background preloader

L’épigénétique : il n’y a pas que les gènes dans la vie !

On nous le rappelle trop souvent : nos gènes ont une influence majeure sur ce que nous sommes. Heureusement, les gènes ne déterminent pas tout, et l’on sait bien que nous sommes également le produit de notre environnement : les expériences que nous vivons, ce que nous mangeons, ou l’air que nous respirons. Toutefois ce que nous léguons finalement à nos enfants, ce sont nos gènes, pas notre environnement. Vous pouvez donc bien manger ou boire ce que vous voulez, ça n’est pas ça qui changera le patrimoine génétique de vos enfants. C’est ce que vous pensez ? Bienvenue à Överkalix Överkalix est un petit village suédois d’environ 1000 habitants, bien paumé à l’extrême nord du pays. C’est ainsi que des chercheurs suédois ont sélectionné dans les registres d’état-civil un groupe d’environ 300 habitants nés entre 1890 et 1920, et dont les parents et grands-parents avaient toujours vécu à Överkalix. L’expression des gènes Réguler l’expression des gènes Les mécanismes biochimiques de l’épigénétique Related:  ÉPIGÉNÉTIQUE

L'épigénétique : vers de futures thérapies La génétique et l’épigénétique Dans une ruche, les abeilles ouvrières et les reines sont très différentes : par leurs physiques, leurs comportements ou leurs relations aux autres abeilles… Pourtant, elles sont identiques sur le plan génétique. Pareil pour la chenille et le papillon… Comment expliquer ces phénomènes ? L’expression de nos gènes passe par deux niveaux de « lecture » : la transcription (qui permet au « message » de sortir du noyau de la cellule sous forme d’ARN) et la traduction elle-même, qui produit les protéines. Les protéines sont les premières « briques » qui vont permettre de construire de nouveaux organes, de nouveaux neurones… Et sont donc des éléments déterminants de nos cellules : ce sont elles qui expliquent pourquoi les cellules de notre foie sont différentes de celles de notre peau ou de nos yeux, ou pourquoi l’abeille butineuse est différente de la nourricière. L’empreinte parentale Pour aller plus loin :

L'hérédité au-delà des gènes Après le tout génétique triomphant, l’épigénétique suggère que nos modes de vie, notre nourriture, notre histoire influencent également l’héritage biologique que nous léguons. Et renvoi de nouveau à la question de l’hérédité des caractères acquis. En 2003 s’achevait l’un des projets scientifiques les plus fous du XXe siècle : le séquençage du génome humain. Hasard ? Biologiste anglais, Conrad Waddington parle, dès 1942, du paysage épigénétique, des processus conduisant des gènes aux caractères observables. L’idée semble en contradiction avec le dogme fondamental de la génétique.

Patrimoine génétique et épigénétique Bruce H. Lipton, PhD, est un conférencier reconnu sur le plan international pour sa prise en compte de l'unité entre la science et de la spiritualité. Il a participé à de nombreuses émissions de radio et de télévision. Le Dr Lipton est un scientifique en biologie cellulaire. Ses recherches portaient sur la dystrophie musculaire et lui ont permis d'utiliser des clones de cellules-souches humaines, tout en se focalisant sur les mécanismes moléculaires qui contrôlent le comportement cellulaire. Cela a généré une forme nouvelle de génie génétique humain. Dès 1982, le Dr Lipton a commencé à s'intéresser à la physique quantique et à son intégration possible dans sa compréhension des systèmes cellulaires de traitement de l’information. Ses études marquantes sur la membrane cellulaire ont révélé que cette couche extérieure de la cellule était un homologue organique d’un microprocesseur, l’équivalent cellulaire d’un cerveau. Qu’est-ce que l’évolution spontanée? Comment est-on arrivé là ? 1.

L’invention de l’épigénétique | La vision traditionnelle de la génétique est pétrie de fatalisme. Nous héritons de nos parents d’un code génétique unique et, pour le meilleur comme pour le pire, cet ADN est inaltérable. Certaines maladies se transmettent de génération en génération comme un feu de brousse, et sont inévitables et inextinguibles. Le chercheur Moshe Szyf Et si les trois cours de gymnastique par semaine et les quatre portions de fruits et légumes par jour que nous nous imposons ne se limitaient pas à retarder l’inévitable? Telles sont, entre autres, les questions que se pose le professeur de pharmacologie de McGill Moshe Szyf depuis 30 ans. Les preuves scientifique donnent à penser que cette expression génétique d’origine environnementale ou empreinte épigénétique pourrait avoir des répercussions bien au-delà de l’organisme immédiate qui les héberge. Un rat choyé est un rat heureux Michael Meaney, directeur adjoint du Centre de recherche de l’Institut Douglas Restructuration des facultés de médecine

On recommence ! La Mémoire derrière la mémoire Le verglas inscrit dans l'ADN Photo : iStockphoto Une signature distinctive dans l'ADN a été détectée chez des enfants nés après la crise du verglas de 1998 au Québec. La chercheuse Lei Cao et ses collègues de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas et de l'Université McGill estiment que le nombre de jours sans électricité vécus par une femme enceinte durant la crise du verglas du Québec a déterminé le profil épigénétique de son enfant. L'étude Cinq mois après cette tempête, les scientifiques ont recruté des femmes qui étaient enceintes au moment de la crise du verglas. Treize ans plus tard, ils ont découvert que l'ADN à l'intérieur des lymphocytes T (un type de cellule du système immunitaire) de 36 enfants présentait un profil distinctif de méthylation de l'ADN. C'est la première fois que des chercheurs montrent que les difficultés vécues par les mères ont déterminé le degré de méthylation de l'ADN dans les lymphocytes T. Ainsi, la signature épigénétique joue un rôle dans la façon dont les gènes s'expriment.

Les enfants de criminels sont les oubliés de ces histoires Comment grandir quand on est la fille d'Emile Louis, la nièce d'Hermann Göring ? Pour un documentaire, l'actrice s'est transformée en interlocutrice sensible. Ce samedi 11 octobre, 13e Rue diffuse le premier volet d'une série documentaire en trois parties consacrée aux enfants de criminels. Un triptyque bâti autour de questions importantes : comment réagit un enfant confronté à la condamnation et à l'absence d'un de ses parents ? Quelles sont les conséquences dans sa vie quotidienne ? Comment affonte-t-il les jugements extérieurs ? Pourquoi vous êtes-vous plongée dans ces affaires intimes, traumatisantes pour la plupart ? « Jusqu'où pouvais-je aller sans heurter ni blesser ? Comment avez-vous abordé ces rencontres ? Vahina Giocante rencontre Maryline Vinet, la fille d'Emile Louis Comptez-vous réitérer l'expérience en participant à de nouveaux documentaires ?

Avant d'interroger ses grand-parents sur leur histoire. VIE DE FAMILLE - La fête des grands-mères. Triste événement créé par une marque de café, celle-ci se résume souvent à un bref coup de téléphone, et parfois à l'achat d'une plante qui ornera la table du petit salon depuis son vase lui-même délicatement posé sur une toile de cretonne. Pour soi comme pour pour mamie, c'est sans doute un peu triste, et l'on peut certainement faire un peu mieux. Car une grand-mère, lorsque l'on a encore la chance d'en avoir une, c'est autant un témoin de l'Histoire qu'un acteur, ou plutôt une actrice de son histoire... Ce n'est plus un scoop, la généalogie passionne et les aînés en sont la porte d'entrée. Le HuffPost : Quelle est la chose à avoir en tête lorsqu'on interroge un aîné sur l'histoire de sa famille ? Elisabeth Zetland : Il faut se préparer, définir les questions que l’on veut poser en fonction de l’objectif fixé. HP : Quels sont, au contraire, les écueils dans lesquels on risque de tomber ?

Les traumatismes d'enfance altèrent la réactivité cérébrale SCIENCE - Selon une étude de l'Université de Yale, les traumatismes d'enfance subis par un individu influent sur sa gestion du stress et peuvent aggraver son anxiété, son obésité, son inclination à la dépression ou encore ses abus de substances psychoactives. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs dont l'étude est parue début janvier dans la revue Neuropsychopharmacology ont étudié le cerveau de 64 adolescents, résume iflscience.com. 40 garçons et 24 filles âgés de 14 à 18 ans et victimes de traumatismes ou de mauvais traitements à différents degrés (de l'exposition prénatale à la cocaïne pour les deux tiers des adolescents étudiés, à la "simple" négligence), ont ainsi subi des IRM (imagerie par résonance magnétique). Les données obtenues ont permis aux chercheurs de découvrir quelles régions du cerveau étaient réceptives aux différents stimuli soumis aux adolescents, et à quel point. Hyper-réactifs au stress, mais presque indifférent aux moments de détente Des données variables

La mémoire peut-être transmise à travers les générations Une nouvelle étude de la faculté de médecine de l’Université d’Emory sur la mémoire , à Atlanta, prouve que la mémoire peut être transmise grâce à des modifications chimiques qui se produisent dans l’ADN. Pendant les tests ils ont appris que les souris pouvaient transmettre des informations apprises lors d’expériences traumatisantes ou stressantes dans ce cas la peur de l’odeur de la fleur de cerisier aux générations suivantes. Selon The Telegraph, le Dr. Brian Dias, du département de psychiatrie à l’Université d’Emory, a déclaré : Si la mémoire peut être transmise, cela laisse supposer que les expériences sont en quelque sorte transférées du cerveau au génome, leur permettant ainsi d’être transmises aux générations futures. Le Professeur Marcus Pembrey, généticien pédiatrique au University College London, a déclaré que le travail avait fourni « des preuves irréfutables » à propos de la transmission biologique de la mémoire. Video en anglais: Claire C.

La force de la misère La fin de la dictature des gènes On peut considérer que les premières études sérieuses sur la génétique ont débuté en 1865 avec les travaux de Mendel, qui ont ensuite été oubliés pendant plus de 30 ans. La molécule de l'ADN Suivant les travaux de James Watson, Francis Crick et en 1953, la molécule de l'ADN se présente sous la forme d'une double hélice tridimensionnelle. Dans l’analyse de la structure de la molécule de l’ADN, on a découvert les gènes (petite structure formée d’une séquence de nucléotide qui représente une base azotée). Ces bases se transmettent 3 par 3 et elles forment la "bibliothèque" d'informations patrimoniales… Il y a 3 milliards de ces petites structures (gènes) dans chacune de nos cellules ; à partir de là le nombre de possibilités offertes par les gènes son quasiment infinies ! Le matériel génétique à l'intérieur du noyau d'une cellule implique une substance qui est la chromatine : élément de formation des chromosomes. La dictature des gènes Le projet Génome Pourquoi ?

Démystifier neuroscience et épigénétique Cela donne un site qui se lit effectivement très bien et se parcourt à travers quelques grands thèmes du menu de gauche. Les articles, tout en ayant un souci d’introduire les domaines ou les techniques présentées, réfèrent souvent à des études récentes sur le sujet. C’est le cas de deux articles sur l’épigénétique qui vont me donner l’occasion de revenir rapidement sur un billet publié il y a deux semaines ici même dans le blogue du Cerveau à tous les niveaux. J’y signalais (trop) brièvement l’article « The Social Life of Genes » qui explorait en profondeur un aspect de ces phénomènes épigénétiques : comment l’isolement social a des effets néfastes sur la santé et la cognition en influençant l’expression de certains gènes favorisant l’inflammation des tissus. Le Dr. Prenons par exemple le stress ou l’inhibition de l’action, expression encore plus parlante qu’utilisait Henri Laborit. C’est ainsi, toujours dans les effets épigénétiques à long terme bien établis, que l’équipe du Dr.

Related: