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Podcast-FC-"Comment l'Inde change-t-elle le monde?" oct2015

Podcast-FC-"Comment l'Inde change-t-elle le monde?" oct2015

"Les populations d'origine indienne hors de l'Inde : fabrique et enjeux d'une « diaspora »" Géoconfluences 2015 Bibliographie | citer cet article L’année 2015 marque le centenaire du retour du Mahatma Gandhi sur le sol indien après plus de vingt ans passés en Afrique du Sud. L’événement fut célébré en grande pompe au mois de janvier à Gandhinagar, la « ville de Gandhi » et capitale de l’État du Gujarat, dans le cadre des journées consacrées chaque année aux Indiens expatriés (Pravasi Bharatya Divas [1]). En effet depuis 2003, le gouvernement indien rend régulièrement hommage à ce qu’il nomme « la diaspora indienne ». Cependant New Delhi n’utilise cette expression que depuis le tournant des années 2000, alors que les émigrations depuis le sous-continent sont pluriséculaires, voire millénaires. 1. 1.1. Les premières mobilités des Indiens hors du sous-continent concernaient davantage des mouvements de petits groupes que de grandes migrations. Source : Éric Leclerc, « Peut-on parler d’une diaspora indienne ? 1.2. 1.3. La matrice quadrangulaire de la « diaspora » indienne V.S. Parmi les cinéastes : 2.

"Les images de l'Inde" - L'information géographique 2008 L’idée de patrimoine désormais valorisée à l’exportation, est ancienne en Inde, suscitée par la colonisation et l’acculturation qui l’accompagnait, récupérée ensuite par l’élite nationaliste. La version actuelle de ce processus s’inscrit dans un fonctionnement institutionnel international valorisant les représentations bien admises (inscriptions sur la liste de l’Unesco). Elle suit aussi les voies quasi marchandes de la circulation des images (yoga, danse, musique, mode, design). Les Indiens de la diaspora contribuent à cette patrimonialisation : des stages de « culture indienne » sont organisés dans les pays d’accueil ou à l’occasion de la venue des jeunes dans leur pays d’origine. Toute contrée éloignée reçoit du savoir commun déjà établi des caractères souvent teintés d’exotisme qui orientent la perception, exagèrent les traits originaux ou perçus comme tels. Et maintenant c’est l’inde, la forêt, la jungle… Si le mot jungle nous semble anglais, il provient du sanskrit jangala. P. F.

"Pauvreté et inégalités en Inde rurale" Echogéo-2015 1 Selon le recensement de 2011, 31 % de la population indienne est urbaine, contre 42 % selon Geopoli (...) 1Même si la pauvreté urbaine de l’Inde et de ses bidonvilles n’échappe à aucun observateur, c’est en zone rurale, d’après les données statistiques1, que vivent la plupart des pauvres du sous-continent : 70 % des Indiens et sensiblement autant des pauvres de l’Inde vivent en zone rurale (Himanshu et al., 2013 ; Planning commission, 2014). L’agriculture, qui constitue l’activité principale de 60 % des actifs ruraux (Himanshu et al., 2013), est indissociable de cette pauvreté rurale et donc du « grand écart de l’Inde » (Shah, 2002 ; Landy, 2010). 2 La durabilité de cette croissance dans le secteur agricole est toutefois questionnée (Pattnaik and (...) 2Autant de questions souvent abordées à l’échelle nationale, qu’il convient d’étudier à l’échelle locale pour faire surgir des facteurs et des processus invisibles à d’autres niveaux d’étude. Une mise en valeur agricole ancienne

"L’Inde courtise l’Afrique et ses matières 1ères" Le Monde 26/10/15 LE MONDE | • Mis à jour le | Par Julien Bouissou (New Delhi, correspondance) L’Afrique est à New Delhi. La capitale indienne accueille pendant quatre jours, à partir de lundi 26 octobre, le troisième sommet Inde-Afrique, qui va réunir, pour la première fois, tous les pays du continent. L’Inde cherche à se démarquer des autres puissances, en offrant à l’Afrique un partenariat de « développement », fondé sur le « respect mutuel ». Leur partenariat passe par l’éducation, les technologies de l’information et le partage de compétences.

"Les castes en Inde" Géoconfluences 2007 >>> Voir aussi l'entrée de glossaire : caste. Le kaléidoscope des castes, des jâtis et autres marquages communautaires On associe souvent les castes en Inde au modèle des quatre "varna" (ou "couleurs") du système brahmanique : les Brahmanes (prêtres), les Kshatriyas (guerriers), les Vaishyas (commerçants), et enfin les Shudras (travailleurs manuels) auxquels s'ajoutent les Dalits (hors-castes ou Intouchables) qui représentent le 1/5e de la population. Dans la pratique toutefois, cette présentation est réductrice. Le système des castes s'est en fait moulé dans les structures politiques démocratiques des lendemains de l'indépendance (1947) selon des modalités échappant aux simplifications hâtives. Les jâtis formaient à l'origine des communautés professionnelles qui portaient généralement le nom de la profession à laquelle elles étaient associées : les Gujjars (laitiers), les Ahir (bouviers), les Mallahs (pêcheurs et bateliers), les Koris (tisserands de textiles grossiers) etc. Sources

Bibliographie de Géoconfluences- Union indienne Géoconfluences a publié en mars 2015 un dossier régional sur Le monde indien : population et espaces. À l'occasion de la parution de la nouvelle question "L'Union indienne" aux programmes de l'agrégation externe de géographie et du CAPES d'histoire et de géographie, Géoconfluences et le Portail National d'Histoire et de Géographie proposent un dossier de ressources utiles pour l'étude de ce territoire. Ces publications visent plusieurs objectifs : - accompagner et faciliter, autant que faire se peut, le travail de préparation des enseignants et des candidats aux concours, - proposer un dossier sous forme évolutive à même d'accueillir de nouveaux contenus et des mises à jour, - favoriser dans le cadre de la stratégie numérique du Ministère de l'Education nationale et de l'ENS de Lyon l'usage des ressources numériques dans la mise en oeuvre de la formation initiale et continue des enseignants d'histoire et de géographie. Le texte d'accompagnement du jury 1. 1.1. 1.2. 2. 3. 3.1. 3.2. 3.3. 4.

Inde -"La question musulmane" Revue Projet, 2009 Le nouveau terrorisme islamique en Inde témoigne du malaise vécu par la minorité musulmane. Celle-ci, en déclin économique mais à forte croissance démographique, se voit marginalisée. Va-t-on vers une alliance des musulmans de basse caste avec leurs homologues hindous ? Les Musulmans forment en Inde une minorité différente des autres. Surtout, les Musulmans ne suivent pas, comme la plupart des autres minorités, une courbe ascendante. Soucieux de prendre la mesure du déclin des Musulmans, le gouvernement de Manmohan Singh a, pour la première fois de l’histoire indienne, chargé un Comité spécialement créé pour l’occasion, d’enquêter sur la condition de cette communauté – un procédé jusque-là réservé aux castes inférieures. Cette faiblesse de leur statut socio-professionnel s’accompagne pour les Musulmans d’un niveau de vie très médiocre, la situation étant plus contrastée à la ville qu’à la campagne. Source : NSS 61st round (2004-2005). Source : Z.

"Une place en Asie et dans le monde" Revue Projet, 2009 Longtemps fermée sur elle-même, l’Inde s’éveille au monde. A l’exemple de la Chine sa voisine, à la fois modèle et rivale, l’inde sera-t-elle reconnue comme une grande puissance mondiale ? Elle en a l’ambition et les moyens. L’Asie du sud est volontiers présentée comme « monde indien », en référence tant au rayonnement culturel qu’au poids politique de l’Inde dans la région. Conscient de la portée de son message après 1947, notamment auprès des populations en phase de décolonisation, le Premier ministre Jawaharlal Nehru avait placé son pays à la tête du Mouvement des non-alignés, avec l’Égyptien Nasser et le Yougoslave Tito. Depuis lors, New Delhi a toujours cherché à se positionner comme une grande puissance, attachée au multipolarisme et chef de file du tiers monde [1]. Les attaques terroristes qui ont frappé Bombay, la capitale économique de l’Inde, du 26 au 29 novembre 2008, ont mis l’accent sur la nécessité d’une coopération régionale accrue en matière de sécurité.

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