Revenu de base pour tous - Allocation universelle
Association pour l'Instauration du Revenu d'Existence
Le dividende universel est la solution, qu'on le veuille ou non
Aussi utopique puisse-elle être, la théorie du dividende universel sera, dans un avenir pas si lointain, la seule solution pour faire face aux mutations profondes de la société : l’émergence des monnaies virtuelles, l’explosion des gains de productivité, et l’accroissement de la complexité de la société. Et ça, même les opposants au revenu minimum garanti le comprendront un jour… Sur ce blog, j’ai défendu à de multiples reprise le dividende universel, via des arguments très différents, allant de la défense d’une certaine décroissance, à l’insoluble problème des gains de productivité, en passant par la description d’un nouveau pacte social, l’étude des expériences menées à ce jour, la dénonciation de l’hypocrisie des talibans de la « valeur travail » et bien sûr par l’approche monétaire, et l’échec flagrant des politiques monétaires actuelles. Bref, j’ai battu en brèche de nombreuses objections, critiques, ou interrogations. Qui achètera les produits fabriqués par les robots ?
Allocation Universelle
Allocation universelle
Livre de référence: L'allocation universelle par Yannick Vanderborght et Philippe Van Parijs (Repères 402, Paris: La Découverte 2005, téléchargeable gratuitement avec l'aimable autorisation de la maison d'édition), également publié en traduction allemande (Campus), italienne (Bocconi), espagnole (Paidos) et portugaise (Record). Réseau mondial: Basic Income Earth Network (BIEN) Revue internationale: Basic income studies (BIS) C'est au 3 Place Montesquieu, à Louvain-la-Neuve, que l'expression "allocation universelle" a été utilisée pour la première fois (1982). Lors de son congrès de Barcelone (2004), le BIEN s'est mondialisé sous le nom de Basic Income Earth Network, Yannick Vanderborght (FUSL et UCL, Chaire Hoover) en est devenu le newsletter editor, David Casassas (Universitat de Barcelona et Hoover Fellow en 2005-06) le secrétaire, et Philippe Van Parijs président de son International Board.
TVA à 100% ?
Avec un produit intérieur brut d’environ 2000 milliards d’euros et un budget cumulé de l’Etat, des collectivités territoriales et des comptes sociaux d’environ 1000 milliards d’euros, c’est en effet à 100% qu’il faudrait fixer le taux de TVA afin de faire de cette taxe le seul impôt prélevé en France. TVA à 100% La moitié du prix des produits consommés servirait à financer l’ensemble des dépenses publiques avec une répartition pour le niveau local que l’on pourrait imaginer basée sur le nombre d’habitant. L’avantage principal d’un impôt sur la consommation est qu’il est payé par tout ceux qui vivent dans le pays et qu’il est très difficile d’y échapper. Le coût de collecte est très faible à la fois pour les services publics, pour les entreprises, et pour les particuliers. Le système est très simple et permet de mobiliser pratiquement toute l’énergie des services publics sur les prestations. Plus d’impôt sur le travail Injuste ? Revenu de vie pour tous ? Un revenu progressif pour les enfants ?
Yoland Bresson contre-attaque Villepin
Yoland Bresson, économiste qui a théorisé la « valeur temps » et donc le Revenu d’Existence inconditionnel, explique preuve à l’appui que la conditionnalité qui reste présente dans le Revenu Citoyen de Villepin n’est pas une bonne chose. Je suis évidemment d’accord avec Yoland Bresson. Je l’ai expliqué un peu différemment dans les critiques que j’ai faites. C’est en fait la « dégressivité » assumée du Revenu Citoyen qui est de fait l’équivalent d’un impôt extrêmement fort sur tout revenu supplémentaire, et qui décourage de travailler « trop ». Dire qu’avec 1500 € de revenu le Revenu Citoyen serait nul, cela signifie, que la ponction réalisée sur le revenu total Revenu Citoyen + Revenu du travail = 850 € + 1500 € = 2350 € est de 850 € soit 36 %. Il s’agit donc de penser l’impôt sur le revenu de façon extrêmement claire et simplifiée, à compter du Revenu de Base Citoyen, avec une règle qui ne fait aucun distingo entre les Français. La deuxième partie est excellente aussi
Le revenu de base, utopie d'hier, révolution d'aujourd'hui, réalité de demain?
Revenu de base, allocation universelle ou revenu universel… tous ces termes désignent une vieille idée qui pourrait revenir au goût du jour : verser à chaque citoyen un revenu. Utopique ? Stanislas Jourdan, journaliste et promoteur de l’idée en France, revient sur l’histoire de l’idée, ses fondements économiques et philosophiques, et témoigne de la résurgence de l’idée à travers le monde. « Sans revenu, point de citoyen » s’exclamait en 1792 le philosophe Thomas Paine du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale. Réprimé par la Terreur, Paine mourut quelques années plus tard, seul et pauvre aux Etats Unis où il s’exila. Bien au contraire, l’idée navigue entre les courants de pensée et traverse allégrement les frontières idéologiques et géopolitiques. Si la plupart d’entre eux partagent la conviction que le revenu de base est un moyen radical de combattre (voire anéantir) la pauvreté, chaque courant y apporte une vision et des arguments supplémentaires divers et variés. L’Utopie en 3D
A Universal Basic Income, Economic security for all Canadians
Le revenu de base
The U.S. Basic Income Guarantee Network
Non, le revenu de vie n'est pas une utopie.
Après avoir écrit l’article provocateur “Le problème, ce n’est pas les riches, c’est les pauvres” sur le revenu de vie, de nombreux commentaires m’ont incité à me pencher plus sérieusement sur cette idée. Voici une présentation plus “sérieuse” de ce concept révolutionnaire. Qu’est-ce que le revenue de vie ? Connu également sous de nombreux noms, le revenue de vie, ou aussi dividende universel, dotation inconditionnelle de citoyenneté, allocation universelle, revenu de base, revenu forfaitaire, revenu garanti, revenu de citoyenneté, revenu social de solidarité semble au premier abord totalement utopique. “Ce revenu serait inaliénable, universel, inconditionné, insaisissable, cumulable avec les autres rentrées d’argent, professionnelles ou patrimoniales. Comment le financer ? L’infâme gauchiste que je suis proposait un brin sardoniquement de prendre aux riches pour donner aux pauvres. Principales objections : Le risque de créer une population d’assistés. Mais qui ferait le sale boulot ?