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Les îles Bermudes, la planque à billets de Google

Les îles Bermudes, la planque à billets de Google
Nous avons recueilli les procès-verbaux des sociétés de Google en Irlande, utilisées pour expédier ses bénéfices vers des paradis fiscaux exotiques. Détails des ficelles utilisées par Google pour ne pas payer ses impôts. Depuis le mois d’octobre dernier, plusieurs enquêtes ont montré que Google avait créé des dispositifs juridiques lui permettant d’échapper à l’impôt à hauteur d’un milliard de dollars par an. En cause, plusieurs des filiales à l’étranger, notamment en Irlande, toutes fondées par Google. À Dublin, OWNI a recueilli près de 90 pages de statuts et de procès-verbaux des sociétés fondées par les heureux actionnaires du moteur de recherche. En termes pratiques, quand un internaute français, anglais ou allemand achète des services à Google – en particulier Adwords ou Adsense – sa carte est débitée vers un compte en banque à Dublin. Je n’ai pas de détails à partager avec vous là-dessus L’existence de Google Bermudes est un sujet en soi. Church Street, centre ville de Hamilton

"Je suis sûr que nous rachèterons des start-up françaises" Quelle est aujourd'hui la place de la France au sein de la galaxie Google ? C'est une place très importante en taille. La France est l'un des cinq pays les plus importants pour Google dans le monde. Vous allez changer de locaux parisiens, pourquoi ? Nous allons installer au cœur de Paris un grand siège social de plus de 10 000 mètres carrés pour la région Europe du Sud, contre environ 2 500 mètres carrés actuellement. Quelle sera la place de Paris, par rapport à vos implantations à Londres ou à Zurich par exemple? Zurich héberge 700 ingénieurs mais n'a pas d'activité commerciale. Sur quoi portera le centre culturel annoncé par Eric Schmidt ? Notre mission, c'est la défense du patrimoine par la numérisation, par l'indexation et par la diffusion au plus grand nombre. Google n'a jamais racheté de société française. Pourquoi pas.

Licence Edition Equitable : vers des archives ouvertes ? La Licence Édition Équitable pourrait bien être la solution à l'impasse dans laquelle se trouve l'édition numérique : dissocier les droits de l'auteur, de l'éditeur et du lecteur et adopter un modèle proche de l'Open Access. La discussion est ouverte. Présentée lors du Salon du Livre de Paris, la Licence Édition Equitable proposée par C & F Editions, a déjà fait l’objet de plusieurs commentaires, louant cette initiative visant à garantir un certain nombres de droits aux lecteurs de livres numériques. Elle se rapproche en cela de la récente Déclaration des Droits de l’Utilisateur de Livres Numériques proposée outre-Atlantique et s’inscrit dans le mouvement de protestation contre les DRM qui s’est exprimé lors du Salon du Livre cette année. La licence ne consacre pas seulement des droits au profit du lecteur ; elle propose également d’instaurer un équilibre entre les droits du lecteur et les droits de l’éditeur (on verra qu’il s’agit même d’un tryptique, avec les droits de l’auteur).

Mise à jour Google Panda: les sites français ont-ils raison d'avoir peur? Une étude a encore montré très récemment l'impact de la position dans les résultats de recherche sur le taux de clic, les trois premiers résultats affichés récoltant plus de 58% des clics sur Google. C'est dire si la mise à jour de l'algorithme de Google, le fameux "Panda", qui a rétrogradé nombre de sites dans les classements aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, fait craindre le pire aux sites internet. En France, Panda est pour bientôt. Le décryptage d'Olivier Andrieu, éditeur du site Abondance.com et consultant en référencement. Qui est touché par la mise à jour Panda ? Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement On en fait beaucoup sur Panda, mais il faut revenir sur les raisons de sa mise en place. Y a-t-il quelque chose à faire pour s'y préparer ? Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de Panda. Mais c'est très subjectif ! La qualité dont on parle, on voit tout de suite quand elle n'est pas au rendez-vous. Qui risque d'être le plus touché en France ? Non, rien d'officiel.

Démystifier les discours sur le piratage Les hackers sont-il des "pirates", ou bien des "terroristes" ? C'est fou ce qu'on peut faire dire aux hackers qui n'avaient pourtant rien demandé. Petite déconstruction d'une mythologie vraiment "mytho". L’analyse des discours sur le téléchargement illégal fait apparaître plusieurs idéologies qui s’affrontent : les gardiens de la propriété intellectuelle v. les bandits sans foi ni loi, les défenseurs du partage v. les supermarchés de la culture. Un « jeu de cache-cache » 3 entre le sens et la forme vient définir le mythe, dont la particularité est de rendre naturel ce qui n’est pourtant qu’historique. Le mythe du piratage, ritournelle des industries culturelles Le terme piratage fait historiquement référence aux pirates du milieu maritime et a remplacé le terme piraterie par glissement sémantique, suite à son utilisation dans les médias pour désigner les personnes qui téléchargent des œuvres illégalement. La figure du pirate, renversement et réappropriation du mythe

Google veut réorganiser YouTube pour concurrencer les chaînes TV La forte tension entre Google et les chaînes de télévision n'est pas près de diminuer. La firme de Mountain View a l'intention de réorganiser en détail sa plate-forme vidéo YouTube, rapporte le Wall Street Journal. Le géant américain souhaite l'adapter aux téléviseurs connectés, un secteur dans lequel Google fourbit ses armes avec la plate-forme interactive Google TV. Selon le quotidien américain, Google aurait mobilisé 100 millions de dollars pour y parvenir. À la différence des autres chaînes présentes sur YouTube, ces nouveaux canaux devraient exclusivement mettre l'accent sur les contenus professionnels. L'enjeu financier est considérable pour Google. Aux États-Unis, les chaînes de télévision ne sont absolument pas enthousiastes de voir Google se transformer en canal de diffusion.

Tout est prêt pour le changement Peu d'entre nous arrivent à y mettre les mots, mais beaucoup le ressentent: le monde change. Les technologies sont là, les rapports de force évoluent... mais sommes nous prêts nous-mêmes à entrer dans une nouvelle ère? Depuis que je suis rentré de la conférence Lift qui a eu lieu à Genève début février, ça cogite sérieux. Des intuitions ou des remarques que je pensais réservées aux quelques piliers de Minorités se sont révélées partagées par de nombreuses personnes de différents horizons et nationalités. Les révolutions en Tunisie et en Égypte venaient juste de commencer. Avec les révolutions arabes en cours et la présence toujours plus importante d’Internet dans nos vies, la question de la réalité de la démocratie se pose avec acuité. Mais voilà. En plus, on n’est plus au temps de l’ORTF. Même si je trouve qu’ils exagèrent parfois un petit peu, Don Tapscott et Anthony Williams ont bien saisi le changement majeur que représente Internet. L’apprentissage, mais massif

La CNIL et l'Hadopi : une histoire de plus en plus trouble Etrange attitude que celle de la CNIL. Troublante, même. Pour ne pas dire choquante. Episode 1 - La CNIL gèle les poursuites pénales contre les P2Pistes Nous sommes en 2005, avant l'adoption de la loi DADVSI défendue par l'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres. Episode 2 - Le Conseil d'Etat entre dans la danse Deux ans plus tard, en mai 2007, le Conseil d'Etat oblige la CNIL à réviser sa position. Episode 3 - Le projet de loi Hadopi se prépare 2008. C'est ensuite que la bascule s'opère... Episode 4 - La CNIL accusée de monnayer son autorisation En juin 2010, la loi Hadopi est entrée en vigueur et n'attend plus que d'être appliquée. Episode 5 - la CNIL donne son autorisation... sans explication Dès le lendemain, la CNIL délivre ses autorisations à la Sacem, l'ALPA, la SCPP, et la SPPF, sans apporter la moindre justification. Episode 6 - la CNIL refuse de transmettre son avis sur un décret Dernier épisode, la transmission informatisée des dossiers de l'Hadopi aux tribunaux.

Sur les traces de la PirateBox Échanger des fichiers librement, surfer sur le web en contournant la vigie Hadopi, c'est ce que propose la PirateBox, créée par David Darts, professeur à l'université de New York. Une lunch box punk en mode WiFi & DIY. Passer un week-end à la campagne a du bon : rien de tel qu’une randonnée pour entretenir vos muscles et voir les effets de la rurbanisation. Les corsaires du XVIIIe siècle auraient pu se cantonner aux cours de récré si leurs aspirations ne nourrissaient pas aussi celles des adultes. Hadopi, muse des hackers ? Intéressons-nous à Bey. Comme Gibson et Sterling, je ne pense pas que le Net officiel parviendra un jour à interrompre le Web ou le contre-Net. Une arme ? Dernière pépite française en date, Hadopi, ou comment faire la chasse aux internautes soupçonnés de télécharger illégalement des fichiers sur le principe du mouchardage. C’est ensuite Hadopi (donc l’État) qui sévit : mails d’avertissement, lettres en recommandé, amende, voire suspension de connexion ou procès.

Google et Facebook déposent une plainte contre la loi française ! Mercredi 6 avril Web - 6 avril 2011 :: 23:44 :: Par Jean-Baptiste Plus de vingt entreprises dont les géants du web Google, Facebook, EBay, DailyMotion, AOL et Microsoft ont signé une plainte qui devrait être présentée officiellement demain au conseil d’état par l’Association des Services Internet Communautaires (ASIC). La plainte a pour cible l’obligation pour ces entreprises de conserver pendant un an les données des utilisateurs mots de passe et adresses y compris et de les rendre disponibles aux autorités. Plus de vingt entreprises dont les géants du web Google, Facebook, EBay, DailyMotion, AOL et Microsoft ont signé une plainte qui devrait être présentée officiellement demain au conseil d’état par l’Association des Services Internet Communautaires (ASIC). C’est Bloomberg qui révèle l’information relayant les propos du secrétaire général de l’ASIC Benoit Tabaka (également chef du service juridique de PriceMinister). Plus d'infos sur : France, Google, plainte

Les acteurs du web français attaquent le décret sur les données personnelles Un peu plus d'un mois après la publication au Journal officiel du décret sur les données personnelles à conserver par les hébergeurs, l'Association des services Internet communautaires (Asic) a annoncé ce matin lors d'une conférence de presse qu'elle comptait déposer mercredi un recours en annulation devant le Conseil d'État. L'Asic estime que certaines dispositions contenues dans ce décret sont problématiques. Dans le cadre de la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN), ce décret est venu préciser quelles sont les données personnelles que doivent conserver les hébergeurs lors de la transmission ou de la modification de contenus en ligne. Celles-ci devront être gardées un an après la création, la modification ou la suppression d'un contenu par l'internaute. L'Asic regroupe les principaux acteurs de l'Internet en France.

Google arrête son programme de numérisation de la presse Abondance > Actualités > Google arrête son programme de numérisation de la presse Google vient d'annoncer qu'il mettait fin à son programme, initié il y a 3 ans de cela, d'archivage et de numérisation des titres de presse à travers le monde. Le projet visait à numériser les archives de nombreux journaux et magazines papier édités depuis près de 200 ans, rendant accessibles titres, contenus, photos, et même les publicités édités dans ces sources d'informations. Le service Google News Archive avait déjà scanné 1 million de pages issues de 2 000 journaux et magazines. Google n'a pas réellement donné d'explication à l'arrêt des numérisations, mais a indiqué que les documents déjà en ligne et l'outil de recherche resteront disponibles.

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