grandes ambitions dans le monde du numérique et des services. Détenu par la congrégation des Augustins de l'Assomption, le groupe édite le quotidien La Croix et de nombreux magazines dont Pèlerin, Okapi ou Notre Temps. Du haut de ses 140 ans, Bayard réalise un chiffre d'affaires de 376 millions d'euros et affiche toujours des comptes bénéficiaires. Bien géré, il dispose d'une trésorerie de 42 millions d'euros. Un matelas confortable, mais insuffisant pour mener de front la nécessaire adaptation de ses titres de presse et le développement de relais de croissance dans le numérique et les services. Cette stratégie passe par un programme d'investissement de 50 millions d'euros. Sur le marché des seniors, le groupe règne avec son mensuel Notre Temps(800.166 exemplaires diffusion France payée) devant son concurrent Pleine Vie(766.000 exemplaires).

Tablettes et presse : un couple fait pour s’entendre? Depuis l’arrivée des tablettes et particulièrement de l’iPad dans les chaumières en 2010, les éditeurs de presse ont vu leur monde s’ouvrir à de nouveaux horizons, encore inexistants jusqu’alors. Un nouveau business modèle s’offrait à eux, ne demandant qu’à inverser la tendance dramatique de la pente descendante, due à la mise à disposition gratuite de l’information sur internet. Mais au fond, où en est-on aujourd’hui ? Les magazines et les tablettes forment-ils réellement le couple de rêve, capable d’apporter un nouveau moyen de fidélisation du lecteur, du chiffre d’affaire et de « sauver la presse », sur lequel tous les éditeurs fantasmaient début 2010 ? Une éclaircie dans le brouillard À leur arrivée sur le marché, les tablettes se retrouvent face à un monde de la presse vieillissant, qui a du mal à s’adapter aux nouveaux modes de diffusion numériques. « En 2009, la publicité a reculé de 10 à 30 % en valeur selon les titres, alors que les ventes ont baissé en moyenne de 7 % !

« Maux de presse », une enquête sur la liberté d’informer en France – Wilfrid Estève Dans le cadre du stage photojournalisme de l’École des Métiers de l’Information, j’ai dédié un atelier de production à la pratique de la vidéographie. Sensible à l’exercice du métier de journaliste et à l’indépendance des médias, j’ai décidé d’investir la problématique des entraves à la liberté d’informer en France. En termes d’enseignement, l’enjeu de « Maux de presse » était triple : placer les stagiaires au coeur des réalités professionnelles, les éveiller aux nouveaux supports de l’information ainsi qu’aux difficultés que rencontrent les journalistes. « Maux de presse », le teaser. La problématique de la liberté de la presse est malheureusement toujours autant d’actualité. En 2010 la France, 44e, a reculé encore d’une place dans le classement annuel de la liberté de la presse de RSF. Pourquoi le choix de la vidéographie ? Pour en revenir à l’atelier, j’ai profité du passage en France de Gérald Holubowicz pour lui en confier la co-direction. Wilfrid Estève, le 20 mars 2011.

Les journalistes sont des travailleurs fatigués Les journalistes le savent, ils sont souvent suspectés, et très majoritairement mal aimés. Mais comment vivent-ils leur travail ? Selon un sondage réalisé en novembre dernier à l’occasion des assises du journalisme, 85 % des professionnels interrogés se disent heureux d’exercer le métier de journaliste. Cependant, plus de la moitié (53 %) estiment que leurs conditions d’exercice ne sont pas satisfaisantes. À leurs yeux, la dégradation des conditions de travail s’est même aggravée, puisque, en quatre ans, la satisfaction a chuté de 70 % à… 47 %. 76 % jugent que l’exercice de leur métier a évolué « plutôt négativement ». Ce sentiment de dégradation des conditions de travail des journalistes, toutes les enquêtes menées sur ce sujet le corroborent. Ces conditions altèrent le sens du travail bien fait. « Je pars moins souvent qu’avant en reportage car il y a moins d’argent consacré aux déplacements », témoigne ainsi un confrère. Repères

Informez-vous les uns les autres ! XEnvoyer cet article par e-mail Informez-vous les uns les autres ! Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Fermer Feuilleton L’imprimerie agonise mais l’écrit règne. Les pauvres comptent leurs amis sur Facebook et l’élite mesure son rang sur Google. Il regarderait comment on s’informe aujourd’hui et il constaterait qu’on s’informe avec les doigts. L’information n’est d’ailleurs plus qu’un élément d’un tout. Ajoutons-y l’effet Diderot (“On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte et l’on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère”), qui consiste, études à l’appui, à prouver que le public, lorsqu’il s’informe, tend hyper-majoritairement à rechercher l’information qui confortera ses idées préalables plutôt que de savoir la vérité. Un jour, on parlera d’auto-intoxication informative. En France par exemple. Revenons à McLuhan. En 1993, vous étiez 1 % à avoir entendu parler d’Internet. L’effet de souffle provoqué par cette météorite n’a pas encore été vraiment mesuré.

Le papier contre le numérique Pour certains, la cause est entendue : en changeant de support, nous avons perdu de notre capacité à nous plonger dans de longs textes. Un point de vue trop simpliste, comme en témoignent les analyses présentées dans ce texte. Nouveau support, nouvelle culture Lit-on de la même manière sur le support papier que sur le support électronique ? Le débat commence à être ancien : on pourrait le faire remonter aux critiques de Socrate à l’encontre de l’écriture à une époque où la transmission du savoir se faisait uniquement de manière orale. Il n’est pas sûr que ce texte parvienne à réconcilier les tenants de chaque position. « Google nous rend-il stupide ? « À chaque fois qu’apparaît un nouveau média, une nouvelle façon de distribuer le savoir et l’information, il se trouve quelqu’un pour crier à l’abêtissement des masses », attaque Luc Debraine dans Le Temps. Nos références culturelles changent À en croire l’inventeur Daniel Hillis, ce n’est pas Google qui nous rend stupide.

Pressedu L'actualité marche très fort sur les tablettes... si elle est gratuite Les Américains adorent consulter les informations sur leur tablette numérique... à condition de ne pas avoir à payer de leur poche, révèle une étude publiée ce mardi. Une enquête dont les résultats risquent de doucher les espoirs de la presse, qui comptait en partie sur ce nouveau support pour compenser les pertes enregistrées sur les formats traditionnels. Selon l'étude, réalisée par l'institut Pew et le centre de réflexion The Economist Group, 11% des adultes américains possèdent une tablette numérique. En ce qui concerne leur usage, la consultation des informations vient en 3e position (53%), après la navigation sur internet (67%) et la messagerie électronique (54%), mais devant les réseaux sociaux (39%) et les jeux vidéo (30%). "Un scénario au mieux incertain pour la presse" "Quand elles ont été lancées, de nombreux observateurs ont pensé que les tablettes aideraient à changer les habitudes des consommateurs d'infos", explique l'étude.

Médias & Publicité : Le Web chahute la presse people La diffusion des titres consacrés aux stars a reculé de 4 % en 2010. Les éditeurs préparent des offres bimédias. Closer, Public et Voici ne sont pas à la fête. En recul de 4 % l'an dernier, la diffusion des titres people est encore orientée à la baisse depuis janvier. Ce segment de presse a, néanmoins, représenté plus de 130 millions d'exemplaires en 2010, soit, en volume, la troisième famille de magazines après les titres télévision et les féminins. «Les magazines people souffrent d'abord de la concurrence des féminins qui sont venus marcher sur leur plate-bande», note Véronique Priou, spécialiste de la presse chez ZenithOptimedia (Publicis). Car sur la Toile, les leaders de la presse papier sont largement distancés par un «pure player», purepeople.com. Dispersion de l'audience Bien que les régies publicitaires minimisent la dispersion de l'audience, le phénomène inquiète en coulisse.

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