L’art de gérer sa trésorerie en création d’entreprise
S’il y a bien un truc important lorsque l’on est le patron de sa petite boite, c’est la tréso. Il se dit d’ailleurs que la moitié des entreprises qui se plantent le fond en raison de problèmes de trésorerie, c’est dire s’il est important de jeter un œil plus qu’attentif. Dans le milieu de l’accompagnement à la création d’entreprise, on dit qu’il y a trois stades par lesquels vont passer les entrepreneurs : le pilotage de l’activité par la croissance du CA : l’entrepreneur veut faire grossir son entreprise, et se concentre sur l’obtention de nouveaux clients, sur le développement de la première ligne du compte de résultat : le Chiffre d’Affaires.le pilotage de l’activité par l’amélioration de la rentabilité : le CA commence a grossir et l’entrepreneur se rend compte que le plus important, c’est d’avoir une croissance rentable. Pour l’entrepreneur qui se lance, il faut en général s’attendre à quelques mois voire années de trésorerie « compliquée. Déjà, suivez votre trésorerie de près !
Le report à nouveau du bilan en comptabilité
Qu’est-ce que le report à nouveau ? À la clôture des comptes, les associés disposent de 6 mois pour organiser leur assemblée générale ordinaire. C’est alors qu’ils approuvent les comptes de leur société et décident de l’affectation de son résultat, c’est-à-dire : décider du sort de ses bénéfices ou de ses pertes. Les bénéfices peuvent être distribués aux associés sous forme de dividende ou encore affectés en réserve (réserve légale ou réserve facultative). Vient la définition du report à nouveau : lorsque les associés décident de reporter leur décision d’affectation des bénéfices à une assemblée générale ultérieure, c'est le report à nouveau. Conséquences du report à nouveau en termes d'impots pour les sociétés Afin de comprendre l'imposition du report à nouveau il faut en revenir au compte de résultat. Voici les grandes écritures qui nous permettrons de comprendre cette notion comptable : Exemple de calcul de l'impot sur les bénéfices en cas de résultat négatif (déficit) :
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Intérêt de l'analyse financière
À quoi sert l'analyse financière ? À qui est-elle indispensable ? Explications. Définition L’analyse financière consiste à étudier une entreprise sur le plan financier en s’appuyant sur ses documents comptables, et sur des informations économiques et financières relatives à la société ou à son secteur d'activité. Utilité de l'analyse L'analyse financière sert à apprécier : La santé financière de l’entreprise : Est-elle solide ? Outils de l'analyse financière L’étude financière s’appuie sur des informations financières récentes qui se trouvent dans la comptabilité de l’entreprise. Il s’agit de « faire parler » les chiffres et de comprendre la réalité qui se cache à travers ceux-ci. Après avoir mené une analyse rigoureuse des documents comptables et des informations complémentaires obtenues auprès de différentes sources (organisations professionnelles, publications spécialisées, etc.), il est possible de porter un jugement d’ensemble sur une société. À qui est-elle indispensable ?
Comment mesurer la performance ?
Efficacité, efficience et pertinence Si vous ne le faites pas excellemment, ne le faites pas du tout. Parce que s'il n'est pas excellent, il ne sera ni profitable ni amusant, et si vous n'êtes pas dans le business pour le profit ou l'amusement, que diable faites-vous donc ici ? Robert Townsend L'efficacité peut-être définie comme la mesure virtuelle de la distance entre les résultats obtenus et les objectifs visés. Pour assurer un pilotage efficace, la performance doit aussi s'apprécier plus globalement en étendant la problématique un peu au delà de ce simple schéma : efficacité - efficience - pertinence Il s'agira de tenir en ligne de compte non seulement la mesure de l'accession aux objectifs visés mais bien aussi de la finalité attendue : satisfaction du client, des partenaires, des salariés, du public... Coût, productivité et... Les entreprises sont coutumières de la mesure de la performance en terme de coûts et de productivité. Le livre de référence Partagez cet article...
Les délais de paiement risquent de planter beaucoup de PME
Les délais de paiement en France sont en moyenne de 61 jours, contre 24 jours seulement en Allemagne. FINANCES. En France, les délais de paiement des grands comptes s’allongent et plombent la trésorerie de leurs fournisseurs, principalement des PME. On estime « ce manque à percevoir dans les temps» à la modique somme de 13 milliards d’€. Une véritable plaie ouverte, surtout en période de crise, qui contribue à détruire les marges de la grande majorité des entreprises représentatives du tissu industriel français. Et que Bruxelles montre du doigt… Explications. Les excuses et autres arguties pour ne pas payer dans les délais légaux, prévus par la loi dite LME soit : 60 jours calendaires ou 45 jours fin de mois, sont nombreuses dans les grands groupes. Selon une analyse de Jean-Francis Pécresse publiée dans Les Echos, seules 39% des grandes entreprises ont payé leurs fournisseurs à 60 jours en 2010. Quelle solution ? La France n’est pas le plus mauvais élève européen.