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Femmes et salons littéraires

Femmes et salons littéraires
Les salons littéraires sont une forme spécifiquement française de société qui réunit mondains et amateurs de beaux-arts et de bel esprit pour le plaisir de la conversation, des lectures publiques, des concerts et de la bonne chère. Si l’historiographie française a retenu les salons tenus par les grandes dames de la capitale appelées salonnières qui ont su asseoir leur réputation dans le monde, les chroniques du temps montrent que ces espaces de rencontre et de divertissement sont également tenus par des hommes (le baron d’Holbach, La Pouplinière) ou par des couples (Anne-Catherine de Ligniville Helvétius et Claude-Adrien Helvétius) auprès de qui les auteurs trouvent une place de choix. Les dames des Roches tiennent salon à Poitiers dès le XVIe siècle, mais l’on tient aussi cercle à la cour de Catherine de Médicis ou chez les derniers Valois. Cercles, bureaux d’esprit, sociétés, clubs sous l’Ancien Régime[modifier | modifier le code] Salons français célèbres[modifier | modifier le code] Related:  Groupes & listes de femmesRetz

Hétaïre Une hétaïre (du grec ancien ἑταῖρα / hétaíra) est en Grèce antique une femme éduquée et de haut niveau social qui offre compagnie, services sexuels, souvent de manière non ponctuelle. Elle peut s'apparenter à une courtisane. Histoire[modifier | modifier le code] « Visite aux hétaïres ». De manière littérale, hétaíra (ἑταίρα) signifie « bonne amie », « compagnonne ». Aspasie, maîtresse de Périclès, est ainsi la femme la plus célèbre du Ve siècle av. Il est parfois difficile de distinguer les hétaïres des simples prostituées : dans les deux cas, la femme peut être libre ou esclave, autonome ou protégée par un souteneur[7]. Liste d'hétaïres[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Hetaïre, sur Wikimedia Commonshétaïre, sur le Wiktionnaire Bibliographie[modifier | modifier le code] Xénophon (trad. Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]

Les salons littéraires de l’Ancien Régime : Des espaces critiques atypiques Sous l’impulsion de Mme de Rambouillet – qui ouvre sa célèbre Chambre bleue en 1620 –, les salons littéraires s’instaurent au XVIIe siècle en centres de rassemblement incontournables de l’aristocratie française. Lieux de convivialité où l’on s’adonne aux plaisirs des lettres, des arts et des sciences – avec plus ou moins de sérieux selon le ton donné par la maîtresse de maison –, ils ont une influence non négligeable sur la littérature. S’ils sont surtout connus en tant que lieux de création littéraire, dont La Guirlande de Julie sera le symbole, ils donnent également une large place aux débats sur les productions des novices comme des plus experts. Ils se hissent ainsi en passages obligés des auteurs qui veulent se faire une idée de la réception de leurs œuvres. Lecture de la tragédie de « l’Orphelin de la Chine » de Voltaire dans le salon de madame Geoffrin, Anicet Lemonnier. Les salons littéraires et leurs rituels : émergence d’une critique littéraire atypique Corpus primaire

Odalisque Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes »(septembre 2020). Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. Une odalisque est une esclave vierge, qui peut accéder jusqu'au statut de concubine ou de femme dans les sérails ottomans, mais dont la plupart sont au service du harem du sultan. Le mot vient du turc odalık, qui signifie « femme de chambre », d'oda, « chambre ». En littérature, le terme désigne une femme de harem. Historique[modifier | modifier le code] Normalement, une odalisque n'était jamais vue par le sultan, mais restait plutôt sous les ordres de la mère de celui-ci. On peut citer La Grande Odalisque d'Ingres comme exemple. Les odalisques dans l'art[modifier | modifier le code] En musique[modifier | modifier le code] Odalisque, sur Wikimedia Commons

Mémoires de Mlle de Montpensier These are the Mémoires of Anne-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier (Mlle de Montpensier, usually called "la grande Mademoiselle"), one of the more endearing and beloved members of the French royal family. I am entering the memoires from the 19th century edition of Adolphe Chéreul. The books, alas, are printed on the muck that passed for paper in that otherwise illustrious century and they are crumbling to dust even as I type. The notes by and large are biographical, so that if you know who someone is (or don't care), you won't want to look at the note. Avertissement de l'Éditeur (Chéruel) Première Partie Deuxième Partie « Dix-sept-ans de discontinuation et tout ce qui s'est passé pendant cette interruption peuvent m'avoir fait oublier beaucoup de choses; mais comme ce n'est que pour moi que j'écris, il n'importe. Troisième Partie Cette troisième partie des Mémoires de Mademoiselle a été écrite vers 1689 ou 1690. Fin des Mémoires de Mademoiselle de Montpensier

Onna-bugeisha Dans le Japon médiéval, une onna-bugeisha (女武芸者?) est une femme combattante issue de la haute société. De nombreuses épouses, veuves, filles et rebelles répondaient à l'appel du devoir en s'engageant dans la bataille, généralement aux côtés de samouraïs. Elles étaient membres de la classe bushi et étaient formées aux armes dans le but de protéger leur maison, leur famille et leur honneur en temps de guerre. Histoire[modifier | modifier le code] Premières apparitions des filles samourai[modifier | modifier le code] Bien avant l'émergence de la classe des samouraïs, les guerriers japonais étaient formés au maniement de l'épée et de la lance. Durant l'époque de Heian et l'époque de Kamakura, les femmes présentes sur les champs de bataille étaient des exceptions plutôt que la règle. Époque de Kamakura[modifier | modifier le code] La guerre de Genpei (1180–1185) opposa les Taira aux Minamoto, deux puissants et importants clans japonais de la fin de l'époque Heian. Szczepanski, K. (2009).

Le cardinal de Retz et les femmes 1« Je ne pouvais me passer de galanterie [1][1]Cardinal de Retz, Mémoires, Paris, Gallimard, « Folio », 2003,…. » Courroucée ou amusée, la critique rapporte souvent cette phrase, traitée dès lors comme un véritable aveu. Mais si les femmes ont joué un rôle important dans la vie du cardinal de Retz, comme on sait, ou comme on le dit, en revanche elles semblent jouer dans les Mémoires un rôle plus effacé, notamment dans la partie du récit qui nous occupe ici, jusqu’au 1er avril 1649 [2][2]Dans la mesure du possible nous nous cantonnerons à ce…, réserve faite bien entendu de la figure de la destinataire. 2Revenons donc à l’aveu de Retz concernant son incapacité à résister à la tentation de la chair, et citons la suite de la phrase incriminée : 5Et il en va au fond de même de tous les épisodes que l’on rencontre, que l’on peut aisément détailler en trois étapes, qui n’épousent nullement un catalogue à la Leporello, mais celles que suit Gondi dans sa quête de grandeur.

Bacchantes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Leur fête, appelée bacchanales, se célébrait autrefois en Grèce, en Égypte, et principalement à Rome. Euripide, dans la tragédie des Bacchantes[3], a laissé une description détaillée des servantes de Dionysos, au moment où elles vont célébrer les mystères de ce dieu, en proie à l'extase furieuse qu'il leur inspire. À la fin de cette pièce, Penthée est puni pour avoir résisté à Dionysos : les Bacchantes le déchirent avec un acharnement sauvage, y compris Agavé, la propre mère du jeune homme, qui dans son délire, brandit la tête de son fils qu'elle prend pour une tête de lion[4]. Évocations artistiques[modifier | modifier le code] Cet article contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture. Bibliographie[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia :

Braver Mazarin. La duchesse de Bouillon dans la Fronde 1 Voltaire 1751. 2 Michelet 1858. 3 Carrier 1997. 4 Cuénin 1987, Haase-Dubosc & Viennot 1991, Godineau 2003, Viennot 1991 et 2008, Viennot & Wilson-Che (...) 5 Éléonore-Catherine-Fébronie de Bergh est née en 1615 au château de Boxmeer, aux Pays-Bas espagnols. (...) 6 Marand-Fouquet 1997 et Riot-Sarcey 1991. 1La participation des femmes à la Fronde a été depuis longtemps soulignée. Mais, de Voltaire1 à Michelet2, cette intrusion du féminin sur la scène politique a surtout servi à discréditer un mouvement de contestation qui n’aurait été entrepris qu’au profit des intérêts particuliers de quelques privilégiés. Cependant, la dérision ne saurait tenir lieu d’analyse et ne permet en rien d’expliquer le caractère à la fois massif et divers de l’implication des femmes de l’aristocratie dans la Fronde3. 7 Sur les circonstances et les enjeux de cette arrestation, Pernot 1994 : 160-166. 8 Béguin 1999. 9 Pernot 1994 : 104. 10 Voir Mazarin, Carnet xiv transcrit par V. 15 Lettre de Mazarin à M.

Ménades Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, les Ménades (en grec ancien Μαινάδες / Mainádes, de μαίνομαι / maínomai, « délirer, être furieux »), ou Bacchantes chez les Romains, sont les accompagnatrices dévotes de Dionysos. C'est essentiellement la tragédie des Bacchantes d'Euripide qui nous a laissé une description des rites orgiaques des Ménades[1],[2]. Description[modifier | modifier le code] On désigne aussi par ce nom les participants des Dionysies, célébrations religieuses athéniennes en l'honneur du dieu. Les accompagnatrices de Dionysos sont ivres en permanence et portent des tatouages sur le visage en guise de camouflage. Le délire, caractéristique qualifiante des Ménades, n'est pas seulement éthylique. Interprétation[modifier | modifier le code] La comparaison avec des rituels slaves montre qu'il s'agit initialement de rituels nocturnes du feu célébrés en plein air. Noms des Ménades[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code]

Les dernières Amazones : réflexions sur la contestation de l’ordre politique masculin pendant la Fronde Voir Éliane Viennot, La France, les femmes et le pouvoir, t. II Les résistances de la société (XVIIe-XVIIIe siècles), Paris, Perrin, 2008. Sarah Hanley, « La loi salique », dans Christine Fauré (dir.), Encyclopédie politique et historique des femmes, Paris, P.U. F., 1997, p 11-30. Aristote, Politique, éd. Sarah Hanley, “Engendering the state : Family formation and State building in Early Modern France”, French Historical Studies, vol. 16, n° 1, 1989, p. 4‑27, traduit en français dans Politix. Jean Bodin, Les Six Livres de la République, éd. Ibid., t. 1, p. 52. Ibid., t. 6, p. 232-33. Ibid., t. 6, p. 233. Fanny Cosandey, La reine de France, symbole et pouvoir, Paris, Gallimard, 2000, p. 271. Cardin Le Bret, De la Souveraineté du Roi, dans Œuvres, Paris, 1642, p. 16. Roland Mousnier, La vénalité des offices sous Henri IV et Louis XIII, Paris, P.U. Sarah Hanley, “The monarchic state in early modern France : marital regime government and male right, 1500-1800”, dans Adrianna E. Haut de page

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