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Holacratie

Holacratie
L'holacratie (ou parfois holocratie[1], holacracy en anglais) est une forme de management constitutionnel, fondée sur la mise en œuvre formalisée de modes de prise de décision et de répartition des responsabilités communs à tous dans une constitution[2]. Opérationnellement, elle permet de disséminer les mécanismes de prise de décision au travers d'une organisation avec une autorité distribuée et des équipes autoorganisées, se distinguant des modèles pyramidaux top-down plus classiques[3]. Origine[modifier | modifier le code] Le système holacratique fut développé progressivement entre 2001 et 2006 par Brian Robertson au sein de son entreprise de production de logiciels (Ternary Software) avant d'être formalisé sous ce nom en 2007. Robertson prolonge la vision de Koestler en l'appliquant aux organisations humaines. C'est par l’intermédiaire du philosophe Ken Wilber et de la théorie intégrale que Robertson a eu connaissance de ces concepts[9],[10],[11]. Rôle[modifier | modifier le code] Related:  Holacratie : Holacracydescisionnel

Son objet L’Université du Nous est Une organisation, créée en 2010 pour accompagner la transformation sociétale en favorisant l’émergence de nouvelles formes d’organisations. Elle propose à tout individu, organisation ou collectif des espaces d’expérimentation, d’apprentissage et d’accompagnement pour explorer et mettre en oeuvre d’autres façons de faire ensemble, principalement par des SÉMINAIRES EN RÉSIDENTIEL : les AdN, [Ateliers du Nous], puis le Parcours Leader et souteneur coopératifs, séminaires expérientiels en intelligence collective et gouvernance partagée. Elle est elle-même un espace d’expérimentation et de recherche pour vivre en interne les nouvelles approches de gouvernance et d’économie partagée. Retrouvez toutes les vidéos de l’Université du Nous sur Viméo. Elle oeuvre Télécharger la plaquette de présentation Retrouvez L’équipeSa raison d’êtreSa gouvernance

Sociocratie La sociocratie est un mode de gouvernance partagée qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille, de fonctionner efficacement selon un mode auto-organisé caractérisé par des prises de décision distribuées sur l'ensemble de la structure. Son fondement moderne est issu des théories systémiques et date de 1970[1]. La sociocratie s'appuie sur la liberté et la co-responsabilisation des acteurs. Dans une logique d'auto-organisation faisant confiance à l'humain, elle va mettre le pouvoir de l'intelligence collective au service du succès d'objectifs communs. La sociocratie utilise certaines techniques mises au point par son concepteur qui fondent son originalité, notamment l'élection sans candidat, et la prise de décision par consentement[2]. Histoire Gerard Endenburg Gerard Endenburg (1933-) est un ingénieur néerlandais en électrotechnique de culture quaker. La sociocratie a été l'objet de nombreux travaux universitaires, notamment de thèses qui l'ont fait évoluer. Sources Diffusion

Le consentement, une alternative au consensus Nous l’avons évoqué dans notre précédent billet, la recherche du consensus est souvent un piège. A force de compromis pour faire rencontrer les bords opposés, les frustrations s’installent, nuisant à la qualité du travail et pénalisant l’avancée du groupe. Comme je l’avais indiqué, l’une des solutions est de construire le consensus petit pas par petit pas. Mais on peut aussi privilégier d’emblée la notion de consentement à celle de consensus. Le consentement décrit l’action de consentir, d’accepter qu’une chose se fasse sans rien avoir à dire pour ou contre. Dans ma pratique, voici comme je le présente simplement à un groupe : « je peux vivre avec ». Pour obtenir à minima le consentement de tout un groupe à une décision, j’ajoute la notion d’objection valide. Une objection valide[1] signifie ici que l’objection est perçue comme recevable par le reste du groupe (ou au moins d’autres personnes du groupe).

Crash du rêve holacratique : le groupe américain qui avait fait le pari de supprimer toute hiérarchie s’en mord sérieusement les doigts Atlantico : L'entreprise Zappos a décidé d'adopter l'holacratie comme système de gouvernance. Qu'est-ce que l'holacratie et quelles sont les limites de ce système ? Nicolas Lochet : L'holacratie est un système qui cherche à répondre aux problématiques que rencontrent les entreprises avec les structures hiérarchiques, notamment le manque de réactivité face à un monde extrêmement changeant lié aux lenteurs des systèmes hiérarchiques rigides qui codifient la façon dont les choses doivent se faire. Le fondateur de l'holacratie, Brian Robertson (on devrait dire Holacracy car c'est une marque déposée) a constaté que l'entreprise vit avec un système apparent dicté par la hiérarchie et un système sous-jacent, caché, celui des relations sociales qui va au-delà de l'organigramme et qui est celui véritablement utilisé par l'entreprise pour gouverner. Mais ni l'un, ni l'autre ne sont réellement le système dont aurait besoin l'entreprise pour fonctionner. Néanmoins, ce système rencontre des limites.

Do-ocratie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Do-ocratie (forme mixte, à partir de l'anglais. do-, faire, et du grec ancien -cratie, gouverner ; la forme correcte serait poiéocratie, du grec ancien poiéo-, faire, et -cratie, gouverner) est une forme d'organisation dans laquelle les individus ont du pouvoir à la mesure de ce qu'ils accomplissent, des tâches qu'ils choisissent et exécutent de manière autonome. Les responsabilités sont confiées aux individus et pas aux postes qu'ils occupent[1]. « En do-ocratie, chacun a de l’influence ou du pouvoir à la mesure de ce qu’il fait. C’est un modèle particulièrement efficace pour faciliter la prise d’initiative et l’implication par le plus grand nombre. La do-ocratie est au cœur du fonctionnement des wikis et des hackerspaces. »[2]

Sa gouvernance Le design de la gouvernance de L’UdN L’UdN fait évoluer régulièrement sa gouvernance pour répondre au mieux à ses besoins et sa raison d’être. Cette dernière, portée par le Cercle d’ancrage (Board) est mise en mouvement par le Cercle général nommé Mycellium dont le ou la 1er·e lien·ne est élu·e en élection sans candidat. 1ère lienne de Mycelium : Lydia Pizzoglio Rôle Fabrique des Communs : François Piranda Rôle Communication : Marion Cremona Les bases de la gouvernance selon l’UdN C’est un des piliers de notre pratique. La relation d’équivalence est un impondérable de l’organisation qui vise à fonctionner en gouvernance partagée, elle se vit au travers de processus décisionnels qui permettent l’écoute, le questionnement, l’expression des ressentis. Partager le pouvoir ne signifie pas pour nous que « tout le monde décide de tout ». Afin de rendre efficiente l’organisation nous dissocions les espaces de travail en fonction des typologies de sujets traités. Enregistrer

Guide de démarrage en Holacracy - Sémawé 3. Apprendre à faciliter les réunions Comprendre la pratique de Holacracy, c’est apprendre les règles de la Constitution en pratique, et pas seulement en théorie. Une fois que vous aurez adopté Holacracy, vous commencerez à organiser deux nouveaux types de réunions : les réunions de gouvernance et les réunions tactiques. La personne qui anime ces réunions, votre Facilitateur, doit avoir de l’expérience avec Holacracy. Le titre de coach Holacracy est le principal facteur de distinction entre les personnes passionnées, parfois mal informées, et les coachs expérimentés et qualifiés qui peuvent guider votre organisation vers un succès à long terme. Si vous n’avez pas les moyens d’engager un coach externe, la meilleure solution consiste à former deux personnes ou plus dans votre organisation pour constituer votre équipe de facilitateurs de départ. « On peut comparer le facilitateur Holacracy à un arbitre. Diederick Janse, Energized.org

Consensus et consentement On peut résumer ainsi les deux concepts : le consensus, c’est tout le monde dit oui ; le consentement, c’est personne ne dit non.Le consensus est une idée généreuse et qui semble idéale. Cependant, sa mise en œuvre pose deux problèmes majeurs. D’abord, le consensus présuppose la participation systématique de tous ; pourtant, certaines personnes peuvent à un instant donné ne pas se sentir concernées par un problème ou n’avoir aucune compétence sur le sujet. À l’usage, le fait de pouvoir exprimer son désaccord tout en ne bloquant pas la décision se trouve être très intéressant en termes de satisfaction et de considération personnelle. Le consensus est mou et insatisfaisant, le consentement est responsabilisant mais libérateur.

Holacracy en pratique Dans un premier article, nous avons posé le décor en guise d'introduction à cette innovation managériale et organisationnelle qu'est Holacracy. En abordant les questions de son origine, sa définition, son positionnement par rapport aux méthodes agiles, et surtout par rapport au rôle de manager. Il est temps maintenant d'aborder son fonctionnement concret dans ce second article. Préambule Avant de plonger en Holacracy, je tiens à préciser qu'il faut considérer Holacracy comme une technologie à part entière avec la complexité que cela peut impliquer. Nous allons donc suivre Miriam qui appartient à l'entreprise d'édition de logiciel Dream Software (société fictive) fonctionnant en Holacracy. Fondamentaux d'Holacracy En quoi consiste Holacracy en quelques mots ? L'Holacracy consiste à distribuer l’autorité et le leadership généralement centralisé par le management afin de démultiplier l’impact de chacun sur les objectifs de l’organisation et l’amélioration continue de cette dernière. À retenir

Sociocratie La sociocratie est un mode de gouvernance partagée qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille, de fonctionner efficacement selon un mode auto-organisé caractérisé par des prises de décision distribuées sur l'ensemble de la structure. Son fondement moderne est issu des théories systémiques et date de 1970[1]. La sociocratie s'appuie sur la liberté et la co-responsabilisation des acteurs. Dans une logique d'auto-organisation faisant confiance à l'humain, elle va mettre le pouvoir de l'intelligence collective au service du succès d'objectifs communs. Cette approche permet donc d’atteindre ensemble un objectif partagé, dans le respect des personnes, en préservant la diversité des points de vue et des apports de chacun, ceci en prenant appui sur des relations interpersonnelles de qualité. La sociocratie utilise certaines techniques mises au point par son concepteur qui fondent son originalité, notamment l'élection sans candidat, et la prise de décision par consentement[2].

Holacracy at Zappos | New World of Work Abstract in German language: Holacracy läuft beim Online-Shop Zappos noch nicht ganz rund. Hier ein Interview mit dem CEO Tony Hsieh. Zappos is trying hard on Holacracy. See here an interview of Business Insider with the CEO Tony Hsieh. “A few days into the new year, 50 employees quit their jobs at Zappos. It was the deadline for the 150 employees working on an intensive tech project to decide if they wanted to take a severance package or begin working under the self-management system known as Holacracy. Hsieh made the offer last March to this team and the greater body of 1,500 Zappos employees with separate deadlines, and ultimately 260 employees — 18% of the company — took some form of it. It’s a big year for Hsieh (pronounced "shay"). Additionally, 2016 is the year that Hsieh’s other focus, the four-year-old Downtown Project movement to revitalize Zappos’ Las Vegas neighborhood, is supposed to finally bring back a return on the $350 million that Hsieh personally invested into it.

Les "principes source" : Partout où il y a un projet, il y a une "source" - Sémawé Concept inventé par Peter John Koenig, consultant et formateur anglais résidant à Zurich,“la source est une personne qui a une idée et qui prend des initiatives et des risques pour la réaliser” (S. Merckelbach, Un petit livre rouge sur la source). En initiant quelque chose qui n’était pas en marche auparavant, la personne devient “source” de cette initiative. Le parallèle avec l’eau est approprié dans la mesure où une source d’eau ne jaillit pas de nulle part. Souvent, une personne devient source d’une initiative parce que de multiples interactions ont fait jaillir en elle une idée dont elle se saisit. S’ensuit l’idée de rivière : une personne peut être “source globale” parce qu’elle met en oeuvre une idée nouvelle ou alors “source spécifique” si elle rejoint l’initiative de quelqu’un d’autre. De la source au projet collectif Quelle gouvernance au service du projet selon la source ? Il n’est pas question ici de tomber dans les travers du “tout vertical” ni du “tout horizontal”.

Kit pratique « Assemblée générale Association loi 1901 » Quels sont les modes de paiement ? Vous pouvez régler vos achats sur notre site par Carte Bancaire (Stripe ou PayPal), par chèque, par virement ou avec votre compte PayPal. En cas de règlement par chèque ou virement, toutes les informations sont données au cours de la commande. Dans ce cas, le produit est expédié/téléchargeable à compter de la réception de votre règlement. Et si je ne veux pas utiliser PayPal ? Vous pouvez utiliser votre Carte Bancaire avec STRIPE. Quels sont les délais d'expédition ? Pour les produits téléchargeables, la mise à disposition est immédiate dès réception de votre paiement. Combien coûte la livraison ? Pour les produits téléchargeables, rien n'est facturé pour la livraison. Comment se passe le téléchargement des fichiers ? Dès que votre paiement est enregistré, vous recevez un email avec un lien pour procéder au téléchargement. En cas de problème, peut-on se faire rembourser ? Et si j'ai une autre question ?

Introduction à Holacracy La première claque professionnelle que j'ai pu recevoir en terme de remise en question sur la façon de travailler était la découverte des méthodes agiles en 2007. Depuis, c'est devenu une passion, un véritable levier de réussite sur les projets confiés aux équipes que j'accompagne dans l'apprentissage de cette approche. Et j'irai même jusqu'à dire, un art de vivre basé sur les valeurs et principes agiles. C'est cette découverte que je souhaite partager dans ce nouvel article. Pour précision, j'utilise le terme Holacracy plutôt que la traduction française Holacratie car Holacracy est désormais une marque. Allons au delà des idées reçues Heureusement, ma curiosité et ma soif d'apprendre a été plus forte que les idées reçues ou intox qui gravitent autour de cette nouvelle technologie sociale et managériale qui fait polémique. Holacracy, successeur des méthodes agiles ? Autre bonne nouvelle, Holacracy ne remplace pas les méthodes agiles pour ceux qui les utilisent. C'est déjà pas mal non ?

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